soins-études et bipolarité

[sophie]

Bonjour,

Mon fils a 15 ans, il est en 2nde et a été diagnostiqué bipolaire depuis environ 7 ans, sa grand-mère est bipolaire et il a été victime d'un très grave traumatisme cranien à l'âge de 5 ans qui a visiblement été le déclencheur de sa bipolarité mais également la source d'autres troubles typique d'enfants cérébrolésés. En revanche il est également précoce. Bref il cumule un peut différents états ce qui rend sa vie et sa scolarité un peu compliquée.

Cette année, il est entré au lycée avec une AVS (12 heures hedbo), le fonctionnement du lycée, la liberté à gérer et les hormones aidant il n'a évidemment rien fait au niveau scolaire mais surtout il est parti dans une sorte d'errance avec alcool et probablement produits toxiques (shit et/ou herbe), vol d'argent important, etc. ce qui rend la vie à la maison très compliquée et très conflictuelle. Il se met en danger et on ne peut pas faire grand chose. Son petit frère le vit mal et surtout on ne voyait plus d'issue. Nous avons rv la semaine prochaine pour le faire entrer en soins-études à la Clinique du Grésivaudan, ceci afin de lui permettre d'acquérir une certaine autonomie, de construire un projet de vie, de poursuivre sa scolarité et aussi de l'éloigner un peu afin de préserver des relations harmonieuses avec lui et apporter un peu de sérénité à son frère et à nous (ses parents).

Est-ce quelqu'un a dèjà envisagé ce type de solution pour son ado ? Merci de me faire partager vos expériences.

Sophie

[ptitbrune]

Bonjour Sophie,

j'ai déplacé ton post qui sera mieux classé ici. :-)

En ce qui me concerne, j'ai également envisagé l'éloignement.
J'avais 2 options : Une pension ou chez ses Grands-parents.

Les 2 ont été in finé écartées:
Pension : problème comment gérer les humeurs avec un personnel pas formé.
Grand-parent : charge lourde pour eux, et refus de mon fils.

Dans le cas de ton fils, cela fait longtemps qu'il est pris en charge et malgré cela tu montres qu'il est en "errance" : addictions, vols, conflits à la maison...

Je trouve que ta solution est intéressante car elle propose un éloignement mais sécuritaire car le personnel est formé!!!
Cela doit te rassurer.

C'est tout le problème avec les ados, ils revendiquant et à raison une certaine liberté pour se construire... mais voilà la cyclothymie est un frein sérieux à leur développement!!
C'est vrai, mais ce n'est pas facile car l'ado c'est aussi cette période ou le système scolaire demande aux enfants de se déterminer sur leur avenir! et ils n'offrent en réalité que peu de passerelles ultérieurement, ou alors des passerelles demandant beaucoup à l'enfant ce qui ferme les porte à nos enfants cyclos.

Moi aussi je suis confrontée à cette "quadrature du cercle" si difficile à résoudre. Un conseil que m'a prodigué ma soeur médecin, c'est de miser sur les humeurs, la santé étant le plus important.

Mais là, j'avoue que je suis extrêmement intéressée par cette clinique car là au moins il va pouvoir suivre une scolarité classique et si ils sont bien, ils vont également lui apprendre à gérer sa cyclothymie dans la vie !!!

Je crois que parfois nous parents on n'est hélas plus la bonne personne pour aider nos enfants!!! Surtout quand ils sont très opposants.
Et puis dans ton cas, tu as également un autre enfant à charge!!!

Tu nous tiens au courant de comment ça se passe...

En parallèle je vais créer une fiche sur le site à ce sujet!!!

Bisatoi.
Amélie

[ptitbrune]

Un truc m'a fait tiqué... Il faut voir établissement par établissement, mais concernant celui proche de Paris : Ils parlent de BorderLine mais jamais de bipolarité.

Est-ce réellement pris en compte globalement ?
Ou seul certains symptômes sont ciblés???

Ceci dit ils sont appelé à évoluer la dessus et semble vraiment indiqués pour le cas de ton fils.

Pour ceux qui veulent en savoir plus sur les soins-études :
http://www.bicycle-asso.org/parent/SoinsEtudes.php

Ces établissements ont en général d'excellente réputation et il y a beaucoup de demandes.
Aussi il convient d'avoir un dossier solide avec recommandation médicale précise sur les symptômes de l'enfant, mais aussi l'avis de l'école et le pourquoi elle souhaite déscolariser l'enfant.

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