La dépression et mon petit gars...
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La dépression et mon petit gars...
Bonjour à tous, ça fait un moment que je ne suis pas venue vous rendre visite et c'est je pense le signe que ça allait mieux à la maison avec notre fils (de 10 ans et demi).
Seulement, c'était trop beau pour être vrai. Même si il était toujours dans l'opposition, après sa période difficile de janvier-février, c'était finalement "du pipi de chat". Et nous n'avons pas trop mal vécu pendant un petit mois et demi.
Et rebelotte : de nouveau dans l'opposition, l'agressivité verbale (insolence) envers nous et verbale et physique envers ses soeurs due à des difficultés à contenir son "mécontentement et l'agacement qu'elles génèrent parfois chez lui car elles ne font pas comme il veut!
Ca encore, c'est j'allais dire monnaie courante même si nous avons des périodes plus tranquilles que d'autres.
Le problème c'est que je n'ai pas vu venir ce qui a suivi cette période d'extrême irritabilité, les prémices d'un désarroi qu'il ne peut gérer sans pleurer toutes les larmes de son corps en disant avec conviction qu'il veut en finir avec la vie car elle n'a pas de sens pour lui.
Il voit tout en noir, dramatise tout, transforme la réalité. Le pire, c'est que ça a clos un super W.E. en famille où je les ai emmenes au ciné le samedi, goûter au fast-food dimanche après-midi ( ce qui n'est pas tous les jours vous vous en doutez!)
Apparemment aucune raison d'avoir le moral dans les chaussettes, au contraire et c'est bien évidemment ce qui m'inquiète le plus.
A l'école, la maîtresse a contacté qu'il était très mou depuis une dizaine de jours, pas attentif du tout et très peu réactif. A la maison c'était parallèlement la demande inscessante de le laisser vivre sa vie, de le laisser faire ce qu'il voulait quand il voulait. L'impossibilité de manger proprement ou de se tenir correctement à table...
Heureusement, 2 jours après, il avait son rdv chez sa psychologue. C'est bien tombé, en plein dedans!
Après avoir expliqué ce qu'il s'était passé 2 soirs de suite et qu'elle l'ai entretenu en particulier, elle m'a fait part de son avis sur la question.
Après lui avoir fait passer un bilan pour quoter son état (à savoir, depressif ou non), elle m'a dit qu'il était en plein dedans et que comme elle ne le sentait pas très bien elle avançait la prochaine séance (dans 10jours au lieu d'1 mois). elle m'a également dit qu'il faudrait sans doute que je reprenne contact avec le neuro pédiatre qui avait éliminé le tdh chez lui .
Ce qui est paradoxal, c'est que je suis contente qu'il ait été vu quand il était en plein dedans, ce qui a réellement permis de prendre une photographie de son état d'âme du moment (montrer que je ne dramatisais pas ou que je ne cherchais pas une maladie à mon fils), mais en même temps, malgré le fait que je m'en doutais fortement puisque que 3 médecins s'étaient déjà chargés de soupçonner un état dépressif chez lui (que je refusais d'entendre...), une partie de moi ne veut pas l'admettre et espère que ça finira par passer.
Ce qui me dérange c'est la médication. Son cerveau n'est pas finit de faire et ça amplifie les paradoxes qui m'animent. Je veux qu'on l'aide, mais je ne suis pas prête à vouloir le faire médicamenter.
Je me rends bien compte que le magnésium et les omégas 3 que je lui donne ont ses limites, mais...c'est dur d'accepter.
Je me dis qu'une fois que ce sera officialisé, on risque de l'enfermer dedans et de ne plus lui laisser la chance de se sortir de cette image qui risquerait de lui coller à la peau. On verra "le depressif" et non un petit garçon qui est trop sensible, qui a du mal à gérer ses émotions et qui a des périodes très contrastées au niveau du moral. Parce qu'il arrive à être tout à fait bien enfin toute proportion gardée.
La cyclothymie ou bipolarité n'a pas été diqgnostiquée chez lui. Le neuropédiatre que nous seront amenés à revoir n'avais pas toutes les données des antécédents familliaux et pour cause, ma soeur n'a été diagnostiquée bipolaire que ce début d'année après un T.S.
Je ne peux m'empêcher de me dire que si je lui donne cette info. il ne cherchera pas plus loin et se contentera de le classer dans la case cyclothymie.
Ce qui me dérange aussi, c'est qu'après s'être rendu compte que notre fils ne présentait pas de trouble de l'attention, il nous a laissé ( sans fermer sa porte certes) en nous disant que notre fils devait impérativement être suivi psychologiquement, que c'était un enfant très anxieux, qui avait une tendance à grossir et transformer les choses. Il avait également sous-entendu une maltraitance venant de notre part ou du moins le fait que nous puissions être la cause de ses maux. Ca nous a choqué ! C'était trop facile.
Pourquoi toujours chercher des choses tordues venant des parents. Nos enfants ont forcément besoin de nous pour être mal?
Je sais que nous ne sommes pas parfait, mais nous aimons nos enfants plus que tout et si nous avons atterris dans son cabinet, c'est bien qu'on veut aider notre enfant, non ?
Du coup, j'appréhende cette visite à venir, je ne suis pas sereinne et ça n'est pas positif pour notre loulou.
J'ai quand même laissé un message, il doit nous rappeler normalement.
En bref, j'apprends que mon fils présente bien de réelles phases de dépression. Je le vis mal (même si je sais que ce n'est pas pour arranger mon fils). Je replonge dans mon passé. Aujourd'hui, je n'ai plus peur que ce soit ma mère qui se foute en l'air mais ma soeur et pire, mon fils. J'en ai ras le bol. La vie ne m'épargne pas. J'ai l'impression que c'est une malédiction familiale...
Excusez-moi de la longueur du message et de ma virulence mais je n'en peux plus...
Seulement, c'était trop beau pour être vrai. Même si il était toujours dans l'opposition, après sa période difficile de janvier-février, c'était finalement "du pipi de chat". Et nous n'avons pas trop mal vécu pendant un petit mois et demi.
Et rebelotte : de nouveau dans l'opposition, l'agressivité verbale (insolence) envers nous et verbale et physique envers ses soeurs due à des difficultés à contenir son "mécontentement et l'agacement qu'elles génèrent parfois chez lui car elles ne font pas comme il veut!
Ca encore, c'est j'allais dire monnaie courante même si nous avons des périodes plus tranquilles que d'autres.
Le problème c'est que je n'ai pas vu venir ce qui a suivi cette période d'extrême irritabilité, les prémices d'un désarroi qu'il ne peut gérer sans pleurer toutes les larmes de son corps en disant avec conviction qu'il veut en finir avec la vie car elle n'a pas de sens pour lui.
Il voit tout en noir, dramatise tout, transforme la réalité. Le pire, c'est que ça a clos un super W.E. en famille où je les ai emmenes au ciné le samedi, goûter au fast-food dimanche après-midi ( ce qui n'est pas tous les jours vous vous en doutez!)
Apparemment aucune raison d'avoir le moral dans les chaussettes, au contraire et c'est bien évidemment ce qui m'inquiète le plus.
A l'école, la maîtresse a contacté qu'il était très mou depuis une dizaine de jours, pas attentif du tout et très peu réactif. A la maison c'était parallèlement la demande inscessante de le laisser vivre sa vie, de le laisser faire ce qu'il voulait quand il voulait. L'impossibilité de manger proprement ou de se tenir correctement à table...
Heureusement, 2 jours après, il avait son rdv chez sa psychologue. C'est bien tombé, en plein dedans!
Après avoir expliqué ce qu'il s'était passé 2 soirs de suite et qu'elle l'ai entretenu en particulier, elle m'a fait part de son avis sur la question.
Après lui avoir fait passer un bilan pour quoter son état (à savoir, depressif ou non), elle m'a dit qu'il était en plein dedans et que comme elle ne le sentait pas très bien elle avançait la prochaine séance (dans 10jours au lieu d'1 mois). elle m'a également dit qu'il faudrait sans doute que je reprenne contact avec le neuro pédiatre qui avait éliminé le tdh chez lui .
Ce qui est paradoxal, c'est que je suis contente qu'il ait été vu quand il était en plein dedans, ce qui a réellement permis de prendre une photographie de son état d'âme du moment (montrer que je ne dramatisais pas ou que je ne cherchais pas une maladie à mon fils), mais en même temps, malgré le fait que je m'en doutais fortement puisque que 3 médecins s'étaient déjà chargés de soupçonner un état dépressif chez lui (que je refusais d'entendre...), une partie de moi ne veut pas l'admettre et espère que ça finira par passer.
Ce qui me dérange c'est la médication. Son cerveau n'est pas finit de faire et ça amplifie les paradoxes qui m'animent. Je veux qu'on l'aide, mais je ne suis pas prête à vouloir le faire médicamenter.
Je me rends bien compte que le magnésium et les omégas 3 que je lui donne ont ses limites, mais...c'est dur d'accepter.
Je me dis qu'une fois que ce sera officialisé, on risque de l'enfermer dedans et de ne plus lui laisser la chance de se sortir de cette image qui risquerait de lui coller à la peau. On verra "le depressif" et non un petit garçon qui est trop sensible, qui a du mal à gérer ses émotions et qui a des périodes très contrastées au niveau du moral. Parce qu'il arrive à être tout à fait bien enfin toute proportion gardée.
La cyclothymie ou bipolarité n'a pas été diqgnostiquée chez lui. Le neuropédiatre que nous seront amenés à revoir n'avais pas toutes les données des antécédents familliaux et pour cause, ma soeur n'a été diagnostiquée bipolaire que ce début d'année après un T.S.
Je ne peux m'empêcher de me dire que si je lui donne cette info. il ne cherchera pas plus loin et se contentera de le classer dans la case cyclothymie.
Ce qui me dérange aussi, c'est qu'après s'être rendu compte que notre fils ne présentait pas de trouble de l'attention, il nous a laissé ( sans fermer sa porte certes) en nous disant que notre fils devait impérativement être suivi psychologiquement, que c'était un enfant très anxieux, qui avait une tendance à grossir et transformer les choses. Il avait également sous-entendu une maltraitance venant de notre part ou du moins le fait que nous puissions être la cause de ses maux. Ca nous a choqué ! C'était trop facile.
Pourquoi toujours chercher des choses tordues venant des parents. Nos enfants ont forcément besoin de nous pour être mal?
Je sais que nous ne sommes pas parfait, mais nous aimons nos enfants plus que tout et si nous avons atterris dans son cabinet, c'est bien qu'on veut aider notre enfant, non ?
Du coup, j'appréhende cette visite à venir, je ne suis pas sereinne et ça n'est pas positif pour notre loulou.
J'ai quand même laissé un message, il doit nous rappeler normalement.
En bref, j'apprends que mon fils présente bien de réelles phases de dépression. Je le vis mal (même si je sais que ce n'est pas pour arranger mon fils). Je replonge dans mon passé. Aujourd'hui, je n'ai plus peur que ce soit ma mère qui se foute en l'air mais ma soeur et pire, mon fils. J'en ai ras le bol. La vie ne m'épargne pas. J'ai l'impression que c'est une malédiction familiale...
Excusez-moi de la longueur du message et de ma virulence mais je n'en peux plus...
fanfan- Tricycle
- Messages : 44
Date d'inscription : 07/02/2010
Re: La dépression et mon petit gars...
Bonjour Fanfan,
j'ai déplacé ton post qui me parait-être mieux dans l'espace diagnostic vu que tu traite et du diagnostic et de ses conséquences.
C'est difficile d'accepter une etiquette pour son enfant, mais tu lui en donne aussi :
Tu dis la même chose mais par une périphrase. Les autres peuvent aussi bien le voir comme "un enfant à problème", "un enfant mal-élevé", "un enfant explosif", un enfant.... et c'est tellement plus réducteur, alors que tout ça se dit en un seul mot : cyclothymie.
et ça tombe bien la cyclothymie n'est pas perçue comme négative par le grand public, et elle est même mieux vue que la dépression seule!
Cyclothymie, ça va de la normalité à une maladie très handicapante. Tu sais, beaucoup ne me voient pas comme cyclo, pourtant je le suis.
du reste notre challenge à Bicycle, c'est que l'on ne voient pas que le handicap! et bien aussi l'enfant attachant, chouette, sympa...
Mais nous sommes de tout coeur avec toi car c'est difficile ce moment ou le "verdict" tombe.
Concernant la médication... la encore c'est très difficile à vivre, ( même au bout de 2 ans je peux te le dire!)... mais avec le recul quand il faut... il faut! Ne serais-ce que pour stopper la souffrance de ton fils qui est une production de son cerveau et non relayé par une réalité de vie.
Soit vigilente, potasse bien tes symptômes, et pousse le à s'expliquer sur son diagnostic ou ses hésitations!
Si cela peut t'aider : moi j'ai imposé le diagnostic en disant : prouvez-moi le contraire! Le médecin en question, il a bien évolué... sourire et marque bipolaire sur ses lettres de recommandation, alors qu'il ne s'est pas mouillé pour poser le diagnostic, mais rallait devant mon fils intenable dans son cabinet
Pour ton RV :
Ils ont repéré l'anxiété et la dépression...bien, good job!
Maintenant ton objectif est de leur faire remarquer les états d'excitation du cerveau, d'hyperactivité : rappelle lui qu'il le voyait au départ comme un hyperactif.
Le symptôme qui est "sur de sur" la marque de la bipolarité : c'est la fuite des idées: fais parler ton fils sur les moments où il a des tas d'idées dans la tete que ça ne peut s'arrêter...
(différent de l'idée obsessionnelle de la dépression : une seule idée qui rumine)
parle aussi des moments ou il dors moins si c'est le cas.
Enfin le diagnostic de ta soeur qui montre un terrain familial propice!
S'il tergiverse, (pfff jlui tord le cou... non mais!) propose lui de regarder notre site : www.bicycle-asso.org !
je te prend dans mes bras virtuellement pour te consoler, c'est durdur!!! vivement qu'il soit pris en charge correctement !
mais surtout surtout, focalise toi sur ton fils... ta soeur, ta mère sont adultes et donc à même d'aller se faire aider seule.
gros bisous et donne nous les infos après le neuropsy!
j'ai déplacé ton post qui me parait-être mieux dans l'espace diagnostic vu que tu traite et du diagnostic et de ses conséquences.
C'est difficile d'accepter une etiquette pour son enfant, mais tu lui en donne aussi :
un petit garçon qui est trop sensible, qui a du mal à gérer ses émotions et qui a des périodes très contrastées au niveau du moral. Parce qu'il arrive à être tout à fait bien enfin toute proportion gardée"
Tu dis la même chose mais par une périphrase. Les autres peuvent aussi bien le voir comme "un enfant à problème", "un enfant mal-élevé", "un enfant explosif", un enfant.... et c'est tellement plus réducteur, alors que tout ça se dit en un seul mot : cyclothymie.
et ça tombe bien la cyclothymie n'est pas perçue comme négative par le grand public, et elle est même mieux vue que la dépression seule!
Cyclothymie, ça va de la normalité à une maladie très handicapante. Tu sais, beaucoup ne me voient pas comme cyclo, pourtant je le suis.
du reste notre challenge à Bicycle, c'est que l'on ne voient pas que le handicap! et bien aussi l'enfant attachant, chouette, sympa...
Mais nous sommes de tout coeur avec toi car c'est difficile ce moment ou le "verdict" tombe.
Concernant la médication... la encore c'est très difficile à vivre, ( même au bout de 2 ans je peux te le dire!)... mais avec le recul quand il faut... il faut! Ne serais-ce que pour stopper la souffrance de ton fils qui est une production de son cerveau et non relayé par une réalité de vie.
Ah ça, je ne te le fais pas dire, nous nous sommes tous heurtés à ce genre de choses : la peur de dire qu'un chat est un chat et les médecins préférant nous balader!!!!Ce qui me dérange aussi, c'est qu'après s'être rendu compte que notre fils ne présentait pas de trouble de l'attention, il nous a laissé ( sans fermer sa porte certes) en nous disant que notre fils devait impérativement être suivi psychologiquement, que c'était un enfant très anxieux, qui avait une tendance à grossir et transformer les choses. Il avait également sous-entendu une maltraitance venant de notre part ou du moins le fait que nous puissions être la cause de ses maux. Ca nous a choqué ! C'était trop facile.
Pourquoi toujours chercher des choses tordues venant des parents. Nos enfants ont forcément besoin de nous pour être mal?
Je sais que nous ne sommes pas parfait, mais nous aimons nos enfants plus que tout et si nous avons atterris dans son cabinet, c'est bien qu'on veut aider notre enfant, non ?
Soit vigilente, potasse bien tes symptômes, et pousse le à s'expliquer sur son diagnostic ou ses hésitations!
Si cela peut t'aider : moi j'ai imposé le diagnostic en disant : prouvez-moi le contraire! Le médecin en question, il a bien évolué... sourire et marque bipolaire sur ses lettres de recommandation, alors qu'il ne s'est pas mouillé pour poser le diagnostic, mais rallait devant mon fils intenable dans son cabinet
Pour ton RV :
Ils ont repéré l'anxiété et la dépression...bien, good job!
Maintenant ton objectif est de leur faire remarquer les états d'excitation du cerveau, d'hyperactivité : rappelle lui qu'il le voyait au départ comme un hyperactif.
Le symptôme qui est "sur de sur" la marque de la bipolarité : c'est la fuite des idées: fais parler ton fils sur les moments où il a des tas d'idées dans la tete que ça ne peut s'arrêter...
(différent de l'idée obsessionnelle de la dépression : une seule idée qui rumine)
parle aussi des moments ou il dors moins si c'est le cas.
Enfin le diagnostic de ta soeur qui montre un terrain familial propice!
S'il tergiverse, (pfff jlui tord le cou... non mais!) propose lui de regarder notre site : www.bicycle-asso.org !
En bref, j'apprends que mon fils présente bien de réelles phases de dépression. Je le vis mal (même si je sais que ce n'est pas pour arranger mon fils). Je replonge dans mon passé. Aujourd'hui, je n'ai plus peur que ce soit ma mère qui se foute en l'air mais ma soeur et pire, mon fils. J'en ai ras le bol. La vie ne m'épargne pas. J'ai l'impression que c'est une malédiction familiale...
Excusez-moi de la longueur du message et de ma virulence mais je n'en peux plus..
je te prend dans mes bras virtuellement pour te consoler, c'est durdur!!! vivement qu'il soit pris en charge correctement !
mais surtout surtout, focalise toi sur ton fils... ta soeur, ta mère sont adultes et donc à même d'aller se faire aider seule.
gros bisous et donne nous les infos après le neuropsy!
Re: La dépression et mon petit gars...
oh ben alors cela doit être pas facile
bon courage, faut se dire, que son médecin arrivera à trouver une bonne solution pour qu'il se sente mieux, je peux dire que cela car c'est pas facile de se mettre à la place des autres comme ça
bon courage, faut se dire, que son médecin arrivera à trouver une bonne solution pour qu'il se sente mieux, je peux dire que cela car c'est pas facile de se mettre à la place des autres comme ça
Re: La dépression et mon petit gars...
hello
Je comprends bien ton refus du diagnostic (appellons un chat, u nchat, n'est-ce pas ).
Personnellement l'annonce de ma propre cyclothymie a été un soulagement, presqu'une bonne nouvelle car c'était une porte qui s'ouvrait sur une solution.
L'annonce d'un tempérament cyclothymique chez ma fille a été elle aussi bien vécu car là aussi, je n'ai vu que le mot "solution".
Mais à l'annonce de son diagnostic "cyclothymie", même si je m'y attendais au vue de l'évolution de notre quotidien, j'ai perdu les pédales. Je suis revenue sur tout et n'importe quoi, léger down, refus de la réalité, refus de la soigner (enfin dans ma tête, les médicaments je les lui faisais prendre), plus envie de gérer ni ses humeurs ni les miennes, envie de tout plaquer, de fuir, de vivre une vie normal loin de la cyclo.
Mais ce n'est pas possible.
Devant il n'y avait qu'une petite fille de 11 ans qui avait besoin qu'on l'aide, la mienne, celle pour qui je donnerais tout.
Et lui donner tout, à ce moment-là, c'était accepter que ben oui, elle n'est pas tout à fait comme les autres et que c'est à moi de lui donner les moyens de s'intégrer, de ne pas se trouver face à une superbe bipolarité à l'âge adulte.
C'était à moi de dire non à tout çà et de reprendre les choses en main.
Alors les médicaments, ok, on ne sait pas trop ce qu'ils vont faire sur son cerveau (par ailleurs très bien fait, mince, pas envie de l'abimer !) mais finalement le choix, c'est quoi ?
Lui donner des médicaments qui pourraient perturber le développement du cerveau
ou
Lui promettre une bipolarité à l'avenir.
Quand je lis les forums de bipolaires, que je vois les dernières années que j'ai vécues avant mon propre diagnostic, ce que j'ai pu faire avant que ma cyclothymie ne soit plus gérable, je dis NON !
Ce n'est pas un avenir, çà !
La mise sous étiquette ne me fait plus vraiment peur parce que de toutes façons, que ce soit l'étiquette cyclo ou l'étiquette "sâle gosse à éviter", elle en aura une. Les adultes gèrent certainement mieux la première, les meilleurs d'entre eux peuvent devenir des aides inattendues...
Allez, il faut vaincre la peur maintenant !
Courage
Dy
Je comprends bien ton refus du diagnostic (appellons un chat, u nchat, n'est-ce pas ).
Personnellement l'annonce de ma propre cyclothymie a été un soulagement, presqu'une bonne nouvelle car c'était une porte qui s'ouvrait sur une solution.
L'annonce d'un tempérament cyclothymique chez ma fille a été elle aussi bien vécu car là aussi, je n'ai vu que le mot "solution".
Mais à l'annonce de son diagnostic "cyclothymie", même si je m'y attendais au vue de l'évolution de notre quotidien, j'ai perdu les pédales. Je suis revenue sur tout et n'importe quoi, léger down, refus de la réalité, refus de la soigner (enfin dans ma tête, les médicaments je les lui faisais prendre), plus envie de gérer ni ses humeurs ni les miennes, envie de tout plaquer, de fuir, de vivre une vie normal loin de la cyclo.
Mais ce n'est pas possible.
Devant il n'y avait qu'une petite fille de 11 ans qui avait besoin qu'on l'aide, la mienne, celle pour qui je donnerais tout.
Et lui donner tout, à ce moment-là, c'était accepter que ben oui, elle n'est pas tout à fait comme les autres et que c'est à moi de lui donner les moyens de s'intégrer, de ne pas se trouver face à une superbe bipolarité à l'âge adulte.
C'était à moi de dire non à tout çà et de reprendre les choses en main.
Alors les médicaments, ok, on ne sait pas trop ce qu'ils vont faire sur son cerveau (par ailleurs très bien fait, mince, pas envie de l'abimer !) mais finalement le choix, c'est quoi ?
Lui donner des médicaments qui pourraient perturber le développement du cerveau
ou
Lui promettre une bipolarité à l'avenir.
Quand je lis les forums de bipolaires, que je vois les dernières années que j'ai vécues avant mon propre diagnostic, ce que j'ai pu faire avant que ma cyclothymie ne soit plus gérable, je dis NON !
Ce n'est pas un avenir, çà !
La mise sous étiquette ne me fait plus vraiment peur parce que de toutes façons, que ce soit l'étiquette cyclo ou l'étiquette "sâle gosse à éviter", elle en aura une. Les adultes gèrent certainement mieux la première, les meilleurs d'entre eux peuvent devenir des aides inattendues...
Allez, il faut vaincre la peur maintenant !
Courage
Dy
sweetdy- Grand-bi
- Messages : 273
Date d'inscription : 02/11/2009
Age : 53
Localisation : centre
Re: La dépression et mon petit gars...
On s'en pose des questions dans ces moments là !
Personnellement, je n'ai pas peur des étiquettes. En tout cas des étiquettes "justifiées". Au contraire, elles permettent d'avancer en pleine lumière.
3 de mes 4 enfants sont étiquetés diversement, et ma foi, on ne vit pas toujours avec celle-ci devant les yeux non plus. Mais on sait où on est en tout cas.
Mon petit dernier lui collectionne les étiquettes C'est vrais qu'à force, ça devient difficile, parce qu'on se dit que c'est beaucoup à porter pour un si petit bout d'homme. Mais il devra faire avec, donc on fait en sorte de l'aider au maximum.
Fiston est passé par une période très difficile entre septembre et avril. Il a un tempérament dépressif depuis tout petit, mais là, on passait à la vitesse supérieure avec des envies d'en finir très précises, et des idées obsessionnelles qui ne cessaient d'augmenter.
Je n'avais pas envie de le médiquer (il avait juste 9 ans) mais bon, a t-on le choix ? a t-on le droit de prendre le risque d'un suicide parce qu'on refuse le recours chimique ?
Je me suis dit que non personnellement. Je ne pouvais lui refuser cette aide possible parce que ça ne me plaisait pas à moi.
Fiston a donc commencé la micropakine en octobre je crois, avec un effet notable rapide sur une partie du problème.
Il a fallu rajouter du risperdal depuis car il avait une attirance incontrôlable pour le vide et je devais tout le temps avoir un œil dessus.
Cela fait deux mois qu'il a ce traitement, et mon fils n'arrête pas de remercier son psy pour lui avoir donné ce "cocktail", d'embrasser les boites de ses médicament tellement il est heureux de vivre, loin de toutes ces idées qui le polluaient, le bouffaient, et l'obligeaient à survivre plutôt que vivre.
Donc courage, il faut passer par dessus ses réticences et aller jusqu'au bout de ce que l'on doit faire pour aider ses enfants, leur donner le maximum de chance pour leur vie actuelle et future.
Oui, vaincre sa propre peur aussi...
Aujourd'hui, je peux dire que je n'ai aucun regret quand je vois mon fils si heureux et épanoui le changement est impressionnant !
Personnellement, je n'ai pas peur des étiquettes. En tout cas des étiquettes "justifiées". Au contraire, elles permettent d'avancer en pleine lumière.
3 de mes 4 enfants sont étiquetés diversement, et ma foi, on ne vit pas toujours avec celle-ci devant les yeux non plus. Mais on sait où on est en tout cas.
Mon petit dernier lui collectionne les étiquettes C'est vrais qu'à force, ça devient difficile, parce qu'on se dit que c'est beaucoup à porter pour un si petit bout d'homme. Mais il devra faire avec, donc on fait en sorte de l'aider au maximum.
Fiston est passé par une période très difficile entre septembre et avril. Il a un tempérament dépressif depuis tout petit, mais là, on passait à la vitesse supérieure avec des envies d'en finir très précises, et des idées obsessionnelles qui ne cessaient d'augmenter.
Je n'avais pas envie de le médiquer (il avait juste 9 ans) mais bon, a t-on le choix ? a t-on le droit de prendre le risque d'un suicide parce qu'on refuse le recours chimique ?
Je me suis dit que non personnellement. Je ne pouvais lui refuser cette aide possible parce que ça ne me plaisait pas à moi.
Fiston a donc commencé la micropakine en octobre je crois, avec un effet notable rapide sur une partie du problème.
Il a fallu rajouter du risperdal depuis car il avait une attirance incontrôlable pour le vide et je devais tout le temps avoir un œil dessus.
Cela fait deux mois qu'il a ce traitement, et mon fils n'arrête pas de remercier son psy pour lui avoir donné ce "cocktail", d'embrasser les boites de ses médicament tellement il est heureux de vivre, loin de toutes ces idées qui le polluaient, le bouffaient, et l'obligeaient à survivre plutôt que vivre.
Donc courage, il faut passer par dessus ses réticences et aller jusqu'au bout de ce que l'on doit faire pour aider ses enfants, leur donner le maximum de chance pour leur vie actuelle et future.
Oui, vaincre sa propre peur aussi...
Aujourd'hui, je peux dire que je n'ai aucun regret quand je vois mon fils si heureux et épanoui le changement est impressionnant !
Flocie- Grand-cycle
- Messages : 249
Date d'inscription : 19/11/2009
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