Bonjour
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Le forum de Bicycle :: Témoignages :: Je me présente, moi, mon enfant, notre parcours, la cyclo chez nous
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Bonjour
Bonjour,
J'ai 30 ans maintenant, je suis garde d'enfants et je suis suivi par mon psy pour cyclothymie depuis un peu plus de 2 ans maintenant. Je ne sais pas trop quoi vous dire d'autre alors si vous avez des questions j'essaierai d'y répondre au mieux.
J'ai 30 ans maintenant, je suis garde d'enfants et je suis suivi par mon psy pour cyclothymie depuis un peu plus de 2 ans maintenant. Je ne sais pas trop quoi vous dire d'autre alors si vous avez des questions j'essaierai d'y répondre au mieux.
rasalhague- Roulettes
- Messages : 3
Date d'inscription : 05/12/2012
Re: Bonjour
Bonjour et bienvenue,
notre forum est dédié aux enfants cyclothymiques.
Gardez-vous des enfants qui présentent un trouble de l'humeur?
notre forum est dédié aux enfants cyclothymiques.
Gardez-vous des enfants qui présentent un trouble de l'humeur?
Re: Bonjour
Merci,
Non, je ne garde pas d'enfants présentant un trouble de l'humeur. Je me suis inscrite pour pouvoir réagir au mieux et le plus rapidement possible si un jour le cas devait se présenter.
Non, je ne garde pas d'enfants présentant un trouble de l'humeur. Je me suis inscrite pour pouvoir réagir au mieux et le plus rapidement possible si un jour le cas devait se présenter.
rasalhague- Roulettes
- Messages : 3
Date d'inscription : 05/12/2012
Re: Bonjour
Vous pouvez peut-être nous dire quand cela a débuté pour vous, et pourquoi vous êtes sensible au fait de prendre le problème tôt, ça pourra aider certain a comprendre ce que cela peut donner....
Je suis maman d'un enfant cyclo, et ce qui m'a poussé à créer l'association, c'est justement de lire les témoignages de personnes adultes, leur parcours. Je n'avais pas envie que mon enfant vive ces écueils, ces difficultés.
Je suis maman d'un enfant cyclo, et ce qui m'a poussé à créer l'association, c'est justement de lire les témoignages de personnes adultes, leur parcours. Je n'avais pas envie que mon enfant vive ces écueils, ces difficultés.
Re: Bonjour
Mes premiers épisodes dépressifs notables, je pense qu'ils ont commencés vers mes 13/14 ans. Je pense qu'il faut prendre le problème tôt tous simplement parce que l'adolescence est deja une période souvent mal vécu où les changements sont source de remise en question et de mal être. Alors si un trouble de l'humeur vient en plus brouiller les cartes, c'est un jeune adulte potentiellement dépressif voir pire qui peut en découler.
Dans mon cas, l'environnement familial ( au sens large), les relations sociales, les aléas de la vie, l'adolescence et la cyclothymie non diagnostiqué faisaient de moi une ado qui voulait être parfaite tant dans sont comportement que dans son image. Dans son comportement car je vivait mon humeur changeante comme anormale ( donc je voulait la masquer a tout prix) et dans son image car un tel contrôle sur mon comportement générait angoisses et frustrations qui ont provoqués des crises de boulimie puis d'anorexie. Évidement avec un tel état d'esprit les tension avec mes parents étaient importante, tout comme avec mes camarades de collège tellement importante que j'ai préféré partir à l'internat des la seconde. Certaine perte de contrôle (violence physique) de ma part à cause de brimades ont facilités mon choix.
Le lycée fut un peu plus facile mais les idées suicidaires était toujours là et la solitude morale aussi. Première étape vers la liberté dans mon esprit mais quand on a des troubles de l'humeur non suivis, c'est un premier pas vers une spirale incontrôlable. Première cigarette, premier cours séché, plus le bac approché moins je travaillait. Et quand on a passé des années à cacher ses émotions et à se contrôler, il est plutôt facile de faire croire aux surveillants et professeurs que l'on travaille mais que l'on est une élève moyenne. J'ai quand même eux mon bac au rattrapage mais je l'ai eu sans jamais réviser une matière.
Donc voici une nouvelle étape vers la liberté, un nouveau pas de plus dans la spirale. Inscription à l'université en géographie, 3 première année où j'ai était recalé à chaque fois. Mon travail pour les cours consister a sortir tout les soirs. Alcool, cannabis, nuit blanche, comportement sentimental et sexuel à risque( heureusement toujours protégé), auto-mutilation, boulimie-anorexie en somme un cocktail parfait pour s'enfoncer encore un peut plus dans la dépression deja bien ancré et donner l'impression que les état mixtes sont "normal". Dans c'est condition il est logique que je n'ai pas réussi mes études. Les conséquence de l'échec et de l'accentuation de la dépression ont gommé le peu de confiance en moi qui me restait. J'ai donc arrêté purement et simplement mes études.
Après se fut 6 ans de galère à me chercher dans tout les domaines, fuir par tout les moyen possibles dont le cannabis jusqu’à mes 25ans environ. Et toujours les troubles alimentaires jusqu'à mes 26/27ans environ. Pour ces deux problèmes j'ai eux la chance de pouvoir m'en sortir seule mais on ne peut pas tous faire seule. Et une dépression récurrente pendant la moitié de sa vie on ne peut pas en sortir seule, à chaque épisode on est un peu plus fragile, un peu plus sensible d'où un autre intérêt de prendre le problème tôt.
Et puis si en plus cela peut éviter à quelqu'un de se dire un jour "j'avais du potentiel mais j'ai tout gâchés, tout ratés!!" comme il m'arrive souvent de le penser alors oui je pense qu'il faut prendre le problème le plus tôt possible.
Dans mon cas, l'environnement familial ( au sens large), les relations sociales, les aléas de la vie, l'adolescence et la cyclothymie non diagnostiqué faisaient de moi une ado qui voulait être parfaite tant dans sont comportement que dans son image. Dans son comportement car je vivait mon humeur changeante comme anormale ( donc je voulait la masquer a tout prix) et dans son image car un tel contrôle sur mon comportement générait angoisses et frustrations qui ont provoqués des crises de boulimie puis d'anorexie. Évidement avec un tel état d'esprit les tension avec mes parents étaient importante, tout comme avec mes camarades de collège tellement importante que j'ai préféré partir à l'internat des la seconde. Certaine perte de contrôle (violence physique) de ma part à cause de brimades ont facilités mon choix.
Le lycée fut un peu plus facile mais les idées suicidaires était toujours là et la solitude morale aussi. Première étape vers la liberté dans mon esprit mais quand on a des troubles de l'humeur non suivis, c'est un premier pas vers une spirale incontrôlable. Première cigarette, premier cours séché, plus le bac approché moins je travaillait. Et quand on a passé des années à cacher ses émotions et à se contrôler, il est plutôt facile de faire croire aux surveillants et professeurs que l'on travaille mais que l'on est une élève moyenne. J'ai quand même eux mon bac au rattrapage mais je l'ai eu sans jamais réviser une matière.
Donc voici une nouvelle étape vers la liberté, un nouveau pas de plus dans la spirale. Inscription à l'université en géographie, 3 première année où j'ai était recalé à chaque fois. Mon travail pour les cours consister a sortir tout les soirs. Alcool, cannabis, nuit blanche, comportement sentimental et sexuel à risque( heureusement toujours protégé), auto-mutilation, boulimie-anorexie en somme un cocktail parfait pour s'enfoncer encore un peut plus dans la dépression deja bien ancré et donner l'impression que les état mixtes sont "normal". Dans c'est condition il est logique que je n'ai pas réussi mes études. Les conséquence de l'échec et de l'accentuation de la dépression ont gommé le peu de confiance en moi qui me restait. J'ai donc arrêté purement et simplement mes études.
Après se fut 6 ans de galère à me chercher dans tout les domaines, fuir par tout les moyen possibles dont le cannabis jusqu’à mes 25ans environ. Et toujours les troubles alimentaires jusqu'à mes 26/27ans environ. Pour ces deux problèmes j'ai eux la chance de pouvoir m'en sortir seule mais on ne peut pas tous faire seule. Et une dépression récurrente pendant la moitié de sa vie on ne peut pas en sortir seule, à chaque épisode on est un peu plus fragile, un peu plus sensible d'où un autre intérêt de prendre le problème tôt.
Et puis si en plus cela peut éviter à quelqu'un de se dire un jour "j'avais du potentiel mais j'ai tout gâchés, tout ratés!!" comme il m'arrive souvent de le penser alors oui je pense qu'il faut prendre le problème le plus tôt possible.
rasalhague- Roulettes
- Messages : 3
Date d'inscription : 05/12/2012
avant l'ado
merci de ton témoignage...
pour ma part, je pense que c'est biiiiien avant l'ado qu'il faut le savoir...
parcequ'à l'ado le conflit avec les parents empeche trop souvent une bonne prise en charge... et donc tu n'es pas la seule a avoir arrêté tes études...
pour moi c'est là que le bas blesse... il faut diagnostiquer avant 10 ans...
et en général il y a des signes... mais c'est vrai que les troubles anxieux, surtout chez ceux qui cachent, ça brouille les pistes...
pour ma part, je pense que c'est biiiiien avant l'ado qu'il faut le savoir...
parcequ'à l'ado le conflit avec les parents empeche trop souvent une bonne prise en charge... et donc tu n'es pas la seule a avoir arrêté tes études...
pour moi c'est là que le bas blesse... il faut diagnostiquer avant 10 ans...
et en général il y a des signes... mais c'est vrai que les troubles anxieux, surtout chez ceux qui cachent, ça brouille les pistes...
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