Ils sont des souffre-douleurs
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Ils sont des souffre-douleurs
hello
Ce qu'il y a de terrible avec les enfants, c'est qu'ils repèrent en moins de 3 secondes ceux qui ont des faiblesses. Et là, ils s'amusent.
A 11 ans, ce sont les remarques sur le look, sur l'argent. Que leur dîtes-vous pour les aider à faire face à ces remarques souvent répétées ?
Ce qu'il y a de terrible avec les enfants, c'est qu'ils repèrent en moins de 3 secondes ceux qui ont des faiblesses. Et là, ils s'amusent.
A 11 ans, ce sont les remarques sur le look, sur l'argent. Que leur dîtes-vous pour les aider à faire face à ces remarques souvent répétées ?
sweetdy- Grand-bi
- Messages : 273
Date d'inscription : 02/11/2009
Age : 53
Localisation : centre
Re: Ils sont des souffre-douleurs
C'est vrais ce que tu dit là,,,,,,,
Et si en plus ils veulent faire mal volontairement et qu'ils remarquent que leurs dire font du mal, ils s'acharnent je trouve,
Et si en plus ils veulent faire mal volontairement et qu'ils remarquent que leurs dire font du mal, ils s'acharnent je trouve,
Re: Ils sont des souffre-douleurs
hello
oui, ils s'acharnent. A tel point qu'au CM2, nous avons du faire intervenir la maîtresse pour qu'elle aide notre fille. Elle a fait une leçon de morale à toute la classe, ressérer quelques vis et cela a rendu le problème gérable.
J'ai la chance d'avoir une fille qui me parle, qui me pose des questions pour comprendre, qui ne se referme pas sur ce qu'elle ne comprend pas. Le travers, c'est qu'il faut répondre.
Pour l'instant je lui dis qu'à la pré-adolescence et à l'adolescence, on cherche qui on est soi-même, qui on est par rapport aux autres, que se moquer des autres, c'est répondre à ces questions-là. Que donc elle ne doit pas prendre en compte ces remarques, par ailleurs stupides, qu'elles sont donc sans intérêt et qu'elle doit juste se dire que celui qui les dit se cherche.
Elle a bien compris le truc, sauf que elle, elle ne veut pas comprendre ce besoin de se moqer car elle ne le vit pas. Donc çà continue de l'agacer malgré tout. Je crois qu'elle n'y croit pas à mon truc, enfin pas assez.
oui, ils s'acharnent. A tel point qu'au CM2, nous avons du faire intervenir la maîtresse pour qu'elle aide notre fille. Elle a fait une leçon de morale à toute la classe, ressérer quelques vis et cela a rendu le problème gérable.
J'ai la chance d'avoir une fille qui me parle, qui me pose des questions pour comprendre, qui ne se referme pas sur ce qu'elle ne comprend pas. Le travers, c'est qu'il faut répondre.
Pour l'instant je lui dis qu'à la pré-adolescence et à l'adolescence, on cherche qui on est soi-même, qui on est par rapport aux autres, que se moquer des autres, c'est répondre à ces questions-là. Que donc elle ne doit pas prendre en compte ces remarques, par ailleurs stupides, qu'elles sont donc sans intérêt et qu'elle doit juste se dire que celui qui les dit se cherche.
Elle a bien compris le truc, sauf que elle, elle ne veut pas comprendre ce besoin de se moqer car elle ne le vit pas. Donc çà continue de l'agacer malgré tout. Je crois qu'elle n'y croit pas à mon truc, enfin pas assez.
sweetdy- Grand-bi
- Messages : 273
Date d'inscription : 02/11/2009
Age : 53
Localisation : centre
Re: Ils sont des souffre-douleurs
Ca se tasse un peu avec l'age...
En tout cas pour mon fils ça a été le cas, il s'est imposé une fois ou deux.. puis il a appris a se tenir un peu éloigné, c'est malheureux, mais ça évite au moins qu'il soit harcelé systématiquement...
En fait il ne pouvait pas s'empêcher de répondre et sur-réagir, alors les autres ont vite compris le topo...
Résultat c'était toujours lui qui se faisait prendre dans les bagarres...
Mais moi aussi entre le CE2 et la 5ième ça a été épique... main courante chez les flics, convocations chez la directrice, rendez-vous avec les parents des enfants...
Il se mettait tout le temps avec des gamins un peu sadique, et c'était des relations d'amour/haine... Comme tout était ambigüe, c'était très compliqué de le protéger, il était toujours un peu en tord.
je me rappelle en CM2, les instits, avait coupé la cours en 2 : avec 1 jour l'un en haut, l'autre en bas, le jours suivant, l'inverse! Et ils avaient interdiction de se côtoyer!!!
En 6ième rebelotte, le pire gamin, hop il devait absolument s'en faire un ami... celui-ci essayait de le dominer et mon fils se rebiffait...
Le problème c'est résolu en 5ième, a grand coup de clé dans la tête du gamin (3 points de suture)... un fils de flic... du grand bonheur... Le gamin est même venu le racketter à la maison (mes clopes grrr!!!) ...
Ca c'est fini au commissariat avec une main courante...
Depuis on a enfin la paix!
Il a des copains sympas et semble mieux choisir ses copains... ouf!!!
biastoutes
En tout cas pour mon fils ça a été le cas, il s'est imposé une fois ou deux.. puis il a appris a se tenir un peu éloigné, c'est malheureux, mais ça évite au moins qu'il soit harcelé systématiquement...
En fait il ne pouvait pas s'empêcher de répondre et sur-réagir, alors les autres ont vite compris le topo...
Résultat c'était toujours lui qui se faisait prendre dans les bagarres...
Mais moi aussi entre le CE2 et la 5ième ça a été épique... main courante chez les flics, convocations chez la directrice, rendez-vous avec les parents des enfants...
Il se mettait tout le temps avec des gamins un peu sadique, et c'était des relations d'amour/haine... Comme tout était ambigüe, c'était très compliqué de le protéger, il était toujours un peu en tord.
je me rappelle en CM2, les instits, avait coupé la cours en 2 : avec 1 jour l'un en haut, l'autre en bas, le jours suivant, l'inverse! Et ils avaient interdiction de se côtoyer!!!
En 6ième rebelotte, le pire gamin, hop il devait absolument s'en faire un ami... celui-ci essayait de le dominer et mon fils se rebiffait...
Le problème c'est résolu en 5ième, a grand coup de clé dans la tête du gamin (3 points de suture)... un fils de flic... du grand bonheur... Le gamin est même venu le racketter à la maison (mes clopes grrr!!!) ...
Ca c'est fini au commissariat avec une main courante...
Depuis on a enfin la paix!
Il a des copains sympas et semble mieux choisir ses copains... ouf!!!
biastoutes
Re: Ils sont des souffre-douleurs
J'ai dit à mon fils ainé, quand les souffrances ont commencé, de défendre ses opinions et sa différence, je lui ai dit qu'il devait avoir le droit d'être lui et que sa différence serait une force un jour, oui la force d'assumer sa personne et de ne pas devenir un mouton, d'être lui tout simplement lui
ça à été super dur, mais aujourd'hui mentalement il est fort, certains camarade de lycée et des profs me le disent, il est diffèrent mais impose un peu sa differnce et le droit de l'être
Aujourd'hui il à 16 ans,,,
ça à été super dur, mais aujourd'hui mentalement il est fort, certains camarade de lycée et des profs me le disent, il est diffèrent mais impose un peu sa differnce et le droit de l'être
Aujourd'hui il à 16 ans,,,
Re: Ils sont des souffre-douleurs
Oui, pas simple pour nos enfants si sensibles de s'imposer.
16 ans, il est au lycée? comment cela se passe?
16 ans, il est au lycée? comment cela se passe?
Re: Ils sont des souffre-douleurs
Le grand ça se passe bien, il est très apprecier des ses professeurs, qui disent de lui que s'est un exemple d'éducation et de respect
nous communiquons beaucoup avec deux d'entre eux, et allons mettre en place des adaptations, sinon avec les autres enfants, il est resté lui même, il se fou un peu de tout, mais là depuis un peu deux trois enfants sont venus à lui et ils forment donc un ti groupe
nous communiquons beaucoup avec deux d'entre eux, et allons mettre en place des adaptations, sinon avec les autres enfants, il est resté lui même, il se fou un peu de tout, mais là depuis un peu deux trois enfants sont venus à lui et ils forment donc un ti groupe
Re: Ils sont des souffre-douleurs
C'est quoi les adaptations? Un PAI?
Ah ça, je crois que c'est beaucoup communiquer est notre meilleure atout, parce que même si on se trompe, il faut pouvoir en, parler!
Je reviens de Montessori, je suis très optimiste, car justement ils font très attention a ce que la gentillesse, le respect soit de mise :
Ils ont toujours leur porte ouverte pour toute réclamation et les enfants sont toujours écouté, même s'ils exagèrent.
Ils sont encouragés à être accueillant et curieux des autres...
Alors avec ça, j'espère que ça va le remettre en "selle" (flute j'sais plus comment ça s'écrit :-S )!!!
:-)
Ah ça, je crois que c'est beaucoup communiquer est notre meilleure atout, parce que même si on se trompe, il faut pouvoir en, parler!
Je reviens de Montessori, je suis très optimiste, car justement ils font très attention a ce que la gentillesse, le respect soit de mise :
Ils ont toujours leur porte ouverte pour toute réclamation et les enfants sont toujours écouté, même s'ils exagèrent.
Ils sont encouragés à être accueillant et curieux des autres...
Alors avec ça, j'espère que ça va le remettre en "selle" (flute j'sais plus comment ça s'écrit :-S )!!!
:-)
Re: Ils sont des souffre-douleurs
hello
je crois que tu as raison d'être optimiste. J'ai connu une enfant sans trouble particulier, peut-être juste une précocité rentrée. Elle était assez difficile, la dernière enfant de la famille et la fille tant attendue, hyper protégée. C'était une gentille fille rigolote et tout mais assez pénible à avoir une demi-journée chez soi.
A l'école, c'était la cata, pas avec les copains, çà, maîtrise complète. Mais avec l'enseignement. Déjà être assise plus d'une heure, cela devait lourdement lui peser, ses sujets d'intérêts (très limités en nombre mais pas en profondeur) devaient aussi lui rendre les bancs de l'école pénibles, on ajoute une petite dyslexie et une instit coincée (elle a réussi à braquer ma fille contre l'école à un moment !), et c'est la cata : blocage complet. Rien ne voulait rentrer dans sa petite tête et ce n'était que le CP. Au dernier trimestre, elle ne savait toujours pas lire et avait bien du mal en maths. Et pourtant, je la voyais bien à la maison quand nous faisions des jeux de société, elle n'était pas bête du tout.
Ses parents l'ont mise dans une école Hattemater l'année suivante (pas de Montessori à proximité mais les principes ne sont pas si éloignés, différents mais pas contraires). La gamine s'est illuminée. Déjà, terminés les cours particuliers : inutiles ! Elle réussissait sans peine ! Elle est devenue plus douce, ses centres d'intérêts se sont diversifiés.
J'oubliais, elle est entrée en CE1 dans cette école, pas en CP.
Pourquoi ? Parce que dans cette école, entre-midi, ils font des activités : jardinage (trop top pour elle qui adorait çà avant), du vrai jardinage pas planter 3 graines une fois dans un pot, ils vont à la piscine (top aussi pour elle qui a besoin de bouger), de ce que me disait la demoiselle, quand elle en avait assez d'un exercice, elle pouvait l'arrêter mais elle devait le reprendre après dans la journée. J'imagine que pour elle qui me semblait avoir du mal à se concentrer longtemps sur un même sujet, cela devait être génial. Le reste, elle n'a pas su me le dire naturellement (et je ne l'ai pas passée à l'interrogatoire forcé, elle venait chez moi pour s'amuser).
Sa mère revivait, son couple aussi, c'est essentiellement de çà qu'elle me parlait la mère. Nous le savons bien, l'inquiétude pour un enfant, cela casse beaucoup de choses dans la vie de famille.
Elle était rassurée : ses deux aînés sont des enfants précoces et là, l'éducation nationale lui disait que sa fille était une idiote à vie alors qu'elle voyait sa fille évoluer à la maison tout à fait normalement, comme son deuxième, plus attiré par la ferme et ses animaux (ils sont agriculteurs) que par les livres, mais plein de finesse intellectuelle.
je crois que tu as raison d'être optimiste. J'ai connu une enfant sans trouble particulier, peut-être juste une précocité rentrée. Elle était assez difficile, la dernière enfant de la famille et la fille tant attendue, hyper protégée. C'était une gentille fille rigolote et tout mais assez pénible à avoir une demi-journée chez soi.
A l'école, c'était la cata, pas avec les copains, çà, maîtrise complète. Mais avec l'enseignement. Déjà être assise plus d'une heure, cela devait lourdement lui peser, ses sujets d'intérêts (très limités en nombre mais pas en profondeur) devaient aussi lui rendre les bancs de l'école pénibles, on ajoute une petite dyslexie et une instit coincée (elle a réussi à braquer ma fille contre l'école à un moment !), et c'est la cata : blocage complet. Rien ne voulait rentrer dans sa petite tête et ce n'était que le CP. Au dernier trimestre, elle ne savait toujours pas lire et avait bien du mal en maths. Et pourtant, je la voyais bien à la maison quand nous faisions des jeux de société, elle n'était pas bête du tout.
Ses parents l'ont mise dans une école Hattemater l'année suivante (pas de Montessori à proximité mais les principes ne sont pas si éloignés, différents mais pas contraires). La gamine s'est illuminée. Déjà, terminés les cours particuliers : inutiles ! Elle réussissait sans peine ! Elle est devenue plus douce, ses centres d'intérêts se sont diversifiés.
J'oubliais, elle est entrée en CE1 dans cette école, pas en CP.
Pourquoi ? Parce que dans cette école, entre-midi, ils font des activités : jardinage (trop top pour elle qui adorait çà avant), du vrai jardinage pas planter 3 graines une fois dans un pot, ils vont à la piscine (top aussi pour elle qui a besoin de bouger), de ce que me disait la demoiselle, quand elle en avait assez d'un exercice, elle pouvait l'arrêter mais elle devait le reprendre après dans la journée. J'imagine que pour elle qui me semblait avoir du mal à se concentrer longtemps sur un même sujet, cela devait être génial. Le reste, elle n'a pas su me le dire naturellement (et je ne l'ai pas passée à l'interrogatoire forcé, elle venait chez moi pour s'amuser).
Sa mère revivait, son couple aussi, c'est essentiellement de çà qu'elle me parlait la mère. Nous le savons bien, l'inquiétude pour un enfant, cela casse beaucoup de choses dans la vie de famille.
Elle était rassurée : ses deux aînés sont des enfants précoces et là, l'éducation nationale lui disait que sa fille était une idiote à vie alors qu'elle voyait sa fille évoluer à la maison tout à fait normalement, comme son deuxième, plus attiré par la ferme et ses animaux (ils sont agriculteurs) que par les livres, mais plein de finesse intellectuelle.
sweetdy- Grand-bi
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