douleur physique

[fleur de lotus]

Il me semble avoir lu quelque chose concernant des douleurs physiques liées à la cyclothymie, mais comme j'ai lu beaucoup de choses ces derniers jours, je ne me rappelle plus où.

Donc, est-ce le cas ?

[ptitbrune]

Le seul lien avec les douleurs physiques, s'il y en a, est due à la somatisation, aux troubles anxieux qui accompagnent la cyclothymie. Mais pas à la cyclo à proprement parlé.

Par contre la douleur physique a un impact sur les humeurs, et hélas, certains ados cyclothymiques se scarifient pour faire taire la douleur morale d'une dépression, pour essayer de rehausser l'humeur en activant certaines hormones dans le cerveau.

[fleur de lotus]

D'accord.

Mais dis-moi en cas de scarifications, est-ce que les médicaments peuvent agir ? je veux dire permettre de rééquilibrer d'une autre façon l'humeur ?

[ptitbrune]

Bien sur que les médicaments agissent,
déjà le thymorégulateur étête les pics, ce qui amène un mieux-être.
Mais il existe d'autres médicaments pour l'anxiété etc...

je tiens également à rappeler, que les médicaments ne font pas tout non plus, et que la psychothérapie fait partie des soins et lutte également sur cet aspect.

[fleur de lotus]

je tiens également à rappeler, que les médicaments ne font pas tout non plus, et que la psychothérapie fait partie des soins et lutte également sur cet aspect.

Complètement d'accord, pareil pour l'autisme.
D'ailleurs (là je pense à une personne de ma famille) si qq'un sous médicament continue de se faire des scarifications cela peut-être due à une mauvaise (voir aucune) application des conseils du psychothérapeute ?

[ptitbrune]

Dans les troubles de l'humeur il y a plusieurs écueils à la réussite des soins, et notamment 2 :
> Tâtonnement pour trouver la posologie idéale pour telle personne.
> Mauvaise observance du traitement (notamment à cause des périodes d’accalmie qui font douter de la maladie.)

Le début de prise en charge, peut être difficile car les résultats sont souvent chaotiques. C'est crucial dans cette période de bien observer le traitement afin de pouvoir affiner la posologie.

Hélas c'est rarement le cas. Nos cyclothymiques sont impatients et versatiles, il faut bien le reconnaître. A cela s'ajoute la difficulté, les bâtons dans les roues que met la maladie pour fournir les efforts personnels nécessaires à la réussite de la psychothérapie.

Cette maladie, pour obtenir une régulation, demande beaucoup d'investissement de la part du malade et beaucoup de patience. Pareil pour l'entourage!

Je pense que si cette personne ne met pas en application les préconisations du thérapeute, il serait peut être judicieux de comprendre pourquoi, ce qui freine/bloque les choses, afin d'y remédier.
Il faut franchement tout mettre sur la table avec elle et voir ce qui l'en est vraiment (déni, médoc inadapté, rejeter la faute sur qqun pour ne pas s'investir, mauvaise compréhension de l'objectif et des moyens dans la psychothérapie...)

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