Syndrome Mix

[Flocie]

En fait, presque tout est dans le titre :
quid du Syndrome Mix ?
Quelqu'un a t il des infos là-dessus ?

Merci par avance si vous avez de quoi éclairer ma lanterne

[ptitbrune]

Je n'ai trouvé aucune mention de ce syndrome, ni un équivalent équivalant en Français.

J'ai l'impression que c'est un concept nouveau provenant d'un docteur américain : le docteur Kutscher. Cela ne semble pas relayé par d'autres médecins américains non plus.

Mes recherches se sont bornées pour l'instant à Google.
Creuse le sujet, si tu trouves quelque chose à ce sujet, fais-en nous part.

[Flocie]

Ben j'ai déjà creusé, j'ai juste trouvé des liens vers un unique bouquin

Si jamais j'ai des infos par d'autres biais, je viendrai les mettre par ici, mais bon... nous voilà avant avant gardistes là pour le coup je crois !

[ptitbrune]

Dis-donc, ce syndrome mix, ce serait pas la même chose que le multiplex developemental disorder (MDD)
c'est à dire la dysharmonie évolutive

[Flocie]

dysharmonie évolutive... diag des psykk qui ne veulent pas dire "autisme"

Non, le syndrome MIX n'est pas le MDD ou MCDD, sinon la neuropsy l'aurait appelé comme ça.
J'avoue ne pas avoir recherché d'infos, pas le temps...

Merci de t'en préoccuper en tout cas, c'est vrai qu'avoir des infos, ça n'est pas toujours évident.

[ptitbrune]

oki... bah oui je continue a chercher sur tous les sujets... la conférence du Dr Revol, date de 2006, et cette manière de diagnostiquée est maintenant généralisée...

Ils n'excluent rien, reconnaissent les troubles de l'humeur... mais ne traitent quasiment que le TDAH et la dépression.
:-(
Les autres via des antipsychotiques et c tout.
Les thymorégulateurs ne sont jamais, jamais prescrits...
et je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi!
La seule explication probable c'est parceque c'est "à vie"

[Flocie]

Les thymorégulateurs ne sont jamais, jamais prescrits...
et je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi!
La seule explication probable c'est parceque c'est "à vie"

il y a bien d'autres médicaments qui sont prescrits à vie, et pour lesquels les toubibs ne se posent pas tant de question, mais je crois que le secteur "psy" est tabou quelque part, donc on noie le poisson, fait l'autruche....

Lorsque j'ai commencé de médiquer fiston, j'ai rencontré chez certaines personnes des réactions assez violentes contre la médication.
Je leur avait répondu que si fiston avait été diabétique, on n'aurait pas ergoté sur la necessité de lui donner de l'insuline, ou s'il était epileptique, il aurait eu ce médicament sans soulever tant de réactions...
Des fois j'ai du mal à suivre moi ! lol !

[lotulys]

Oui, c'est tout à fait ça...

C'est aussi parce que ce sont des psychotropes ou des médicaments souvent assimillés à des "drogues".
C'est un médecin qui me l'a dit en précisant que tout ce qui était du domaine anxiolitique, somnifère, antidépresseur, régulateur de l'humeur, neurostimullant ou antipsychotique était sujet à polémique.
Car tous ces médicaments étaient également dans le collimateur des polices anti-drogues, parce qu'ils pouvaient être détournés ou sujet à moult trafics. Il y a une suspicion envers tous les médicaments qui provoquent une dépendance. Certains médecins ne veulent pas être accusés de favoriser une dépendance aux psychotropes chez des enfants.

Il y a aussi le fait que beaucoup de médecins pensent que les problêmes de l'enfant vont s'arranger avec le temps, avec un environnement favorable ou une thérapie familliale et donc, ils ne pensent pas véritablement à la cause neurologique ou génétique. Dans un coin de leur tête il y a une case qui reste indécrottablement attachée aux thèses psychanalitiques...et pour eux, médiquer un enfant "sérieusement", c'est lui reconnaitre une maladie ou un trouble "sérieux", ce qui entacherait la vision de l'enfant et de son entourage. Nombreux encore ceux qui voient dans un traitement médicamenteux une "facilité de confort...".
Avant qu'un psychiatre donne un traitement anxiolotique à l'un de mes fils et regarde en détail ses incapacités, il a fallut se coltiner des mois et des mois de psychotérapie ou on demandait à l'enfant de "travailler" sur lui. Non sur ses rytmes et sur son hygiène de vie, mais sur qui il était, ses ressentis vis-à vie la famille,lui-même, sa perception du monde etc.... et quand on sait à quel point les troubles conditionnent négativement ces perceptions, c'est un peu le serpent qui se mord la queue.
Heureusement qu'il y a eu ce psychiatre qui lui a dit d'emblée: "on fera un travail sur ta confiance en toi quand ton traitement commencera à faire effet, sinon ça vaut rien, ton anxieté et tes humeurs t'empêchent de voir les choses autrement et d'en tirer un bénéfice!"

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