Parcours du combattant depuis ses 6 ans, il en a 10
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Parcours du combattant depuis ses 6 ans, il en a 10
Bonjour à tous,
Ma soeur cadette qui a 32 ans s'est fait diagnostiquée bipolaire ce 15 janvier après sa première T.S.Elle est hospitalisée pour une durée indeterminée.
Dans ma famille, ma soeur aînée a été qualifiée depuis son plus jeune âge de caractérielle, puis avec le temps, nous l'avons autodiagnostiquée bipolaire en effectuant des recherches sur le net.
Ma mère elle,s a fait des T.S. à répétition pendant une dizaine d'année avec des séjours réguliers en maison de repos ou chez sa mère.
J'ai eu également à mes heures des "ratés" et je suis une psychotérapie depuis 7 ans car je tenais à ce que mon passé n'entache pas mon futur et surtout pas mon mari et mes enfants auquels je tiens énormément.
Donc, il faut bien voir que le parcours du combattant que nous avons eu avec mon fils de 10 ans était sans doute à cause de la non officialisation de la bipolarité dans ma famille (explication certaine de cette vie perturbée que nous avons mené ma mère mes soeurs et moi. Je ne réalise que depuis le 15 janvier date à laquelle ma soeur a été diagnostiquée officiellement bipolaire.)
Mon fils:
Depuis tout petit mon fils nous a inquiété et encore plus avec la demande de son enseignant de c.p. de l'emmener voir un psy à cause de son comportement (isolement, dans la lune, pleurer pour l'écriture ou autre car effort insurmontable pour lui...)
Son parcours:
-3 médecins (un pédiatre, une psychologue, un neuropédiatre) ont soupçonné un état dépressif chez lui, ce que je n'ai pas voulu entendre (culpabilité insoutenable).
- Soupçon de T.D.A. (trouble déficience attentionnel sans hyperactivité) réfuté par deux neuropédiatre et un séjour d'une petite semaine en hôpital.
-Diagnotiqué par le neuropédiatre comme ayant un très gros trouble anxieux. Il a demandé à ce qu'on le fasse suivre par un psy ce que nous n'avons pas fait, par manque de confiance ou parce qu'on a pensé que c'était une façon de nous laisser tomber encore une fois.
-soupçon de précocité non confirmé par les tests passés dans un état d'anxiété paralysant tous ses moyens (Ma mère l'est, ma fille de 8 ans également). C'est en effet un enfant brillant mais ses mauvaises périodes l'empêchent de réfléchir, de se concenter et d'être en possession de tout ses moyens.
Il aime écrire (malgré une légère dyslexie), inventer des choses pour lui permettre d'être un super héro, parfois immoral d'ailleurs(ça dépend de son état d'esprit).
Ce qui est le plus difficile à vivre c'est que quand on pense que tout va bien et qu'on a peut-être dramatisé, une crise encore plus longue et plus impressionnante s'engage et nous rappelle à la réalité.
Depuis début janvier c'est de nouveau la cata. L'apogée a été une crise de panique qui l'a poussé au milieu de la route! Il revenait de l'école seul depuis 2 ou 3 fois suite à sa demande pressante. Heureusement mon mari qui récupère tout de même nos filles l'a vu et a pu lui éviter un drame .
Rentré à la maison il s'en ai pris à sa soeur sous prétexte qu'elle l'avait bousculé (sans faire exprès).
Mon mari a du s'interposer, notre fils a un petit gabarit et est facilement maîtrisable par mon mari.
Mais ses colères, voir ses crises de rage sont de plus en plus régulière. Je me rends compte que je suis sur le qui-vive de plus en plus.
Ce qui me déstabilise c'est que c'est un agneau, doux gentil, attentionné mais qu'il est imprévisible (quoi que j'ai la faculté de sentir quand il va dérailler de plus en plus).
Il parle beaucoup mais dans ces périodes c'est pire et il ne comprends pas que les autres ont aussi besoin de s'exprimer. Il ne le supporte pas, pleur ou est agressif.
Il répond et négocie beaucoup et il se montre insolent (claquage de porte) et coléreux qand il est obligé d'abdiquer comme s'il vivait une injustice.
Il ressent dans ces moments là un besoin d'hurler de taper dans sa chambre (il s'arrange pour qu'on ne le voit pas faire, mais je veille derrière la porte car j'ai peur qu'il se fasse mal).
Une fois calmé il accepte et comprends.
Petit, il se tapait la tête avec ses mains ou contre les murs, ou tirait ses cheuveux (mais je veillais) quand il était frustré.
Conscients que dans ces moments là il a besoin d'évacuer, nous lui avons fourni un sac de boxe pour taper dedans.
Sa dernière crise, je lui ai rappelé et il m'a répondu qu'il voulait taper pour casser!
Quand j'en parle comme ça, on peut penser que c'est un monstre mais pas du tout, je décris uniquement ses mauvaises périodes.
Il lui arrive d'être disons "normal". J'aime particulièrement quand il est super-super heureux mais ça ne dure pas longtemps.
Inutile de vous dire que depuis ses 6 ans j'ai eu droit à "je veux mourir" (alors que je n'ai jamais prononcé de telles choses devant lui.
Plus récemment il m'a dit qu' il se damandait souvent pourquoi il vivait, mais que là il était content la vie était trop belle!
Enfin voilà, j'ai finalement pris un R.D.V. en urgence avec une psy. au C.M.P. (qui n'est pas très réputé mais a l'avantage d'être gratuit ce qui n'a rien pour déplaire à notre petite bourse).
Le problème c'est que j'ai encore peur de tomber sur des gens incompétents qui nous accuserons, nous parents, de tous les maux de notre enfant.
Petits détails supplémentaires:
-Il a par période le sommeil très agité
-Il fait encore pipi au lit malgré toute sa bonne volonté (comme ma soeur bipo.)
-Et le sexe est chez lui un centre d'intérêt depuis tout petit très présent. Il sait déjà énormément de chose et aimerait bien essayer de faire...Je lui ai expliqué qu'il faudrait qu'il prenne son mal en patience, qu'il n'était pas fini de faire et donc que c'était impossible dans l'immédiat et j'en passe...
-plus petit il passait des heures avachi à ne rien faire (je pensais qu'il révait).
-Dans ses mauvaises périodes il est très fatigué et fatiguable (je lui donne du magnésium qui a eu effet un temps...)
MErci d'avoir mis en place un site comme celui-là.
J'espère y trouver le réconfort dont j'ai besoin.
Amicalement, fanfan
Ma soeur cadette qui a 32 ans s'est fait diagnostiquée bipolaire ce 15 janvier après sa première T.S.Elle est hospitalisée pour une durée indeterminée.
Dans ma famille, ma soeur aînée a été qualifiée depuis son plus jeune âge de caractérielle, puis avec le temps, nous l'avons autodiagnostiquée bipolaire en effectuant des recherches sur le net.
Ma mère elle,s a fait des T.S. à répétition pendant une dizaine d'année avec des séjours réguliers en maison de repos ou chez sa mère.
J'ai eu également à mes heures des "ratés" et je suis une psychotérapie depuis 7 ans car je tenais à ce que mon passé n'entache pas mon futur et surtout pas mon mari et mes enfants auquels je tiens énormément.
Donc, il faut bien voir que le parcours du combattant que nous avons eu avec mon fils de 10 ans était sans doute à cause de la non officialisation de la bipolarité dans ma famille (explication certaine de cette vie perturbée que nous avons mené ma mère mes soeurs et moi. Je ne réalise que depuis le 15 janvier date à laquelle ma soeur a été diagnostiquée officiellement bipolaire.)
Mon fils:
Depuis tout petit mon fils nous a inquiété et encore plus avec la demande de son enseignant de c.p. de l'emmener voir un psy à cause de son comportement (isolement, dans la lune, pleurer pour l'écriture ou autre car effort insurmontable pour lui...)
Son parcours:
-3 médecins (un pédiatre, une psychologue, un neuropédiatre) ont soupçonné un état dépressif chez lui, ce que je n'ai pas voulu entendre (culpabilité insoutenable).
- Soupçon de T.D.A. (trouble déficience attentionnel sans hyperactivité) réfuté par deux neuropédiatre et un séjour d'une petite semaine en hôpital.
-Diagnotiqué par le neuropédiatre comme ayant un très gros trouble anxieux. Il a demandé à ce qu'on le fasse suivre par un psy ce que nous n'avons pas fait, par manque de confiance ou parce qu'on a pensé que c'était une façon de nous laisser tomber encore une fois.
-soupçon de précocité non confirmé par les tests passés dans un état d'anxiété paralysant tous ses moyens (Ma mère l'est, ma fille de 8 ans également). C'est en effet un enfant brillant mais ses mauvaises périodes l'empêchent de réfléchir, de se concenter et d'être en possession de tout ses moyens.
Il aime écrire (malgré une légère dyslexie), inventer des choses pour lui permettre d'être un super héro, parfois immoral d'ailleurs(ça dépend de son état d'esprit).
Ce qui est le plus difficile à vivre c'est que quand on pense que tout va bien et qu'on a peut-être dramatisé, une crise encore plus longue et plus impressionnante s'engage et nous rappelle à la réalité.
Depuis début janvier c'est de nouveau la cata. L'apogée a été une crise de panique qui l'a poussé au milieu de la route! Il revenait de l'école seul depuis 2 ou 3 fois suite à sa demande pressante. Heureusement mon mari qui récupère tout de même nos filles l'a vu et a pu lui éviter un drame .
Rentré à la maison il s'en ai pris à sa soeur sous prétexte qu'elle l'avait bousculé (sans faire exprès).
Mon mari a du s'interposer, notre fils a un petit gabarit et est facilement maîtrisable par mon mari.
Mais ses colères, voir ses crises de rage sont de plus en plus régulière. Je me rends compte que je suis sur le qui-vive de plus en plus.
Ce qui me déstabilise c'est que c'est un agneau, doux gentil, attentionné mais qu'il est imprévisible (quoi que j'ai la faculté de sentir quand il va dérailler de plus en plus).
Il parle beaucoup mais dans ces périodes c'est pire et il ne comprends pas que les autres ont aussi besoin de s'exprimer. Il ne le supporte pas, pleur ou est agressif.
Il répond et négocie beaucoup et il se montre insolent (claquage de porte) et coléreux qand il est obligé d'abdiquer comme s'il vivait une injustice.
Il ressent dans ces moments là un besoin d'hurler de taper dans sa chambre (il s'arrange pour qu'on ne le voit pas faire, mais je veille derrière la porte car j'ai peur qu'il se fasse mal).
Une fois calmé il accepte et comprends.
Petit, il se tapait la tête avec ses mains ou contre les murs, ou tirait ses cheuveux (mais je veillais) quand il était frustré.
Conscients que dans ces moments là il a besoin d'évacuer, nous lui avons fourni un sac de boxe pour taper dedans.
Sa dernière crise, je lui ai rappelé et il m'a répondu qu'il voulait taper pour casser!
Quand j'en parle comme ça, on peut penser que c'est un monstre mais pas du tout, je décris uniquement ses mauvaises périodes.
Il lui arrive d'être disons "normal". J'aime particulièrement quand il est super-super heureux mais ça ne dure pas longtemps.
Inutile de vous dire que depuis ses 6 ans j'ai eu droit à "je veux mourir" (alors que je n'ai jamais prononcé de telles choses devant lui.
Plus récemment il m'a dit qu' il se damandait souvent pourquoi il vivait, mais que là il était content la vie était trop belle!
Enfin voilà, j'ai finalement pris un R.D.V. en urgence avec une psy. au C.M.P. (qui n'est pas très réputé mais a l'avantage d'être gratuit ce qui n'a rien pour déplaire à notre petite bourse).
Le problème c'est que j'ai encore peur de tomber sur des gens incompétents qui nous accuserons, nous parents, de tous les maux de notre enfant.
Petits détails supplémentaires:
-Il a par période le sommeil très agité
-Il fait encore pipi au lit malgré toute sa bonne volonté (comme ma soeur bipo.)
-Et le sexe est chez lui un centre d'intérêt depuis tout petit très présent. Il sait déjà énormément de chose et aimerait bien essayer de faire...Je lui ai expliqué qu'il faudrait qu'il prenne son mal en patience, qu'il n'était pas fini de faire et donc que c'était impossible dans l'immédiat et j'en passe...
-plus petit il passait des heures avachi à ne rien faire (je pensais qu'il révait).
-Dans ses mauvaises périodes il est très fatigué et fatiguable (je lui donne du magnésium qui a eu effet un temps...)
MErci d'avoir mis en place un site comme celui-là.
J'espère y trouver le réconfort dont j'ai besoin.
Amicalement, fanfan
sweetdy- Grand-bi
- Messages : 273
Date d'inscription : 02/11/2009
Age : 53
Localisation : centre
Re: Parcours du combattant depuis ses 6 ans, il en a 10
hello
Ce rendez-vous au CMP est en effet bienvenu ! Pas facile ton loulou !
Que vas-tu leur dire ? Leur demander ?
Ce rendez-vous au CMP est en effet bienvenu ! Pas facile ton loulou !
Que vas-tu leur dire ? Leur demander ?
sweetdy- Grand-bi
- Messages : 273
Date d'inscription : 02/11/2009
Age : 53
Localisation : centre
Re: Parcours du combattant depuis ses 6 ans, il en a 10
Coucou sweetdy!
Le R.D.V. est demain matin et j'appréhende car je ne suis pas dans une phase "où le monde m'appartiens" si je peux me permettre l'expression!
Dans ces moments là, je ne suis pas très à l'aise.
En plus, je suis pleine d'apprioris ce qui n'arrange rien.
J'avais eu une première expérience dans ce C.M.P. comme je l'ai dit, pas très glorieuse.
Du coup, j'ai obtenu que ce soit une femme avec lui, ce qu'il préfère et moi aussi.
Je ne sais pas quoi dire, c'est que la nouvelle du diagnostique (récente) de bipolarité concernant ma soeur m'a toute chamboulée!
Je suis passée par:
-Un soulagement: enfin un nom sur le mal qui ronge ma famille depuis si longtemps.
-Finalement, c'est pas la joie parceque mon fils à bien y réfléchir correspond bien à pas mal des symptômes de la B.P.J. (bipo. juvenile).
-J'espère que ça ne va pas recommancer comme ma vie d'avant de me stabiliser avant mon mari et que je ne vais pas encore souffrir autant. Même si à bien y réfléchir, ça fait un moment que je souffre de sentir mon fils qui va si mal.
Je t'avoue que je suis un peu perdue et défétiste, mais je sais remonter, espérons que ce soit avant demain 10h (heure du R.D.V.)
Je pense que je vais leur expliquer:
- ce que nous avons vécu ce dernier mois avec lui .
-Son parcours.
- Et cette fois pas d'impasse sur les antécédents familliaux...
J'espère tomber sur la bonne personne qui ne va pas catégoriser, généraliser et surtout connaître la bipolarité à défaut se renseigner.
C'est pas évident, je ne veux pas "rater le coche"!
Tu vois des choses auquelles je n'ai pas pensé ? Ou l'ordre dans lequel les annoncer?
Je ne parle pas trop de tout ça à mon mari, il est assez frileux et du coup j'ai l'impression d'être un peu seul à porter tout ça...
Merci de l'attention que tu me portes,
Fanfan
Le R.D.V. est demain matin et j'appréhende car je ne suis pas dans une phase "où le monde m'appartiens" si je peux me permettre l'expression!
Dans ces moments là, je ne suis pas très à l'aise.
En plus, je suis pleine d'apprioris ce qui n'arrange rien.
J'avais eu une première expérience dans ce C.M.P. comme je l'ai dit, pas très glorieuse.
Du coup, j'ai obtenu que ce soit une femme avec lui, ce qu'il préfère et moi aussi.
Je ne sais pas quoi dire, c'est que la nouvelle du diagnostique (récente) de bipolarité concernant ma soeur m'a toute chamboulée!
Je suis passée par:
-Un soulagement: enfin un nom sur le mal qui ronge ma famille depuis si longtemps.
-Finalement, c'est pas la joie parceque mon fils à bien y réfléchir correspond bien à pas mal des symptômes de la B.P.J. (bipo. juvenile).
-J'espère que ça ne va pas recommancer comme ma vie d'avant de me stabiliser avant mon mari et que je ne vais pas encore souffrir autant. Même si à bien y réfléchir, ça fait un moment que je souffre de sentir mon fils qui va si mal.
Je t'avoue que je suis un peu perdue et défétiste, mais je sais remonter, espérons que ce soit avant demain 10h (heure du R.D.V.)
Je pense que je vais leur expliquer:
- ce que nous avons vécu ce dernier mois avec lui .
-Son parcours.
- Et cette fois pas d'impasse sur les antécédents familliaux...
J'espère tomber sur la bonne personne qui ne va pas catégoriser, généraliser et surtout connaître la bipolarité à défaut se renseigner.
C'est pas évident, je ne veux pas "rater le coche"!
Tu vois des choses auquelles je n'ai pas pensé ? Ou l'ordre dans lequel les annoncer?
Je ne parle pas trop de tout ça à mon mari, il est assez frileux et du coup j'ai l'impression d'être un peu seul à porter tout ça...
Merci de l'attention que tu me portes,
Fanfan
fanfan- Tricycle
- Messages : 44
Date d'inscription : 07/02/2010
Re: Parcours du combattant depuis ses 6 ans, il en a 10
Oh fait, je tiens à préciser que les problèmes ont commencés bien avant ses 6 ans, et qu'un pédiatre avait soupçonné un état dépressif déjà à l'âge de 4 ans et demi, bien sûr, je n'ai rien voulu entendre...
Des problèmes à l'école s'étaient déjà fait sentir et
son comportement l"léthargique" quand il était tout petit (couché par terre avec son doudou pendant des périodes assez longues mais nous l'enlevions pour le mettre sur le canapé ou dans nos bras ou devant la tes barbapapas pendant plus d'une heure sans broncher à l'âge de 18 mois: pas d'épilepsie ce problème a été éradiqué lors de son séjour à l'hôpital quand il avait 9 ans)nous inquiétait un peu, mais bon, nous nous rassurions en nous disant que finalement c'était qu'il avait besoin d'énormément de sommeil!.
voili-voilou
Des problèmes à l'école s'étaient déjà fait sentir et
son comportement l"léthargique" quand il était tout petit (couché par terre avec son doudou pendant des périodes assez longues mais nous l'enlevions pour le mettre sur le canapé ou dans nos bras ou devant la tes barbapapas pendant plus d'une heure sans broncher à l'âge de 18 mois: pas d'épilepsie ce problème a été éradiqué lors de son séjour à l'hôpital quand il avait 9 ans)nous inquiétait un peu, mais bon, nous nous rassurions en nous disant que finalement c'était qu'il avait besoin d'énormément de sommeil!.
voili-voilou
fanfan- Tricycle
- Messages : 44
Date d'inscription : 07/02/2010
Re: Parcours du combattant depuis ses 6 ans, il en a 10
hello
Ah, les papas ! Les premiers à râler parce que çà ne va pas mais les premiers aussi à ne pas vouloir ouvrir les yeux. Mon mari commence juste à sortir du deni et encore, ce n'est pas gagné. Il a fallu que notre fille ait des soucis à la sacro sainte école, pour qu'il ose dire le mot (avec bien sûr tout un tas d'autres possibilités )
Sinon, moi, j'insisterais sur :
. le trouble anxieux,
. le diagnostic négatif de TDA après 1 semaine d'observation (les BPJ et le TDA, çà se confond et s'ils ont passé autant de temps à l'observer, c'est bien qu'il y avait un doute sérieux)
. si le test de QI est supérieur à 115, je le mentionnerai aussi en précisant qu'il a été fait en période négative donc qu'il ne montre qu'un minimum
. les antécédants de bipo ICONTOURNABLES pour qu'il n'y ait pas d'erreur ni dans un sens ni dans l'autre
. et tout ce que tu as mis dans ton post de manière générale
J'insisterais aussi sur le fait que je veux un diagnostic qui m'amène à des solutions, une prise en charge.
Le tout en restant ouverte sur les compétences de mon interlocuteur, ouais pas facile dans ton état mais il va falloir rester calme sans pour autant baisser les bras.
Ne te laisse surtout pas dire que cet enfant n'a rien car ce serait assez étonnant que seule son éducation puisse mener à çà.
Essaies de parler avec des faits, des anecdotes racontées brièvement. Les médecins sont aussi confrontés aux mamans qui veulent que leur enfant aient quelque chose. Si tu parles avec des faits, tu les rassures sur ce point.
Fais-toi confiance : tu as accepté que quelque chose n'allait pas maintenant, il faut savoir quoi.
Ah, les papas ! Les premiers à râler parce que çà ne va pas mais les premiers aussi à ne pas vouloir ouvrir les yeux. Mon mari commence juste à sortir du deni et encore, ce n'est pas gagné. Il a fallu que notre fille ait des soucis à la sacro sainte école, pour qu'il ose dire le mot (avec bien sûr tout un tas d'autres possibilités )
Sinon, moi, j'insisterais sur :
. le trouble anxieux,
. le diagnostic négatif de TDA après 1 semaine d'observation (les BPJ et le TDA, çà se confond et s'ils ont passé autant de temps à l'observer, c'est bien qu'il y avait un doute sérieux)
. si le test de QI est supérieur à 115, je le mentionnerai aussi en précisant qu'il a été fait en période négative donc qu'il ne montre qu'un minimum
. les antécédants de bipo ICONTOURNABLES pour qu'il n'y ait pas d'erreur ni dans un sens ni dans l'autre
. et tout ce que tu as mis dans ton post de manière générale
J'insisterais aussi sur le fait que je veux un diagnostic qui m'amène à des solutions, une prise en charge.
Le tout en restant ouverte sur les compétences de mon interlocuteur, ouais pas facile dans ton état mais il va falloir rester calme sans pour autant baisser les bras.
Ne te laisse surtout pas dire que cet enfant n'a rien car ce serait assez étonnant que seule son éducation puisse mener à çà.
Essaies de parler avec des faits, des anecdotes racontées brièvement. Les médecins sont aussi confrontés aux mamans qui veulent que leur enfant aient quelque chose. Si tu parles avec des faits, tu les rassures sur ce point.
Fais-toi confiance : tu as accepté que quelque chose n'allait pas maintenant, il faut savoir quoi.
sweetdy- Grand-bi
- Messages : 273
Date d'inscription : 02/11/2009
Age : 53
Localisation : centre
Re: Parcours du combattant depuis ses 6 ans, il en a 10
Merci pour tout, je te tiens au courant...
fanfan- Tricycle
- Messages : 44
Date d'inscription : 07/02/2010
Re: Parcours du combattant depuis ses 6 ans, il en a 10
Cela ne m'étonne pas que cela ai commencé tôt, c'est assez fréquent. A 4 ans, on arrive a contenir l'enfant et souvent on passe a coté.
Pour mon fils aussi c'est vers 6, 7 ans que j'ai vraiment commencé a m'inquiéter fortement.
Pas facile, au début on est submergé, on ne sait pas...les médecins n'osent pas. C'est vraiment une bonne chose que les diagnostic tombent dans ta famille, ça va permettre de mettre les psy plus facilement sur la piste.
Attention, dans les CMP, ils sont encore légion a ne pas reconnaitre les trouble de l'humeur chez l'enfant...
Pour ton RV :
tu peux remplir la check-list
http://www.bicycle-asso.org/cyclothymie/Diagnostic-cyclothymie.php
et en discuter avec eux.
Sache aussi, que le Dr Hantouche, que le Dr Kochman à Lilles, diagnostiquent les enfants, que le professeur Azorin à Marseille, mène des études sur les prémices de la bipolarité dans l'enfance....
(publication dans l'encéphale, sorry, suis super à labour pour les fiches sur le site...)
Si a ton CMP ils sont réticents, tu pourras leur citer ces noms là qui sont reconnus dans le monde médicale et au delà.
Dans l'Encéphale, le Pr Azorin dit bien que les TOP, TDAH sont des marqueurs lourds pour une bipolarité naissante. Il parle de stade "podromale" de la maladie
Ceci dit, qu'il soit dépisté bipolaire ou pas, un trouble du comportement, nécessite une thérapie comportementale, qui sera également bénéfique sur la gestion de l'humeur. et tu trouveras ici-même ou sur le site des infos sur la gestion au quotidien, qui vaut aussi bien pour la bipolarité que pour d'autres troubles.
Enfin, une aide vraiment efficace au diagnostic est de noter ce qui se passe tous les jours avec ton enfant.
Un dernier truc, ne te laisse pas démonter, toi qui est sa mère, tu sais au fond de toi que cela va au delà d'un problème d'éducation, écoute ton coeur et ton instinct.
concernant la gestion des crises, là encore je suis à labour... mais tu peux dors et déjà lire cette fiche générale...
http://www.bicycle-asso.org/parent/Conseils-generaux.php
et http://www.bicycle-asso.org/parent/Aider-mon-enfant.php
Tiens nous au courant, on pourra affiner tout cela au fur et a mesure.
Bisatoi
Pour mon fils aussi c'est vers 6, 7 ans que j'ai vraiment commencé a m'inquiéter fortement.
Pas facile, au début on est submergé, on ne sait pas...les médecins n'osent pas. C'est vraiment une bonne chose que les diagnostic tombent dans ta famille, ça va permettre de mettre les psy plus facilement sur la piste.
Attention, dans les CMP, ils sont encore légion a ne pas reconnaitre les trouble de l'humeur chez l'enfant...
Pour ton RV :
tu peux remplir la check-list
http://www.bicycle-asso.org/cyclothymie/Diagnostic-cyclothymie.php
et en discuter avec eux.
Sache aussi, que le Dr Hantouche, que le Dr Kochman à Lilles, diagnostiquent les enfants, que le professeur Azorin à Marseille, mène des études sur les prémices de la bipolarité dans l'enfance....
(publication dans l'encéphale, sorry, suis super à labour pour les fiches sur le site...)
Si a ton CMP ils sont réticents, tu pourras leur citer ces noms là qui sont reconnus dans le monde médicale et au delà.
Dans l'Encéphale, le Pr Azorin dit bien que les TOP, TDAH sont des marqueurs lourds pour une bipolarité naissante. Il parle de stade "podromale" de la maladie
Ceci dit, qu'il soit dépisté bipolaire ou pas, un trouble du comportement, nécessite une thérapie comportementale, qui sera également bénéfique sur la gestion de l'humeur. et tu trouveras ici-même ou sur le site des infos sur la gestion au quotidien, qui vaut aussi bien pour la bipolarité que pour d'autres troubles.
Enfin, une aide vraiment efficace au diagnostic est de noter ce qui se passe tous les jours avec ton enfant.
Un dernier truc, ne te laisse pas démonter, toi qui est sa mère, tu sais au fond de toi que cela va au delà d'un problème d'éducation, écoute ton coeur et ton instinct.
concernant la gestion des crises, là encore je suis à labour... mais tu peux dors et déjà lire cette fiche générale...
http://www.bicycle-asso.org/parent/Conseils-generaux.php
et http://www.bicycle-asso.org/parent/Aider-mon-enfant.php
Tiens nous au courant, on pourra affiner tout cela au fur et a mesure.
Bisatoi
Dernière édition par ptitbrune le Mar 19 Avr - 11:39, édité 1 fois (Raison : MAJ liens)
Re: Parcours du combattant depuis ses 6 ans, il en a 10
Salut à vous,
Je suis démontée, on dirait que le message de ptitbrune a anticipé ce qu'il allait se passer au C.M.P.
Clichés complets tout au long de l'entretien:
-Elle n'a pas hésité à commencer l'entretien en incriminant notre éducation et son environnement.
-La bipolarité, elle dit que celle-ci n'a jamais été établie chez les enfants! ArGGG!!!
-Le pire, elle a dit qu'a force de trimbaler notre enfant de spécialiste en spécialiste, il avait entendu beaucoup de mots et que tout cela avait pu avoir un effet pygmalion ("je dis que tu es: tu es"). Qu'il allait mal à cause de ça aussi!
-Elle nous a parlé d'internat pour notre fils au collège pour qu'il s'identifie à un groupe d'enfant et qu'il prenne son indépendance (on le couve trop! ) et puis il serait protégé de nous!
-Et elle a dit de ne pas entraver le rôle du père, sur quoi on travaille déjà beaucoup mon mari et moi (j'ai tendance à m'interposer quand mon mari devient impressionnant: j'ai été battue pendant mon enfance et j'avoue que la violence est un problème pour moi)
-Elle a également dit qu'une bonne raclée de temps temps avait ses vertues! ça m'a tuée!
Je suis tellement abasourdie que je ne trouve pas les mots pour qualifier une telle incompétence, elle est censée être psychologue quand même.
Comme elle a l'air convaincue que le problème de notre fils c'est nous alors , nous avons décidé avec mon mari de la laisser sans occuper si elle est si maline.
Après tout si nous sommes cinglés ça ne pourra que lui faire du bien, dans le cas contraire elle finira vite par déchanter!
Elle trouve que ce n'est pas bien que nous soyons unis et proches mon mari et mes enfants., trop fusionnel!
Il faut qu'il coupe le cordon vous comprenez!
Seulement son collègue qui avait vu notre fils pour ses 6 ans disait la même chose, il prétendait même que si notre fils faisait pipi au lit c'était qu'on l'infantilisait. Il continue aujourd'hui encore...
Ses soeurs vont très bien pourtant, pourquoi nous acharnerions-nous sur notre fils?
Je suis ressortie en croyant que j'étais folle et que je cherchais des problèmes où il n'y en avait pas!
elle ne vit pas avec et comme elle me l'a si bien fait remarquer ce n'est pas sa mère (c'est pour ça qu'elle a un meilleur jugement que moi!) Certe, l'objectivité sur ses enfants n'étouffe pas les parents mais tout de même!
quand elle a insinué que ma famille et moi-même étions toxiques pour mon fils, je l'ai quand même remise sur calle en lui expliquant que ma mère n'avait eu une phase dépressive qu'une dizaine d'année quand j'étais petite et qu'elle allait tout à fait bien aujourd'hui et en particulier qaund on la voyait!
quand à mes qoeurs on ne les voit que quand elles vont bien (sinon elles ne veulent pas)
Alors "mer.."
J'en peu plus, c'est pas possible une telle incompétence!
On ne lui demande pas de nous faire un procès, on veut juste qu'ils aident notre fils à aller mieux .
Ils m'ont dit qu'un enfant ne pouvait pas être dépressif aussi jeune ou alors raison facteur environnemental sauf un très faible pourcentage. Je lui ai répondu que justement il fallait quand même garder ce pourcentage dans un petit coin de notre tête!
Je suis démontée, on dirait que le message de ptitbrune a anticipé ce qu'il allait se passer au C.M.P.
Clichés complets tout au long de l'entretien:
-Elle n'a pas hésité à commencer l'entretien en incriminant notre éducation et son environnement.
-La bipolarité, elle dit que celle-ci n'a jamais été établie chez les enfants! ArGGG!!!
-Le pire, elle a dit qu'a force de trimbaler notre enfant de spécialiste en spécialiste, il avait entendu beaucoup de mots et que tout cela avait pu avoir un effet pygmalion ("je dis que tu es: tu es"). Qu'il allait mal à cause de ça aussi!
-Elle nous a parlé d'internat pour notre fils au collège pour qu'il s'identifie à un groupe d'enfant et qu'il prenne son indépendance (on le couve trop! ) et puis il serait protégé de nous!
-Et elle a dit de ne pas entraver le rôle du père, sur quoi on travaille déjà beaucoup mon mari et moi (j'ai tendance à m'interposer quand mon mari devient impressionnant: j'ai été battue pendant mon enfance et j'avoue que la violence est un problème pour moi)
-Elle a également dit qu'une bonne raclée de temps temps avait ses vertues! ça m'a tuée!
Je suis tellement abasourdie que je ne trouve pas les mots pour qualifier une telle incompétence, elle est censée être psychologue quand même.
Comme elle a l'air convaincue que le problème de notre fils c'est nous alors , nous avons décidé avec mon mari de la laisser sans occuper si elle est si maline.
Après tout si nous sommes cinglés ça ne pourra que lui faire du bien, dans le cas contraire elle finira vite par déchanter!
Elle trouve que ce n'est pas bien que nous soyons unis et proches mon mari et mes enfants., trop fusionnel!
Il faut qu'il coupe le cordon vous comprenez!
Seulement son collègue qui avait vu notre fils pour ses 6 ans disait la même chose, il prétendait même que si notre fils faisait pipi au lit c'était qu'on l'infantilisait. Il continue aujourd'hui encore...
Ses soeurs vont très bien pourtant, pourquoi nous acharnerions-nous sur notre fils?
Je suis ressortie en croyant que j'étais folle et que je cherchais des problèmes où il n'y en avait pas!
elle ne vit pas avec et comme elle me l'a si bien fait remarquer ce n'est pas sa mère (c'est pour ça qu'elle a un meilleur jugement que moi!) Certe, l'objectivité sur ses enfants n'étouffe pas les parents mais tout de même!
quand elle a insinué que ma famille et moi-même étions toxiques pour mon fils, je l'ai quand même remise sur calle en lui expliquant que ma mère n'avait eu une phase dépressive qu'une dizaine d'année quand j'étais petite et qu'elle allait tout à fait bien aujourd'hui et en particulier qaund on la voyait!
quand à mes qoeurs on ne les voit que quand elles vont bien (sinon elles ne veulent pas)
Alors "mer.."
J'en peu plus, c'est pas possible une telle incompétence!
On ne lui demande pas de nous faire un procès, on veut juste qu'ils aident notre fils à aller mieux .
Ils m'ont dit qu'un enfant ne pouvait pas être dépressif aussi jeune ou alors raison facteur environnemental sauf un très faible pourcentage. Je lui ai répondu que justement il fallait quand même garder ce pourcentage dans un petit coin de notre tête!
fanfan- Tricycle
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Date d'inscription : 07/02/2010
Re: Parcours du combattant depuis ses 6 ans, il en a 10
Je me préfère ne pas donner mon opinion sur les CMP, CMPP CAMSP et autre du même genre, ça ne serait pas socialement correct...
Par contre, je connais des dizaines d'exemples, et il y en bien d'autres, montrant l'incompétence, d'une manière générale, (parce qu'il existe de petits miracles des fois) de ces professionnels là, ou du moins de leur coté très psychanalytique, et de leur ignorance des certaines patho ou problématiques...
Ils ont détruit de nombreux couples ou familles en incriminant systématiquement l'éducation, et la mère en général en prend pour son grade, et oui, nous sommes toutes abominablement fusionnelles...
Attention par contre aux pouvoirs qu'ils ont s'ils se mettent à penser que vous êtes vraiment des parents incompétents (signalement par exemple aux services sociaux)
J'ai fréquenté CAMSP (avec relativement de bonheur sur ce coup là, le psy n'était pas trop psychanalytique, n'accusait pas d'emblée les parents, leur faisaient confiance et j'ai pu, à force d'insistance quand même, avoir un diag officiel) puis transfert vers CMPP ou là par contre ... j'ai pris la fuite fiston sous le bras...
Visiblement cette personne n'est pas à même de vous aider, ne connait pas la problématique, donc ne perdez pas votre temps avec, ni celui de votre enfant, cherchez un interlocuteur compétent...
Bon courage...
Par contre, je connais des dizaines d'exemples, et il y en bien d'autres, montrant l'incompétence, d'une manière générale, (parce qu'il existe de petits miracles des fois) de ces professionnels là, ou du moins de leur coté très psychanalytique, et de leur ignorance des certaines patho ou problématiques...
Ils ont détruit de nombreux couples ou familles en incriminant systématiquement l'éducation, et la mère en général en prend pour son grade, et oui, nous sommes toutes abominablement fusionnelles...
Attention par contre aux pouvoirs qu'ils ont s'ils se mettent à penser que vous êtes vraiment des parents incompétents (signalement par exemple aux services sociaux)
J'ai fréquenté CAMSP (avec relativement de bonheur sur ce coup là, le psy n'était pas trop psychanalytique, n'accusait pas d'emblée les parents, leur faisaient confiance et j'ai pu, à force d'insistance quand même, avoir un diag officiel) puis transfert vers CMPP ou là par contre ... j'ai pris la fuite fiston sous le bras...
Visiblement cette personne n'est pas à même de vous aider, ne connait pas la problématique, donc ne perdez pas votre temps avec, ni celui de votre enfant, cherchez un interlocuteur compétent...
Bon courage...
Flocie- Grand-cycle
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Date d'inscription : 19/11/2009
Re: Parcours du combattant depuis ses 6 ans, il en a 10
Hello
Je ne pense pas que laisser un enfant dans les mains d'une personne qui ne se pose pas la question des troubles de l'humeur au vu du passé et des antécédants de ton fils soit une idée très pertinente, même si je convien tout à fait de l'intérêt économique de la chose. J'imagine qu'aller plus loin dans un diagnostic, cela va impliquer des déplacements et des psychiatres secteur 2 au moins, ce qui n'est pas très simple à gérer pour toi.
Maintenant, il faut regarder les choses en face, un trouble anxieux a été diagnostiqué, déjà ien que çà, çà élimine l'internat. C'est dur l'internat, les enfants ne sont pas tendres entre eux à cet âge. Et s'il y a un trouble anxieux et, admettons une trop grande fsion avec les parents, cela ne va pas aider. Il va avoir besoin de repères cet enfant perdu au milieu d'ado. Moi, les surveillants, sauf perle rare, je ne compte pas dessus pour obliger lesenfants à utiliser des mots pour communiquer.
Personnellement, j'accepte toujours en partie la responsabilité de mon éducation, rien que parce que je ne sais pas toujours gérer tout, c'est normal : je suis humaine.
Mais accepter de tout mettre sur le dos de l'éducation quand les troubles sont si grands, c'est un peu fort.
Je crois qu'il faille aller jusqu'au bout du diagnostic pour savoir, pour anticiper sur l'avenir, pour prendre les meilleures solutions au quotidien. On ne traite pas un problème d'éducation comme on traite une BPJ, je n'y crois pas. Quand je vois ma fille sauter à pieds joints sur la banquette alors que je suis dans le jardin, je me dis qu'un enfant classique, je l'attrape, je le fais descendre, je lui explique le danger et aussi qu'on ne provoque pas en se mettant en danger et punition pas sympa illico presto sur le champ (style corvée). Avec ma fille, non, si je fais çà, elle explose en plein vol ! Ce n'est pas de la provoc qu'elle me fait comme l'enfant classique, elle se sont des émotions qui débordent, il faut l'aider à évacuer en toute sécurité, ensuite on explique le danger, et la punition, c'est juste en cas de récidive (parce que bon quand même, cyclo où pas, elle ne doit pas se mettre en danger, surtout qu'elle n'a qu'un tempérament, elle peut !).
Non, il faut que tu te trouves un psy compétent pas trop loin et pas trop cher.
Tu sais un diagnostic, c'est 3 à 4 séances rapprochées. Souvent, tu peux demander à ce que les chèques ne soient pas tous encaissés le même mois.
Certes, tu manges des patates et des pâtes pendant un moment mais c'est l'avenir de ton enfant...
Un premier pas qui ne te demande qu'une dizaine de minutes gratuites : que donne la check-list de BPJ ? Suffisamment de oui pour que poser un vrai diagnostic soit utile ?
Je ne pense pas que laisser un enfant dans les mains d'une personne qui ne se pose pas la question des troubles de l'humeur au vu du passé et des antécédants de ton fils soit une idée très pertinente, même si je convien tout à fait de l'intérêt économique de la chose. J'imagine qu'aller plus loin dans un diagnostic, cela va impliquer des déplacements et des psychiatres secteur 2 au moins, ce qui n'est pas très simple à gérer pour toi.
Maintenant, il faut regarder les choses en face, un trouble anxieux a été diagnostiqué, déjà ien que çà, çà élimine l'internat. C'est dur l'internat, les enfants ne sont pas tendres entre eux à cet âge. Et s'il y a un trouble anxieux et, admettons une trop grande fsion avec les parents, cela ne va pas aider. Il va avoir besoin de repères cet enfant perdu au milieu d'ado. Moi, les surveillants, sauf perle rare, je ne compte pas dessus pour obliger lesenfants à utiliser des mots pour communiquer.
Personnellement, j'accepte toujours en partie la responsabilité de mon éducation, rien que parce que je ne sais pas toujours gérer tout, c'est normal : je suis humaine.
Mais accepter de tout mettre sur le dos de l'éducation quand les troubles sont si grands, c'est un peu fort.
Je crois qu'il faille aller jusqu'au bout du diagnostic pour savoir, pour anticiper sur l'avenir, pour prendre les meilleures solutions au quotidien. On ne traite pas un problème d'éducation comme on traite une BPJ, je n'y crois pas. Quand je vois ma fille sauter à pieds joints sur la banquette alors que je suis dans le jardin, je me dis qu'un enfant classique, je l'attrape, je le fais descendre, je lui explique le danger et aussi qu'on ne provoque pas en se mettant en danger et punition pas sympa illico presto sur le champ (style corvée). Avec ma fille, non, si je fais çà, elle explose en plein vol ! Ce n'est pas de la provoc qu'elle me fait comme l'enfant classique, elle se sont des émotions qui débordent, il faut l'aider à évacuer en toute sécurité, ensuite on explique le danger, et la punition, c'est juste en cas de récidive (parce que bon quand même, cyclo où pas, elle ne doit pas se mettre en danger, surtout qu'elle n'a qu'un tempérament, elle peut !).
Non, il faut que tu te trouves un psy compétent pas trop loin et pas trop cher.
Tu sais un diagnostic, c'est 3 à 4 séances rapprochées. Souvent, tu peux demander à ce que les chèques ne soient pas tous encaissés le même mois.
Certes, tu manges des patates et des pâtes pendant un moment mais c'est l'avenir de ton enfant...
Un premier pas qui ne te demande qu'une dizaine de minutes gratuites : que donne la check-list de BPJ ? Suffisamment de oui pour que poser un vrai diagnostic soit utile ?
sweetdy- Grand-bi
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Date d'inscription : 02/11/2009
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Re: Parcours du combattant depuis ses 6 ans, il en a 10
Houlala...
je comprends ton désarroi Fanfan, et j'avoue que les bras m'en tombent...
Etre aussi catégorique, ce n'est pas très aidant.
Tu n'es pas la seule à avoir vécu cela, et j'avoue que je croisais les doigts pour que cela ne se passe pas ainsi pour toi, j'espérais si fort que les choses avait changé!
Surtout ne doute pas trop de toi, essaye de regarder pragmatiquement les choses :
Dans une éduc ya toujours à redire... mais tous les enfants ne présentent pas des symptômes comme ça!
En plus, a force de côtoyer un enfant cyclo, je peux te dire que l'on devient TRÈS dysfonctionnel, et qu'en général pour redresser la barre, il faut se faire aider, ou super potasser...
(ou venir nous demander des tuyaux ;-) )
Le CMPP c'est associatif, par contre les CMPE c'est un bout d'hôpital. Ils sont donc plus au fait des nouveautés.
Vu la réaction du CMPP, tu vas perdre beaucoup de temps a regarder si oui ou non t'es une mère nulle ou pas, ou un peu...etc !!! sourire...
Ne te panique pas, nous avons d'autres solutions a te proposer :
Le mieux, a notre sens, car le plus efficace, est de consulter un spécialiste de la bipolarité infantile, tu as quelques noms dans ma première réponse.
Le spé saura tout de suite te donner le bon diagnostic,
> soit il est cyclo (il dira probablement bipolaire)
> soit il dira : pour le moment il y a juste tels troubles, et l'on ne peut pas se prononcer,
>ou encore il sera a même de te ré-orienter vers une maladie qui ressemble (Asperger, TDAH, BorderLine... etc etc)
Si tu n'as pas la possibilité d'aller consulter un spé :
tu peux essayer de te tourner vers le CMPE dont tu depends (ils ne diagnostiquent pas ou peu, mais ils commencent a accepter la cyclo infantile, et te prendront a priori mieux en charge que le CMPP)
Sinon, tu as également la possibilité de te tourner vers des psychologues TCC (Thérapie Comportementale et Cognitive)
La tu n'auras pas de diagnostic a priori (quoique...) mais elle va travailler sur son comportement, et sans forcément nommer son trouble, elle va au moins faire en sorte, que vous gériez les crises, de stabiliser un peu, d'améliorer vos rapports interpersonnels..
Bref c'est commencer la bonne thérapie sans diagnostic, et cette thérapie convient à pas mal de troubles... donc c'est tout benef.
Fais nous parvenir par MP ta région, je vais essayer de te degotter des adresses.
je te fais un gros bisous!
je comprends ton désarroi Fanfan, et j'avoue que les bras m'en tombent...
Etre aussi catégorique, ce n'est pas très aidant.
Tu n'es pas la seule à avoir vécu cela, et j'avoue que je croisais les doigts pour que cela ne se passe pas ainsi pour toi, j'espérais si fort que les choses avait changé!
Surtout ne doute pas trop de toi, essaye de regarder pragmatiquement les choses :
Dans une éduc ya toujours à redire... mais tous les enfants ne présentent pas des symptômes comme ça!
En plus, a force de côtoyer un enfant cyclo, je peux te dire que l'on devient TRÈS dysfonctionnel, et qu'en général pour redresser la barre, il faut se faire aider, ou super potasser...
(ou venir nous demander des tuyaux ;-) )
Le CMPP c'est associatif, par contre les CMPE c'est un bout d'hôpital. Ils sont donc plus au fait des nouveautés.
Vu la réaction du CMPP, tu vas perdre beaucoup de temps a regarder si oui ou non t'es une mère nulle ou pas, ou un peu...etc !!! sourire...
Ne te panique pas, nous avons d'autres solutions a te proposer :
Le mieux, a notre sens, car le plus efficace, est de consulter un spécialiste de la bipolarité infantile, tu as quelques noms dans ma première réponse.
Le spé saura tout de suite te donner le bon diagnostic,
> soit il est cyclo (il dira probablement bipolaire)
> soit il dira : pour le moment il y a juste tels troubles, et l'on ne peut pas se prononcer,
>ou encore il sera a même de te ré-orienter vers une maladie qui ressemble (Asperger, TDAH, BorderLine... etc etc)
Si tu n'as pas la possibilité d'aller consulter un spé :
tu peux essayer de te tourner vers le CMPE dont tu depends (ils ne diagnostiquent pas ou peu, mais ils commencent a accepter la cyclo infantile, et te prendront a priori mieux en charge que le CMPP)
Sinon, tu as également la possibilité de te tourner vers des psychologues TCC (Thérapie Comportementale et Cognitive)
La tu n'auras pas de diagnostic a priori (quoique...) mais elle va travailler sur son comportement, et sans forcément nommer son trouble, elle va au moins faire en sorte, que vous gériez les crises, de stabiliser un peu, d'améliorer vos rapports interpersonnels..
Bref c'est commencer la bonne thérapie sans diagnostic, et cette thérapie convient à pas mal de troubles... donc c'est tout benef.
Fais nous parvenir par MP ta région, je vais essayer de te degotter des adresses.
je te fais un gros bisous!
Re: Parcours du combattant depuis ses 6 ans, il en a 10
J'en ai reparlé avec mon mari et il pense comme moi que ce serait bien qu'il retourne voir son ancienne psychologue (comportementaliste justement).
Il accrochait bien avec elle et l'a réclamée, du coup, je ne me fais pas prier je l'appelle demain et j'annule le R.D.V. avec la psy du C.M.P. (qui est dépendant de l'hôpital).
Cependant mon mari pense que certes notre enfant est fragile émotionnellement mais qu'il ne faut pas dramatiser.
Que oui, on le couve trop, mais il l'a reconnu lui-même, c'est un cercle vicieux!
Pour lui, j'exagère.
Entre nous, je n'ai pas la force et l'énergie de me battre une fois de plus toute seule.
Mon mari a tendance à oublier que si ma grande fille a été diagnostiquée précoce et a évité le désintérressement scolaire et est super bien dans ses baskets à l'école c'est grâce à ce qu'il appelle mon "côté obsessionnel ".Et Dieu sait que ça demande de l'énergie.
Quand à ma fille cadette, nous avons eu la confirmation du bienfait et de l'importance de sa prise en charge précoce (à 3 ans et demi: peu conventionnel) pour trouble de langage et des symptômes similaires à une légère dysphasie! Elle passe de risque de CLIS à un C.P.qui devrait bien se passer, c'est pas rien!
Ce qui n'aurait jamais été si je n'étais pas "trop attentive "comme il dit!
J'en ai marre de me battre seule.
Nous avons convenu ensemble que j'essaye de ne pas faire déteindre mes angoisses par rapport à la suspition de bipolarité de mon fils. Ce qui, je pense (malgré tous mes efforts et ma bonne volonté) me sera certainement difficile. Il ressent tout.
Mon mari dit qu'il absorbe tout de moi et qu'il faut en gros que je me contrôle. Difficile quand on a l'impression de se battre contre des moulins à vent.
Du coup, mon état d'esprit actuel après avoir culpabilisé à mort , pleuré toute l'A.M. devant mon mari qui ne m'a pas épargnée (c'est beaucoup de ta faute...)après l'entretien avec le fameuse psy, j'en viens à la conclusion qu'il faut que je me calme pour le bien de tous.
Je n'abandonne pas pour autant, et je garde dans un coin de ma tête toutes les adresses et contacts que vous m'avez donné, car je suis sûre au fond de moi que mon mari sera obligé de s'y résigner quand la situation nous dépassera complètement malgré le suivi psychologique de notre enfant.( Ce que je n'espère pas: s'ils pouvaient avoir raison...)
Il est possible que je fasse une "fixette" mais mon mari ne se rend pas compte, il ne mesure pas ce qui est réellement en train de se jouer.
Dans le cas contraire , si toutes nos bonnes volontés et le dispositif mis en place permettent de remettre notre fils sur rail, je serais forcément la plus heureuse des mamans.
Mais il faut savoir qu'il a déjà été suivi pendant 2 ans chez celle où on va retourner, des résultats avaient cependant été obtenus pour nous aider comme vous dites à gérer les crises et surtout, je me sentais moins seule...
C'est pas facile mais je vais essayé de lâcher la pression au moins pour que mon fils soit moins stressé!
J'avais vu ce test de symptômes bipolarité juvénil et c'est justement parceque mon fils présentait pas mal de critères que je suis allée sur le forum.
Pour chacun, j'ai des exemples bien concrets, mais bon, je suis obsédée par la chose et ne doit pas l'oublier, je risquerais de finir par "toxiciser " sérieusement mon enfant, n'est-ce pas!!
C'est parceque les démarches et l'attention engagées pour mes filles ,pour d'autres raisons (expliquées ci-dessus),ont potées leur fruits et fait que mes filles s'épanouissent aujourd'hui, que malgré une pause que j'accorde à tout mon petit monde, je continuerai à veiller pour être à même de faire ce qu'il faudra au moment opportun.
Sans mon acharnement, mes filles ne seraient certainement pas aussi bien qu'aujourd'hui (et ça me rassure et me permet de ne pas perdre totalement confiance en mon jugement).
MErci pour tout, je vous tiens bien évidemment au courant de l'évolution avec son suivi psy.
Le faire diagnostiquer contre l'avis de tous est au-dessus de mes forces pour l'instant.Il faut que je recharge...
Il accrochait bien avec elle et l'a réclamée, du coup, je ne me fais pas prier je l'appelle demain et j'annule le R.D.V. avec la psy du C.M.P. (qui est dépendant de l'hôpital).
Cependant mon mari pense que certes notre enfant est fragile émotionnellement mais qu'il ne faut pas dramatiser.
Que oui, on le couve trop, mais il l'a reconnu lui-même, c'est un cercle vicieux!
Pour lui, j'exagère.
Entre nous, je n'ai pas la force et l'énergie de me battre une fois de plus toute seule.
Mon mari a tendance à oublier que si ma grande fille a été diagnostiquée précoce et a évité le désintérressement scolaire et est super bien dans ses baskets à l'école c'est grâce à ce qu'il appelle mon "côté obsessionnel ".Et Dieu sait que ça demande de l'énergie.
Quand à ma fille cadette, nous avons eu la confirmation du bienfait et de l'importance de sa prise en charge précoce (à 3 ans et demi: peu conventionnel) pour trouble de langage et des symptômes similaires à une légère dysphasie! Elle passe de risque de CLIS à un C.P.qui devrait bien se passer, c'est pas rien!
Ce qui n'aurait jamais été si je n'étais pas "trop attentive "comme il dit!
J'en ai marre de me battre seule.
Nous avons convenu ensemble que j'essaye de ne pas faire déteindre mes angoisses par rapport à la suspition de bipolarité de mon fils. Ce qui, je pense (malgré tous mes efforts et ma bonne volonté) me sera certainement difficile. Il ressent tout.
Mon mari dit qu'il absorbe tout de moi et qu'il faut en gros que je me contrôle. Difficile quand on a l'impression de se battre contre des moulins à vent.
Du coup, mon état d'esprit actuel après avoir culpabilisé à mort , pleuré toute l'A.M. devant mon mari qui ne m'a pas épargnée (c'est beaucoup de ta faute...)après l'entretien avec le fameuse psy, j'en viens à la conclusion qu'il faut que je me calme pour le bien de tous.
Je n'abandonne pas pour autant, et je garde dans un coin de ma tête toutes les adresses et contacts que vous m'avez donné, car je suis sûre au fond de moi que mon mari sera obligé de s'y résigner quand la situation nous dépassera complètement malgré le suivi psychologique de notre enfant.( Ce que je n'espère pas: s'ils pouvaient avoir raison...)
Il est possible que je fasse une "fixette" mais mon mari ne se rend pas compte, il ne mesure pas ce qui est réellement en train de se jouer.
Dans le cas contraire , si toutes nos bonnes volontés et le dispositif mis en place permettent de remettre notre fils sur rail, je serais forcément la plus heureuse des mamans.
Mais il faut savoir qu'il a déjà été suivi pendant 2 ans chez celle où on va retourner, des résultats avaient cependant été obtenus pour nous aider comme vous dites à gérer les crises et surtout, je me sentais moins seule...
C'est pas facile mais je vais essayé de lâcher la pression au moins pour que mon fils soit moins stressé!
J'avais vu ce test de symptômes bipolarité juvénil et c'est justement parceque mon fils présentait pas mal de critères que je suis allée sur le forum.
Pour chacun, j'ai des exemples bien concrets, mais bon, je suis obsédée par la chose et ne doit pas l'oublier, je risquerais de finir par "toxiciser " sérieusement mon enfant, n'est-ce pas!!
C'est parceque les démarches et l'attention engagées pour mes filles ,pour d'autres raisons (expliquées ci-dessus),ont potées leur fruits et fait que mes filles s'épanouissent aujourd'hui, que malgré une pause que j'accorde à tout mon petit monde, je continuerai à veiller pour être à même de faire ce qu'il faudra au moment opportun.
Sans mon acharnement, mes filles ne seraient certainement pas aussi bien qu'aujourd'hui (et ça me rassure et me permet de ne pas perdre totalement confiance en mon jugement).
MErci pour tout, je vous tiens bien évidemment au courant de l'évolution avec son suivi psy.
Le faire diagnostiquer contre l'avis de tous est au-dessus de mes forces pour l'instant.Il faut que je recharge...
fanfan- Tricycle
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Re: Parcours du combattant depuis ses 6 ans, il en a 10
C'est quoi par "mp"? Pour vous transmettre ma région?
Fanfan
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Re: Parcours du combattant depuis ses 6 ans, il en a 10
J'ai oublié: l'internat, c'est clair que c'est inconcevable la sécurité affective de notre cocon familliale est je pense vitale pour lui.
Il faut juste qu'on le laisse faire davantage de choses seul...
Elle était vraiment à côté de la plaque!
Il faut juste qu'on le laisse faire davantage de choses seul...
Elle était vraiment à côté de la plaque!
fanfan- Tricycle
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Re: Parcours du combattant depuis ses 6 ans, il en a 10
hello
mp, c'est "message personnel", l'icône en bas en dessous de l'avatar de chacun.
mp, c'est "message personnel", l'icône en bas en dessous de l'avatar de chacun.
sweetdy- Grand-bi
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Re: Parcours du combattant depuis ses 6 ans, il en a 10
hello
Allez, passe à autre chose que ce rdv raté. Pense à cette comportementaliste, au fait qu'elle doit apprendre à ton fils à gérer ses émotions, à les faire sortir avec des mots posés et non des 1001 manières qu'il a pu trouver jusqu'ici.
Dans un couple, il y a celui qui part le premier sur un chemin et celui qui le suit. Bon ben là, tu sais qui est celui qui suit, mais c'est normal de ne pas avancer à la même vitesse, ce n'est pas grave. L'essentiel est que l'idée des soins soit acceptée, le reste, chacun son rythme.
Allez, tu veux voir comme c'est partout pareil ? Ben voilà, il y a deux mois, j'ai dit à mon mari que notre fille commençait à avoir des cycles de cyclo, c'est passé à l'as, élucubration d'une mère cyclo en plein mixte. Et là, on a été au collège, on s'en est pris plein la figure et le lendemain, il avait pris rdv chez la psy de ma fille sans me prévenir juste pour le suivi habituel. Intérieurement, j'ai ri car en ce moment elle n'en a pas besoin de ce suivi ! Elle se porte bien, elle a juste besoin qu'on lui tienne la culotte à l'école. Bon, on a causé, je lui imposé la demande d'un nouveau diagnostic mais quand même il m'a dit que ce n'est pas ma fille qui avait des cycles, que ma fille suivait les miens (ce qui n'est pas si faux mais pas si vrai je crois). Pffff, s'il fallait attendre d'être en phase sur ces sujets, on ne ferait jamais rien. PtitBrune pourrait t'en raconter d'autres des comme çà. Cà marche comme çà, il faut faire avec et ne pas faire naître une tension pour un fonctionnement normal dans un couple.
Courage et patience.
Allez, passe à autre chose que ce rdv raté. Pense à cette comportementaliste, au fait qu'elle doit apprendre à ton fils à gérer ses émotions, à les faire sortir avec des mots posés et non des 1001 manières qu'il a pu trouver jusqu'ici.
Dans un couple, il y a celui qui part le premier sur un chemin et celui qui le suit. Bon ben là, tu sais qui est celui qui suit, mais c'est normal de ne pas avancer à la même vitesse, ce n'est pas grave. L'essentiel est que l'idée des soins soit acceptée, le reste, chacun son rythme.
Allez, tu veux voir comme c'est partout pareil ? Ben voilà, il y a deux mois, j'ai dit à mon mari que notre fille commençait à avoir des cycles de cyclo, c'est passé à l'as, élucubration d'une mère cyclo en plein mixte. Et là, on a été au collège, on s'en est pris plein la figure et le lendemain, il avait pris rdv chez la psy de ma fille sans me prévenir juste pour le suivi habituel. Intérieurement, j'ai ri car en ce moment elle n'en a pas besoin de ce suivi ! Elle se porte bien, elle a juste besoin qu'on lui tienne la culotte à l'école. Bon, on a causé, je lui imposé la demande d'un nouveau diagnostic mais quand même il m'a dit que ce n'est pas ma fille qui avait des cycles, que ma fille suivait les miens (ce qui n'est pas si faux mais pas si vrai je crois). Pffff, s'il fallait attendre d'être en phase sur ces sujets, on ne ferait jamais rien. PtitBrune pourrait t'en raconter d'autres des comme çà. Cà marche comme çà, il faut faire avec et ne pas faire naître une tension pour un fonctionnement normal dans un couple.
Courage et patience.
sweetdy- Grand-bi
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Re: Parcours du combattant depuis ses 6 ans, il en a 10
Oui, moi aussi j'ai réfléchie a la solution de l'internat.
Il me semble que cela peut être bien QUE si l'enfant le souhaite et le demande.
Et c'est également pour des enfants plus grands qui sont moins fragile qu'en début d'ado.
Mon fils m'avait dit, que cela lui faisait peur car il ne savait pas comment il pourrait gérer ses humeurs tout seul loin de nous.
Mais il était diagnostiqué, et était capable de dire précisément le niveau de son humeur (beaucoup sont étonnant a ce sujet!!!)
De toute façon, avant d'envisager une autre scolarité, il me semble qu'il faut déjà débroussailler le terrain diagnostic et psycho-éduc...
Tiens une bonne piste c'est de noter au jour le jour et commencer a regarder comment varient ses humeurs... avec un tableau sur quelques mois ça permet de voir les variations et c'est tangible!!!
Tu notes sur une échelle de +5 à -5 sont humeur du jour (parfois ça peut varier plusieurs fois dans la journée... mais deja un point tous les jours ça va te donner une bonne idée)
bisatoi
Il me semble que cela peut être bien QUE si l'enfant le souhaite et le demande.
Et c'est également pour des enfants plus grands qui sont moins fragile qu'en début d'ado.
Mon fils m'avait dit, que cela lui faisait peur car il ne savait pas comment il pourrait gérer ses humeurs tout seul loin de nous.
Mais il était diagnostiqué, et était capable de dire précisément le niveau de son humeur (beaucoup sont étonnant a ce sujet!!!)
De toute façon, avant d'envisager une autre scolarité, il me semble qu'il faut déjà débroussailler le terrain diagnostic et psycho-éduc...
Tiens une bonne piste c'est de noter au jour le jour et commencer a regarder comment varient ses humeurs... avec un tableau sur quelques mois ça permet de voir les variations et c'est tangible!!!
Tu notes sur une échelle de +5 à -5 sont humeur du jour (parfois ça peut varier plusieurs fois dans la journée... mais deja un point tous les jours ça va te donner une bonne idée)
bisatoi
Re: Parcours du combattant depuis ses 6 ans, il en a 10
hello
Pour le tableau d'humeur, chez les adultes, mon psy demande de noter le point le plus bas de la journée et le point le plus hait et de les relier avec un trait.
Pour le tableau d'humeur, chez les adultes, mon psy demande de noter le point le plus bas de la journée et le point le plus hait et de les relier avec un trait.
sweetdy- Grand-bi
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Date d'inscription : 02/11/2009
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Localisation : centre
Re: Parcours du combattant depuis ses 6 ans, il en a 10
Coucou tout le monde,
J'ai pris un RDV pour notre fils le 9 mars (pas de date dispo. avant).
L'orthophoniste qui s'est accupée de mes 3 enfants pense qu'il a des dificulltés attentitonnelles , une précocité probable et qu'en effet, il a peut-être bien une tendance cyclothymique.
Je me sens beaucoup soutenue par cette professionnelle hors norme qui va de conférences en conférences et de congrès en congrès.
Elle m'a demandé l'autorisation d'en toucher deux mots à des spécialistes lors d'une conférences à venir (sous réserve que'elle ai l'opportunité de le faire!). Je lui ai bien évidemment donné le feu vert. Personne ne connait mieux qu'elle mes enfants et les difficultés que ma famille a rencontrées.
Je n'ai donc rien à perdre.
Je vous tiens au courant...
Merci à tous, à bientôt.
J'ai pris un RDV pour notre fils le 9 mars (pas de date dispo. avant).
L'orthophoniste qui s'est accupée de mes 3 enfants pense qu'il a des dificulltés attentitonnelles , une précocité probable et qu'en effet, il a peut-être bien une tendance cyclothymique.
Je me sens beaucoup soutenue par cette professionnelle hors norme qui va de conférences en conférences et de congrès en congrès.
Elle m'a demandé l'autorisation d'en toucher deux mots à des spécialistes lors d'une conférences à venir (sous réserve que'elle ai l'opportunité de le faire!). Je lui ai bien évidemment donné le feu vert. Personne ne connait mieux qu'elle mes enfants et les difficultés que ma famille a rencontrées.
Je n'ai donc rien à perdre.
Je vous tiens au courant...
Merci à tous, à bientôt.
fanfan- Tricycle
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Date d'inscription : 07/02/2010
Re: Parcours du combattant depuis ses 6 ans, il en a 10
OUPS!J'ai oublié de préciser:Le RDV pris est chez son ancienne psy. comportementaliste...
De plus l'orthophoniste est proche et connaît bien cette psy. ce qui est évidemment un atout.
Bises à tous
De plus l'orthophoniste est proche et connaît bien cette psy. ce qui est évidemment un atout.
Bises à tous
fanfan- Tricycle
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sweetdy- Grand-bi
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Localisation : centre
Re: Parcours du combattant depuis ses 6 ans, il en a 10
Je relis ton message,
et je vois beaucoup de culpabilisation!
Couver trop un enfant, c'est possible, mais si cet enfant est fragile, je trouve cela assez normal de la part d'une mère. Et bien souvent ces "affreuses mères couveuses" avaient senti avant tous le monde que l'enfant présentait des faiblesses, des inadaptations...
Moi je le vois comme une conséquence et non une cause!
Essayer de moins t'angoisser, soit, effectivement c'est important, comment vas-tu faire concrètement pour y arriver?
Je sais une chose de mon expérience, c'est que tant que l'on ne sait pas exactement ce qu'il y a, c'est à dire tant que l'on obtient pas un diagnostic clair, je vois mal comment tu peux dé-stresser.
Car pour l'instant tu te bats contre des notions très floues:
> faire une fixette
Ce n'est pas une cause, c'est une conséquence. Tu te fixes sur le problème de bipolarité, parce qu'il te parait être le plus probable (c'est normal. nous aussi nous nous sommes fixé a un moment!)
Tant que tu n'auras pas de raisons plus valable, tu resteras fixée la dessus c'est humain.
Tu sais, moi aussi on me disait, tu te fais des films, tu te polarises sur un truc... moi j'appelle ça de la persévérance. Car retourne la question : si ce n'est pas de la bipolarité qu'est-ce que ça serait?
Cette psychologue l'a suivi 2 ans, quels ont été les résultats? les mieux?
Peut-elle a ton avis (au fond de toi-même) apporter d'autres choses qu'elle n'a pas fait durant ces 2 ans (c'est long!)
Ecoute, fais toi confiance, laisse parler, tu es SA MÈRE, toi seule connait ton enfant, si tu sens qu'il y a autre chose, creuse cette piste... tu as le site Bicycle pour t'y aider.
> Toxiciser mon enfant.
Tu sais, a Bicycle, nous détestons cette notion, tu n'es pas une substance nocive, tu es sa mère! Bien sur tu peux mal-faire, te tromper... mais regarde, dans un tas de famille qui fonctionne bien, les parents se trompent également, sans pour autant déclencher des symptômes comme tu les décrits!
Cette notion de personne toxique est compliquée, et souvent source de cassure entre les gens.
Une maman, même dysfonctionnelle est la meilleure personne pour son enfant. Attend, tu ne bats pas ton enfant, tu lui donnes à manger, tu remues ciel et terre pour l'aider.. etc.
Ne doute pas de toi, tu sais, suis ton instinct!
Si cela peut te redonner des forces : Que risques tu à le faire diagnostiquer?
Je te propose de lire la fiche sur le diagnotic:
http://www.bicycle-asso.org/cyclothymie/Diagnostic-cyclothymie.php
Quoiqu'il arrive, quoique tu décides, tiens nous au courant,nous sommes là pour t'aider et te soutenir!!!
gros bisous
Amélie
et je vois beaucoup de culpabilisation!
Couver trop un enfant, c'est possible, mais si cet enfant est fragile, je trouve cela assez normal de la part d'une mère. Et bien souvent ces "affreuses mères couveuses" avaient senti avant tous le monde que l'enfant présentait des faiblesses, des inadaptations...
Moi je le vois comme une conséquence et non une cause!
Essayer de moins t'angoisser, soit, effectivement c'est important, comment vas-tu faire concrètement pour y arriver?
Je sais une chose de mon expérience, c'est que tant que l'on ne sait pas exactement ce qu'il y a, c'est à dire tant que l'on obtient pas un diagnostic clair, je vois mal comment tu peux dé-stresser.
Car pour l'instant tu te bats contre des notions très floues:
> faire une fixette
Ce n'est pas une cause, c'est une conséquence. Tu te fixes sur le problème de bipolarité, parce qu'il te parait être le plus probable (c'est normal. nous aussi nous nous sommes fixé a un moment!)
Tant que tu n'auras pas de raisons plus valable, tu resteras fixée la dessus c'est humain.
Tu sais, moi aussi on me disait, tu te fais des films, tu te polarises sur un truc... moi j'appelle ça de la persévérance. Car retourne la question : si ce n'est pas de la bipolarité qu'est-ce que ça serait?
Cette psychologue l'a suivi 2 ans, quels ont été les résultats? les mieux?
Peut-elle a ton avis (au fond de toi-même) apporter d'autres choses qu'elle n'a pas fait durant ces 2 ans (c'est long!)
Ecoute, fais toi confiance, laisse parler, tu es SA MÈRE, toi seule connait ton enfant, si tu sens qu'il y a autre chose, creuse cette piste... tu as le site Bicycle pour t'y aider.
> Toxiciser mon enfant.
Tu sais, a Bicycle, nous détestons cette notion, tu n'es pas une substance nocive, tu es sa mère! Bien sur tu peux mal-faire, te tromper... mais regarde, dans un tas de famille qui fonctionne bien, les parents se trompent également, sans pour autant déclencher des symptômes comme tu les décrits!
Cette notion de personne toxique est compliquée, et souvent source de cassure entre les gens.
Une maman, même dysfonctionnelle est la meilleure personne pour son enfant. Attend, tu ne bats pas ton enfant, tu lui donnes à manger, tu remues ciel et terre pour l'aider.. etc.
Ne doute pas de toi, tu sais, suis ton instinct!
Si cela peut te redonner des forces : Que risques tu à le faire diagnostiquer?
Je te propose de lire la fiche sur le diagnotic:
http://www.bicycle-asso.org/cyclothymie/Diagnostic-cyclothymie.php
Quoiqu'il arrive, quoique tu décides, tiens nous au courant,nous sommes là pour t'aider et te soutenir!!!
gros bisous
Amélie
Dernière édition par ptitbrune le Mar 19 Avr - 11:40, édité 1 fois (Raison : MAJ liens)
Re: Parcours du combattant depuis ses 6 ans, il en a 10
Bonjour,
Merci encore pour votre soutien, je n'aurais jamais pensé trouver un tel réconfort sur un forum. Vous êtes vraiment une super équipe.
Pour répondre au dernier message.
C'est vrai que tant que je ne saurais pas de quoi "souffre "mon fils, cesser de s'angoisser quand il est dans ses mauvaises périodes risque d'être difficile.
Pour y parrer un maximum malgré tout, je vais continuer à suivre une psychothérapie depuis 7 ans bientôt (pas à cause de mon fils mais pour éviter que mon passé entâche mon présent et mon futur avec mes enfants et mon mari). Je la revois début mars (elle était en congé maternité). Ca me fera sans doute du bien à défaut de trouver une solution dans l'immédiat.
Pour répondre à ta question:
C'est difficile pour moi de faire diagnotiquer mon fils pour de multiples raisons:
-Il faut vraiment que la situation avec notre fils arrive à des excès pour que mon mari reconnaisse un minimum et qu 'il dise: "c'est vrai il est très sensible et il est excessif. Il est fragile voilà tout, mais bon il ira voir sa psy et on verra ce qu'elle dit!"
Aller à l'encontre de mon mari est inconcevable et il lui faudra certainement plus de temps qu'à moi pour assimiler cette possibilité (même s'il connait les facteurs de risque familliaux). Il faut déjà qu'il assimile le fait que ma soeur soit reconnue bipolaire et que c'est une maladie même s'il n'a jamais douté un instant de la fragilité psy de mes soeurs et de ma mère. C'est compliqué...
-Je suis partagée entre la crainte de pousser mon fils vers ce diagnostic de peur qu'on l'enferme dans cette bipolarité jeune avec tout ce que cela entraîne: possibilité de médication (son cerveau n'est pas fini de faire), disputes avec mon mari parcqu'il m'en voudra de l'avoir fait diagnostiquer et d'être certainement à l'origine de cette transmission génétique (même si c'est inconscient).
-Peur de se tromper sur le diagnostic même si au fond de moi je sens bien qu'il y a un problème...
Parfois j'ai vraiment l'impression de me m'être fait des films et d'avoir exagéré les choses quand il va mieux. Il faut que l'enfer recommence pour me remettre au pied du mur et me dire que c'est pas possible, je ne suis pas folle, il ne va vraiment pas bien et il n'a vraiment pas des comportements normaux dans ces périodes là (excessif dans tout les sens, hyper émotif etc...).
Quand à sa psy qu'il a eu pendant environ 2 ans par intermittence (quand ça allait mieux elle finissait par ne plus le voir et le revoyait dès qu'il allait de nouveau mal). Elle nous a aidé en nous soutenant tant nous que notre fils.
Elle fonctionnait beaucoup avec de contrats qu'elle passait avec lui et il acceptait bien.
Le courant passe bien entre eux deux ce qui n'est pas négligeable et elle ne doute pas une seconde du bien être de notre fils au sein de notre famille.
En plus, elle connaît l'orthophoniste qui est également très attentive et ouverte sur les hypothèses concernant le mal être de notre fils, ce qui ne gâche rien.
J'ai confiance en elle et ses capacités, c'est essentiel pour bien aider notre fils.
A l'époque elle m'avait souvent posé la question sur les antécédents familliaux, mais j'avais été assez discrète. Avec les nouvelles récentes concernant ma soeur (diagnostique de la bipolarité), je pense que nous avancerons avec cette psy.
Il faut savoir qu'elle ne me faisait pas payer la somme due par séance, elle nous avait fait un prix pour que notre fils puisse accéder à son aide professionnelle et ça pour moi, ça veut dire qu'elle fait davantage son travail par passion que par l'intérêt car elle ne manque pas de client!
Je ne pense pas être dysfonctionnelle ( enfin, l'objectivité ne m'étouffe pas!) C'est vrai, je ne bats pas mes enfants même s'il m'est arrivé de leur donner quelques fessés depuis qu'il sont nés !
Il faut savoir que j'ai la violence en horreur car j'ai été battue par mon beau-père et parfois mal traitée par ma mère quand elle faisait ses crises de nerfs ou de folie sur nous.
C'est pour ces raisons que j'ai du mal à laisser mon mari intervenir physiquement sur mon fils même quand notre fils pousse le bouchon vraiment loin.
Mais bon, parfois, nous n'avons pas le choix, surtout quand il s'agit de réussir à le séparer de sa soeur sur qui il s'est jeté (pas trop fréquemment heureusement: j' avorte le phénomène avant qu'il n' arrive, je reconnais les signes de ses pétages de plombs! qui restent maîtrisables.)
Je n'en reviens pas d'être autant soutenue par votre équipe. C'est vraiment important de ne pas se sentir seule et surtout comprise.
Mon fils va mieux en ce moment même si l'insolence bat son plein, mais je préfère ça qu'il soit malheureux et fatigué en permanence.
Le problème c'est qu'on obtient toujours un RDV chez la psy ou autre dès qu'il va mieux (délais de RDV oblige).
Aujourdh'ui, j'ai comme quand ça va mieux l'impression d'exagérer la situation, c'est terrible ce yoyo psychologique que je vis toute l'année.
Il vient à l'instant de s'exciter en jetant une petite chaise plastique en l'air parceque sa soeur ne voulait plus jouer avec lui, en hurlant et en pleurant. Je ne sais pas si ça arrive à tous les enfants ce genre de comportement mais mes filles ne font jamais des choses pareilles.
C'est peut-être les garçons?
Il s'est battu à l'école de ce qu'il m'a dit il a eu le dessus et comme il m'a expliqué ça ressemblait à de l'acharnement (l'autre par terre il continuait à lui sauter dessus) Les copains l'ont séparé pour qu'il arrête.
Il faut savoir qu'il a beaucoup de mal à se défendre en tant normal, et que nous lui avons fortement donné l'autorisation (ces derniers temps, car il subissait trop) de le faire en accord avec la maîtresse.
J'étais plutôt contente pour lui qu'il ai enfin réussit à se défendre.
Mais bon: Dois-je préférer un enfant qui subit ou un enfant qui risque vraiment de faire mal car il ne se contrôle pas? Il n'a pas de demi-mesure, c'est terrible...
J'espère que mon message n'est pas trop long.
Merci de l'attention que vous me portez,
Fanfan
Le point positif, c'est que ses mauvaises passes ne se font plus ressentir sur ses résultats scolaires et ça (même si c'est fragile) c'est un grand pas et un grand soulagement.
Je suis déjà allée voir cette fiche diagnostique. Voulez-vous que je vous dise ce qu'il en est pour mon fils?
MErci pour tout, grosses bises.
fanfan
Merci encore pour votre soutien, je n'aurais jamais pensé trouver un tel réconfort sur un forum. Vous êtes vraiment une super équipe.
Pour répondre au dernier message.
C'est vrai que tant que je ne saurais pas de quoi "souffre "mon fils, cesser de s'angoisser quand il est dans ses mauvaises périodes risque d'être difficile.
Pour y parrer un maximum malgré tout, je vais continuer à suivre une psychothérapie depuis 7 ans bientôt (pas à cause de mon fils mais pour éviter que mon passé entâche mon présent et mon futur avec mes enfants et mon mari). Je la revois début mars (elle était en congé maternité). Ca me fera sans doute du bien à défaut de trouver une solution dans l'immédiat.
Pour répondre à ta question:
C'est difficile pour moi de faire diagnotiquer mon fils pour de multiples raisons:
-Il faut vraiment que la situation avec notre fils arrive à des excès pour que mon mari reconnaisse un minimum et qu 'il dise: "c'est vrai il est très sensible et il est excessif. Il est fragile voilà tout, mais bon il ira voir sa psy et on verra ce qu'elle dit!"
Aller à l'encontre de mon mari est inconcevable et il lui faudra certainement plus de temps qu'à moi pour assimiler cette possibilité (même s'il connait les facteurs de risque familliaux). Il faut déjà qu'il assimile le fait que ma soeur soit reconnue bipolaire et que c'est une maladie même s'il n'a jamais douté un instant de la fragilité psy de mes soeurs et de ma mère. C'est compliqué...
-Je suis partagée entre la crainte de pousser mon fils vers ce diagnostic de peur qu'on l'enferme dans cette bipolarité jeune avec tout ce que cela entraîne: possibilité de médication (son cerveau n'est pas fini de faire), disputes avec mon mari parcqu'il m'en voudra de l'avoir fait diagnostiquer et d'être certainement à l'origine de cette transmission génétique (même si c'est inconscient).
-Peur de se tromper sur le diagnostic même si au fond de moi je sens bien qu'il y a un problème...
Parfois j'ai vraiment l'impression de me m'être fait des films et d'avoir exagéré les choses quand il va mieux. Il faut que l'enfer recommence pour me remettre au pied du mur et me dire que c'est pas possible, je ne suis pas folle, il ne va vraiment pas bien et il n'a vraiment pas des comportements normaux dans ces périodes là (excessif dans tout les sens, hyper émotif etc...).
Quand à sa psy qu'il a eu pendant environ 2 ans par intermittence (quand ça allait mieux elle finissait par ne plus le voir et le revoyait dès qu'il allait de nouveau mal). Elle nous a aidé en nous soutenant tant nous que notre fils.
Elle fonctionnait beaucoup avec de contrats qu'elle passait avec lui et il acceptait bien.
Le courant passe bien entre eux deux ce qui n'est pas négligeable et elle ne doute pas une seconde du bien être de notre fils au sein de notre famille.
En plus, elle connaît l'orthophoniste qui est également très attentive et ouverte sur les hypothèses concernant le mal être de notre fils, ce qui ne gâche rien.
J'ai confiance en elle et ses capacités, c'est essentiel pour bien aider notre fils.
A l'époque elle m'avait souvent posé la question sur les antécédents familliaux, mais j'avais été assez discrète. Avec les nouvelles récentes concernant ma soeur (diagnostique de la bipolarité), je pense que nous avancerons avec cette psy.
Il faut savoir qu'elle ne me faisait pas payer la somme due par séance, elle nous avait fait un prix pour que notre fils puisse accéder à son aide professionnelle et ça pour moi, ça veut dire qu'elle fait davantage son travail par passion que par l'intérêt car elle ne manque pas de client!
Je ne pense pas être dysfonctionnelle ( enfin, l'objectivité ne m'étouffe pas!) C'est vrai, je ne bats pas mes enfants même s'il m'est arrivé de leur donner quelques fessés depuis qu'il sont nés !
Il faut savoir que j'ai la violence en horreur car j'ai été battue par mon beau-père et parfois mal traitée par ma mère quand elle faisait ses crises de nerfs ou de folie sur nous.
C'est pour ces raisons que j'ai du mal à laisser mon mari intervenir physiquement sur mon fils même quand notre fils pousse le bouchon vraiment loin.
Mais bon, parfois, nous n'avons pas le choix, surtout quand il s'agit de réussir à le séparer de sa soeur sur qui il s'est jeté (pas trop fréquemment heureusement: j' avorte le phénomène avant qu'il n' arrive, je reconnais les signes de ses pétages de plombs! qui restent maîtrisables.)
Je n'en reviens pas d'être autant soutenue par votre équipe. C'est vraiment important de ne pas se sentir seule et surtout comprise.
Mon fils va mieux en ce moment même si l'insolence bat son plein, mais je préfère ça qu'il soit malheureux et fatigué en permanence.
Le problème c'est qu'on obtient toujours un RDV chez la psy ou autre dès qu'il va mieux (délais de RDV oblige).
Aujourdh'ui, j'ai comme quand ça va mieux l'impression d'exagérer la situation, c'est terrible ce yoyo psychologique que je vis toute l'année.
Il vient à l'instant de s'exciter en jetant une petite chaise plastique en l'air parceque sa soeur ne voulait plus jouer avec lui, en hurlant et en pleurant. Je ne sais pas si ça arrive à tous les enfants ce genre de comportement mais mes filles ne font jamais des choses pareilles.
C'est peut-être les garçons?
Il s'est battu à l'école de ce qu'il m'a dit il a eu le dessus et comme il m'a expliqué ça ressemblait à de l'acharnement (l'autre par terre il continuait à lui sauter dessus) Les copains l'ont séparé pour qu'il arrête.
Il faut savoir qu'il a beaucoup de mal à se défendre en tant normal, et que nous lui avons fortement donné l'autorisation (ces derniers temps, car il subissait trop) de le faire en accord avec la maîtresse.
J'étais plutôt contente pour lui qu'il ai enfin réussit à se défendre.
Mais bon: Dois-je préférer un enfant qui subit ou un enfant qui risque vraiment de faire mal car il ne se contrôle pas? Il n'a pas de demi-mesure, c'est terrible...
J'espère que mon message n'est pas trop long.
Merci de l'attention que vous me portez,
Fanfan
Le point positif, c'est que ses mauvaises passes ne se font plus ressentir sur ses résultats scolaires et ça (même si c'est fragile) c'est un grand pas et un grand soulagement.
Je suis déjà allée voir cette fiche diagnostique. Voulez-vous que je vous dise ce qu'il en est pour mon fils?
MErci pour tout, grosses bises.
fanfan
fanfan- Tricycle
- Messages : 44
Date d'inscription : 07/02/2010
Re: Parcours du combattant depuis ses 6 ans, il en a 10
fanfan a écrit:Bonjour,
Merci encore pour votre soutien, je n'aurais jamais pensé trouver un tel réconfort sur un forum. Vous êtes vraiment une super équipe.
Pour répondre au dernier message.
C'est vrai que tant que je ne saurais pas de quoi "souffre "mon fils, cesser de s'angoisser quand il est dans ses mauvaises périodes risque d'être difficile.
Pour y parrer un maximum malgré tout, je vais continuer à suivre une psychothérapie depuis 7 ans bientôt (pas à cause de mon fils mais pour éviter que mon passé entâche mon présent et mon futur avec mes enfants et mon mari). Je la revois début mars (elle était en congé maternité). Ca me fera sans doute du bien à défaut de trouver une solution dans l'immédiat.
Pour répondre à ta question:
C'est difficile pour moi de faire diagnotiquer mon fils pour de multiples raisons:
-Il faut vraiment que la situation avec notre fils arrive à des excès pour que mon mari reconnaisse un minimum et qu 'il dise: "c'est vrai il est très sensible et il est excessif. Il est fragile voilà tout, mais bon il ira voir sa psy et on verra ce qu'elle dit!"
Aller à l'encontre de mon mari est inconcevable et il lui faudra certainement plus de temps qu'à moi pour assimiler cette possibilité (même s'il connait les facteurs de risque familliaux). Il faut déjà qu'il assimile le fait que ma soeur soit reconnue bipolaire et que c'est une maladie même s'il n'a jamais douté un instant de la fragilité psy de mes soeurs et de ma mère. C'est compliqué...
Et bien devine quoi... On a TOUTES fait ça... c'est du lard ou du cochon... ais-je eut la Berlue...
Et la crise revient inéluctablement....de plus en plus forte.
Tu sais, même pris en charge, ma famille a mis super du temps avant d'accepter... Mon fils a pris son médocs, ils me disaient tous, "ben ça change rien", ils étaient très suspicieux.... et puis un jour il a oublié le médoc... et là ils se sont coltiné le fiston insupportable... 1 fois, 2 fois.... je crois enfin qu'ils sont ok pour le diagnostic...rire!
Et puis mon fils lui ne doute pas... lol!
-Je suis partagée entre la crainte de pousser mon fils vers ce diagnostic de peur qu'on l'enferme dans cette bipolarité jeune avec tout ce que cela entraîne: possibilité de médication (son cerveau n'est pas fini de faire), disputes avec mon mari parcqu'il m'en voudra de l'avoir fait diagnostiquer et d'être certainement à l'origine de cette transmission génétique (même si c'est inconscient).
On enferme pas quelqu'un. La cyclo, c'est un aspect d'une personne mais certainement pas la personne en entier! Moi je suis brune, petite, boulotte, marante, un peu chiante, un peu décalée ET cyclo.
Tu sais, la culpabilité est toujours très forte au départ. Bon ben ok, ça vient de tes gènes... et Alors... regarde tous les super gènes que tu lui à donné aussi....Et puis c'est bien beau de ne regarder que ce qui ne va pas... de rechercher un coupable.... On ne maitrise pas les gènes que l'on file à ses gamins, c'est comme ça et puis voilà.
Une fois que c'est dit, on fait quoi?
Et puis les gènes, ça donne une vulnérabilité, mais après ya des déclencheurs....
hihi je t'entends me dire, au secours, j'ai encore merdé dans mon éduc.... Meuh non tu as fait ce que tu pouvais avec ce que tu es... et je te rappelle que vous êtes 2 à l'élever et que personne n'est parfait!
Enfin, on est pas forcément obligé de médicaliser... les médicaments c'est seulement si ya vraiment besoin, mais bon ça on pourra en reparler le moment venu.
Moi ce qui m'a aidé, c'est de me projeter dans l'avenir et de me demander quels étaient les risques sans diagnostic et sans prise en charge adaptées... Je me suis demandé comment j'arriverais a gérer l'adolescence...
-Peur de se tromper sur le diagnostic même si au fond de moi je sens bien qu'il y a un problème...
Tu es sa mère, si tu penses qu'il y a un problème, c'est qu'il y en a un!
Alors bipo, pas bipo.... je ne sais pas, mais de toute façon on ne peut agir que si on sait ce qu'il y a.
Quant à se tromper, rassure toi, si vraiment le spé se trompe, vous le verrez TRÈS vite.
Tu sais quoi, regarde la fiche smiley : et demande à ton fils (sans nommer la cyclo) de te dire s'il est UP ou Down... et note... tu verras les gosses sont étonnants ils savent mieux que nous...
Une gamine de 8 ans je crois, explique à sa mère médusée ses états mixtes (esprits up, corps down...)
Va lire les fiches sur notre site, elles vont t'aider à peser le pour le contre...
Si tu t'etais fait des films, la crise ne reviendrait pas sans cesse, quoique tu entreprennes.Parfois j'ai vraiment l'impression de me m'être fait des films et d'avoir exagéré les choses quand il va mieux. Il faut que l'enfer recommence pour me remettre au pied du mur et me dire que c'est pas possible, je ne suis pas folle, il ne va vraiment pas bien et il n'a vraiment pas des comportements normaux dans ces périodes là (excessif dans tout les sens, hyper émotif etc...).
Elle semble être un bon appuis, ben tiens, si elle t'as posé la question des antécédents, c'est positif... parle lui en de ta soeur... Il faut lui donner toutes les infos...Quand à sa psy qu'il a eu pendant environ 2 ans par intermittence (quand ça allait mieux elle finissait par ne plus le voir et le revoyait dès qu'il allait de nouveau mal). Elle nous a aidé en nous soutenant tant nous que notre fils.
Elle fonctionnait beaucoup avec de contrats qu'elle passait avec lui et il acceptait bien.
Le courant passe bien entre eux deux ce qui n'est pas négligeable et elle ne doute pas une seconde du bien être de notre fils au sein de notre famille.
En plus, elle connaît l'orthophoniste qui est également très attentive et ouverte sur les hypothèses concernant le mal être de notre fils, ce qui ne gâche rien.
J'ai confiance en elle et ses capacités, c'est essentiel pour bien aider notre fils.
A l'époque elle m'avait souvent posé la question sur les antécédents familliaux, mais j'avais été assez discrète. Avec les nouvelles récentes concernant ma soeur (diagnostique de la bipolarité), je pense que nous avancerons avec cette psy.
Il faut savoir qu'elle ne me faisait pas payer la somme due par séance, elle nous avait fait un prix pour que notre fils puisse accéder à son aide professionnelle et ça pour moi, ça veut dire qu'elle fait davantage son travail par passion que par l'intérêt car elle ne manque pas de client!
Je ne pense pas être dysfonctionnelle ( enfin, l'objectivité ne m'étouffe pas!) C'est vrai, je ne bats pas mes enfants même s'il m'est arrivé de leur donner quelques fessés depuis qu'il sont nés !
Il faut savoir que j'ai la violence en horreur car j'ai été battue par mon beau-père et parfois mal traitée par ma mère quand elle faisait ses crises de nerfs ou de folie sur nous.
C'est pour ces raisons que j'ai du mal à laisser mon mari intervenir physiquement sur mon fils même quand notre fils pousse le bouchon vraiment loin.
Mais bon, parfois, nous n'avons pas le choix, surtout quand il s'agit de réussir à le séparer de sa soeur sur qui il s'est jeté (pas trop fréquemment heureusement: j' avorte le phénomène avant qu'il n' arrive, je reconnais les signes de ses pétages de plombs! qui restent maîtrisables.)
Ben tu vois! et tu doutes encore de toi? Moi je trouves que tu es formidable d'arriver a anticiper, d'essayer comme ça par tout les bouts pour trouver un équilibre dans ta famille!
Franchement, va lire nos fiches sur le site, potasse bien tout (peu importe que ce soit cyclo ou pas, ya un tas de fiches qui sont utiles aussi bien pour cyclo que pour d'autres troubles...)
Deux peuvent t'aider à y voir plus claire :
http://www.bicycle-asso.org/parent/CauseCYCLO.php
et
http://www.bicycle-asso.org/parent/AxeTherapeutique.php
Je n'en reviens pas d'être autant soutenue par votre équipe. C'est vraiment important de ne pas se sentir seule et surtout comprise.
Merci, je suis contente que cela t'aide!!!
Heu yoyo = variation ....Mon fils va mieux en ce moment même si l'insolence bat son plein, mais je préfère ça qu'il soit malheureux et fatigué en permanence.
Le problème c'est qu'on obtient toujours un RDV chez la psy ou autre dès qu'il va mieux (délais de RDV oblige).
Aujourdh'ui, j'ai comme quand ça va mieux l'impression d'exagérer la situation, c'est terrible ce yoyo psychologique que je vis toute l'année.
Le délai n'est pas grave, tu notes les evenements et elle saura les traiter, même si c'est passé, de toute façon en crise, rien n'est efficace.
Voilà, tu as mis le doigt dessus, le problème c'est l'exagération... ça parait normal, il est énervé... mais enfin quand on est énervé, on ne jette pas une chaise à la tête des gens... Ce qui peut être compréhensible à un certain age (2, 3 ans) ne l'est plus quand on en a 7 et +Il vient à l'instant de s'exciter en jetant une petite chaise plastique en l'air parceque sa soeur ne voulait plus jouer avec lui, en hurlant et en pleurant. Je ne sais pas si ça arrive à tous les enfants ce genre de comportement mais mes filles ne font jamais des choses pareilles.
C'est peut-être les garçons?
Il s'est battu à l'école de ce qu'il m'a dit il a eu le dessus et comme il m'a expliqué ça ressemblait à de l'acharnement (l'autre par terre il continuait à lui sauter dessus) Les copains l'ont séparé pour qu'il arrête.
Il faut savoir qu'il a beaucoup de mal à se défendre en tant normal, et que nous lui avons fortement donné l'autorisation (ces derniers temps, car il subissait trop) de le faire en accord avec la maîtresse.
J'étais plutôt contente pour lui qu'il ai enfin réussit à se défendre.
Mais bon: Dois-je préférer un enfant qui subit ou un enfant qui risque vraiment de faire mal car il ne se contrôle pas? Il n'a pas de demi-mesure, c'est terrible...
J'espère que mon message n'est pas trop long.
Merci de l'attention que vous me portez,
Fanfan
Le point positif, c'est que ses mauvaises passes ne se font plus ressentir sur ses résultats scolaires et ça (même si c'est fragile) c'est un grand pas et un grand soulagement.
Je suis déjà allée voir cette fiche diagnostique. Voulez-vous que je vous dise ce qu'il en est pour mon fils?
MErci pour tout, grosses bises.
fanfan
Bah j'ai le même à la maison... môssieur se bagarre l'an dernier, le gamin : 3 points de suture dans le crane. A la base, l'autre avait provoqué le mien... mais bon c'est anormal de ne pas comprendre à 12 ans, qu'il ne faut pas régler ses problèmes a grand coup de clés...
Les résultats scolaires, c'est fluctuant selon ses humeurs... la grosse crise d'hiver est là... les résultats sont nuls! bientôt le printemps et hop il va remonter en up et de nouveau obtenir des résultats....
Mossieur n'a toujours pas compris qu'il faut être réguliers et compte encore sur ses ups pour rattraper... sauf que avec le médoc ils sont moins performants ses ups!
Nos chères monstres, nous font sans cesse douter, ils sont toujours tangents.. ils réagissent, alors on se pose sans cesse des questions éthiques, de normalité etc....
Ah oui, tiens ya aussi la fiche Normalité :
http://www.bicycle-asso.org/parent/Normalite.php
Bah pas de soucis Fanfan, on est là pour ça!
Biastoi.
Dernière édition par ptitbrune le Mar 19 Avr - 11:42, édité 1 fois
Re: Parcours du combattant depuis ses 6 ans, il en a 10
Hello !
Mais c'est une bonne chose de se prendre en main soi-même, cela aide beaucoup
Avec un diagnostic, tu peux, toi, reprendre tes esprits et le prendre en charge au mieux, l'aider à se prendre en charge au mieux et diminuer tout ce que l'on peut dire de lui.
Mais surtout, cette prise en charge efficace permet de maîtriser la progression de la maladie, c'est de son avenir qu'il s'agit, pas seulement d'une catégorie qui sera oubliée dans quelques années.
Tu sais, moi, j'ai très mal quand j'entends dire les amis de ma fille qu'elle s'emporte pour un rien... Mais il n'y a que le diagnostic et la prise en charge pour remettre les pendules à l'heure.
Cordialement malgré la dureté de mes propos (je suis cyclo est en up en ce moment, mes mots sont abruptes mais si j'essaie de tempérer. Pardon)
Que de courage, 7 ans ! Toutefois, en toute amitié, je te conseillerais de changer de méthode (pas forcément de thérapeute) car cela dure un peu. Il existe des TCC pour réparer tout cela, cela va vite et c'est aussi efficace.fanfan a écrit:Pour y parrer un maximum malgré tout, je vais continuer à suivre une psychothérapie depuis 7 ans bientôt
Mais c'est une bonne chose de se prendre en main soi-même, cela aide beaucoup
Oserais-je dire qu'aujourd'hui il est d'ores et déjà catalogué mais comme enfant mal élevé, irrespectueux, égocentrique, j'en passe et des meilleures... Oui, ce n'est pas facile à entendre, je le sais bien pour passer par là, mais c'est pourtant la triste vérité.fanfan a écrit:Je suis partagée entre la crainte de pousser mon fils vers ce diagnostic de peur qu'on l'enferme dans cette bipolarité jeune avec tout ce que cela entraîne: possibilité de médication (son cerveau n'est pas fini de faire)
Avec un diagnostic, tu peux, toi, reprendre tes esprits et le prendre en charge au mieux, l'aider à se prendre en charge au mieux et diminuer tout ce que l'on peut dire de lui.
Mais surtout, cette prise en charge efficace permet de maîtriser la progression de la maladie, c'est de son avenir qu'il s'agit, pas seulement d'une catégorie qui sera oubliée dans quelques années.
Tu sais, moi, j'ai très mal quand j'entends dire les amis de ma fille qu'elle s'emporte pour un rien... Mais il n'y a que le diagnostic et la prise en charge pour remettre les pendules à l'heure.
Oui, tout le monde a peur. Cela s'appelle du déni mais ce n'est qu'une mauvaise période à passer, quel que soit le diagnostic.fanfan a écrit:-Peur de se tromper sur le diagnostic même si au fond de moi je sens bien qu'il y a un problème...
Donc tu ne te fais pas des films.fanfan a écrit: Parfois j'ai vraiment l'impression de me m'être fait des films et d'avoir exagéré les choses quand il va mieux. Il faut que l'enfer recommence pour me remettre au pied du mur et me dire que c'est pas possible, je ne suis pas folle, il ne va vraiment pas bien et il n'a vraiment pas des comportements normaux dans ces périodes là (excessif dans tout les sens, hyper émotif etc...).
Reste à ce qu'à partir d'un diagnostic, elle choisisse les options les plus appropriées. C'est une bonne chose qu'ils s'entendent bien et qu'elle soit si dévouée.fanfan a écrit:Quand à sa psy qu'il a eu pendant environ 2 ans par intermittence (quand ça allait mieux elle finissait par ne plus le voir et le revoyait dès qu'il allait de nouveau mal). Elle nous a aidé en nous soutenant tant nous que notre fils.
Elle fonctionnait beaucoup avec de contrats qu'elle passait avec lui et il acceptait bien.
Le courant passe bien entre eux deux ce qui n'est pas négligeable et elle ne doute pas une seconde du bien être de notre fils au sein de notre famille.
Toutes les mamans d'enfants souffrant de troubles divers se posent cette question, sont accusées de l'être. Mais pourtant, il y a bien à la base un problème réelle qu'elles ont essayé de parer au mieux par instinct. On ne peut pas reprocher cela à une mère.fanfan a écrit:Je ne pense pas être dysfonctionnelle ( enfin, l'objectivité ne m'étouffe pas!) C'est vrai, je ne bats pas mes enfants même s'il m'est arrivé de leur donner quelques fessés depuis qu'il sont nés !
Malheureusement, non. A 10 ans, ce comportement est oublié chez les enfants. Ils savent gérer la frustration suffisamment pour que cela s'exprime plus posément. Si cela peut te rassurer, la TCC de gestion des émotions donne de bons résultats là-dessus même s'il faut parfois rappeler qu'il faut l'utiliser.fanfan a écrit:Il vient à l'instant de s'exciter en jetant une petite chaise plastique en l'air parceque sa soeur ne voulait plus jouer avec lui, en hurlant et en pleurant. Je ne sais pas si ça arrive à tous les enfants ce genre de comportement mais mes filles ne font jamais des choses pareilles.
C'est peut-être les garçons?
non, ce ne sera jamais trop longfanfan a écrit:J'espère que mon message n'est pas trop long.
Quelle chance !fanfan a écrit:Le point positif, c'est que ses mauvaises passes ne se font plus ressentir sur ses résultats scolaires et ça (même si c'est fragile) c'est un grand pas et un grand soulagement.
Ce serait intéressant mais rien ne t'y oblige.fanfan a écrit:Je suis déjà allée voir cette fiche diagnostique. Voulez-vous que je vous dise ce qu'il en est pour mon fils?
Cordialement malgré la dureté de mes propos (je suis cyclo est en up en ce moment, mes mots sont abruptes mais si j'essaie de tempérer. Pardon)
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