En recherche pour mes filles, besoin d'un professionnel accompagnant
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En recherche pour mes filles, besoin d'un professionnel accompagnant
Bonjour,
nouvelle sur le forum je viens de m'inscrire après 3 jours à le parcourir.
Je suis arrivée ici après un épisode de colères très violent de notre 2ème (6 ans) où nous nous sommes dit que, si, décidément, il y a quelques chose qui cloche.
Me faisant la remarque que ces accès de comportements insoutenables n'étaient pas constants mais revenant périodiquement après des périodes beaucoup plus gérable, j'ai tapé "bipolaire" dans un moteur de recherche et j'ai fini sur ce forum (et sur le site du CTAH).
En lisant tous les outils de pré-diagnostiques, les fiches informatives et les différents témoignages et bien il faut bien admettre que le tableau coïncide. Coïncide affreusement.
Jusqu'à présent je pensais ma deuxième plutôt cool, et que malgré un caractère "fort" j'avais imaginé une éducation plus facile qu'avec ma première et des relations plus cools... va falloir que j'admette que non je crois.
Ma grande (9 ans) est elle diagnostiquée précoce, hypersensible, angoissée, souvent en opposition, rarement satisfaite etc... du compliqué à vivre au quotidien. Par contre beaucoup de progrès au niveau social, à l'extérieur de la maison où tout se passe nickel. Ce qui fait que n'ayant pas trouvé de professionnels réussissant à nous aider sans nous faire culpabiliser sur les désagréments de son caractère on a laissé couler pour elle et on vit avec du mieux qu'on peut. Mais j'avoue que ce tableau de cyclothymie me renvoie quelques doutes à son sujet aussi.
Revenons à ma plus petite, en CP, pour qui contre toute attente (pas scolaire du tout en maternelle) carbure pas mal en classe avec une maitresse très exigeante pourtant.
Oui mais du coup en classe il n'y a a priori rien à dire, mais je crois que le niveau demandé lui met beaucoup la pression, et que ce n'est pas la cause mais le déclencheur d'une "faille", d'une sensibilité qui existait avant.
Fin des vacances dimanche, qui n'ont pas été un long fleuve tranquille mais qui ont été gérables, et la voilà en crise. Je ne vous donne pas (encore) les détails, mais vraiment énormément de traits typiques de la cyclothymie.
Mercredi férié, jour à la maison et nous avons réussi à effectivement calmer le jeu en évitant les bras de fer et autres désirs d'imposer des "je suis le parent, tu obéis", qui ne fonctionne pas et alimente le truc.
Ce matin ça allait mieux, mais je prends mon courage à 2 mains pour ne pas laisser passer et me dire dans quelques jours quand ça sera retombé que nous avons dramatisé... jusqu'à la prochaine fois et nous retrouver encore au dépourvu.
Par contre je n'arrive à déceler chez elle que des phase "up" ou alors peut être "mixte"... les phases dépressives je ne vois pas. Mais je n'ai peut être pas encore l’œil aguerri.
Je souhaiterais donc trouver un spécialiste qui saurait nous accompagner, voire diagnostiquer ma fille (hum.. les 2 ?).
Pour ma première nous avons fait quelques spécialistes qui ne nous ont pas fait de bien, au contraire. Vous connaissez le refrain, vision psychanalytique des choses, aucune reconnaissance de la précocité et de ses caractéristiques, et culpabilisation des parents/de la maman mais sans le dire directement comme ça on ne peut pas se défendre (enfin essayer, de toute façon pour eux on est toujours aveugles).
Donc je n'irai voir quelqu'un que si je sais d'avance qu'il connait son sujet et sait accompagner les familles qu'il reçoit.
Paris c'est loin de chez nous, s'il faut on y viendra mais si je pouvais trouver plus près.
Nous sommes en Charente limite Charente maritime.
En tout cas, un grand merci pour l'existence de ce forum, cela fait du bien de lire que d'autres partagent les mêmes sentiments que nous, les mêmes doutes, les mêmes recherches. On a un peu moins l'impression de folleyer.
nouvelle sur le forum je viens de m'inscrire après 3 jours à le parcourir.
Je suis arrivée ici après un épisode de colères très violent de notre 2ème (6 ans) où nous nous sommes dit que, si, décidément, il y a quelques chose qui cloche.
Me faisant la remarque que ces accès de comportements insoutenables n'étaient pas constants mais revenant périodiquement après des périodes beaucoup plus gérable, j'ai tapé "bipolaire" dans un moteur de recherche et j'ai fini sur ce forum (et sur le site du CTAH).
En lisant tous les outils de pré-diagnostiques, les fiches informatives et les différents témoignages et bien il faut bien admettre que le tableau coïncide. Coïncide affreusement.
Jusqu'à présent je pensais ma deuxième plutôt cool, et que malgré un caractère "fort" j'avais imaginé une éducation plus facile qu'avec ma première et des relations plus cools... va falloir que j'admette que non je crois.
Ma grande (9 ans) est elle diagnostiquée précoce, hypersensible, angoissée, souvent en opposition, rarement satisfaite etc... du compliqué à vivre au quotidien. Par contre beaucoup de progrès au niveau social, à l'extérieur de la maison où tout se passe nickel. Ce qui fait que n'ayant pas trouvé de professionnels réussissant à nous aider sans nous faire culpabiliser sur les désagréments de son caractère on a laissé couler pour elle et on vit avec du mieux qu'on peut. Mais j'avoue que ce tableau de cyclothymie me renvoie quelques doutes à son sujet aussi.
Revenons à ma plus petite, en CP, pour qui contre toute attente (pas scolaire du tout en maternelle) carbure pas mal en classe avec une maitresse très exigeante pourtant.
Oui mais du coup en classe il n'y a a priori rien à dire, mais je crois que le niveau demandé lui met beaucoup la pression, et que ce n'est pas la cause mais le déclencheur d'une "faille", d'une sensibilité qui existait avant.
Fin des vacances dimanche, qui n'ont pas été un long fleuve tranquille mais qui ont été gérables, et la voilà en crise. Je ne vous donne pas (encore) les détails, mais vraiment énormément de traits typiques de la cyclothymie.
Mercredi férié, jour à la maison et nous avons réussi à effectivement calmer le jeu en évitant les bras de fer et autres désirs d'imposer des "je suis le parent, tu obéis", qui ne fonctionne pas et alimente le truc.
Ce matin ça allait mieux, mais je prends mon courage à 2 mains pour ne pas laisser passer et me dire dans quelques jours quand ça sera retombé que nous avons dramatisé... jusqu'à la prochaine fois et nous retrouver encore au dépourvu.
Par contre je n'arrive à déceler chez elle que des phase "up" ou alors peut être "mixte"... les phases dépressives je ne vois pas. Mais je n'ai peut être pas encore l’œil aguerri.
Je souhaiterais donc trouver un spécialiste qui saurait nous accompagner, voire diagnostiquer ma fille (hum.. les 2 ?).
Pour ma première nous avons fait quelques spécialistes qui ne nous ont pas fait de bien, au contraire. Vous connaissez le refrain, vision psychanalytique des choses, aucune reconnaissance de la précocité et de ses caractéristiques, et culpabilisation des parents/de la maman mais sans le dire directement comme ça on ne peut pas se défendre (enfin essayer, de toute façon pour eux on est toujours aveugles).
Donc je n'irai voir quelqu'un que si je sais d'avance qu'il connait son sujet et sait accompagner les familles qu'il reçoit.
Paris c'est loin de chez nous, s'il faut on y viendra mais si je pouvais trouver plus près.
Nous sommes en Charente limite Charente maritime.
En tout cas, un grand merci pour l'existence de ce forum, cela fait du bien de lire que d'autres partagent les mêmes sentiments que nous, les mêmes doutes, les mêmes recherches. On a un peu moins l'impression de folleyer.
Etoile Rose- Roulettes
- Messages : 8
Date d'inscription : 03/05/2013
Re: En recherche pour mes filles, besoin d'un professionnel accompagnant
Bonsoir et
Des bipo dans votre famille ? (ou celle du papa)
La BPJ est mal connue, et peu diagnostiquée, ce qui fait que le choix des professionnels et très limité.
Amélie quand elle passera par là pourra vous donner des adresses vers chez vous s'il en existe.
Sinon, le CTAH est une valeur sure. Et franchement, le déplacement en vaut la peine (je suis du sud est, et mes enfants sont suivis par le CTAH pourtant à 1000km)
Pour le diag, si ça n'a pas changé, une première visite avec tests, (environ une heure) puis deuxième visite avec le Dr Hantouche pour compte rendu des tests et proposition du traitement.
De toute façon, si doutes, il faut voir s'ils sont fondés pour intervenir rapidement, ou s'il faut chercher autre problématique.
Bon courage, n'hésitez pas à venir discuter par ici de vos petits
Des bipo dans votre famille ? (ou celle du papa)
La BPJ est mal connue, et peu diagnostiquée, ce qui fait que le choix des professionnels et très limité.
Amélie quand elle passera par là pourra vous donner des adresses vers chez vous s'il en existe.
Sinon, le CTAH est une valeur sure. Et franchement, le déplacement en vaut la peine (je suis du sud est, et mes enfants sont suivis par le CTAH pourtant à 1000km)
Pour le diag, si ça n'a pas changé, une première visite avec tests, (environ une heure) puis deuxième visite avec le Dr Hantouche pour compte rendu des tests et proposition du traitement.
De toute façon, si doutes, il faut voir s'ils sont fondés pour intervenir rapidement, ou s'il faut chercher autre problématique.
Bon courage, n'hésitez pas à venir discuter par ici de vos petits
Flocie- Grand-cycle
- Messages : 249
Date d'inscription : 19/11/2009
Re: En recherche pour mes filles, besoin d'un professionnel accompagnant
Bonjour et merci de votre accueil,
dans me famille pas de diagnostic posé, mais mon père avait quelque chose, jamais diagnostiqué car n'a jamais voulu se faire aider. Il était alcoolique mais pas que. Nous avons du nous "enfuir" de la la maison quand j'étais ado.
Nous sommes 3 enfants, la plus jeune a eu aussi une adolescence très difficile avec des crises violentes (on en a passé des heures et des heures avec elle a essayer de calmer le jeu); pas de diagnostic posé. Actuellement ça va mieux mais la côtoyant moins je ne vois peut être que la partie visible de l'iceberg.
Pour ma part allant bien (enfin j'espère) je n'ai jamais pensé en faisant des enfants que je pouvais transmettre quoi que ce soit de ce style.
Le peu de fois où j'en ai parlé à des professionnels, le comportement de ma grande réveillant des choses chez moi, j'ai senti un jugement du genre "elle projette ses angoisses sur ses enfants et les rend dingues".
Y aurait-il l'équivalent du CTAH vers Bordeaux ?
dès demain j'essaie de trouver des pistes au téléphone pour un éventuel rdv. Ce qui risque d'être compliqué c'est que ce sera certainement sur du temps scolaire et sans diagnostic je ne vais pas parler de mes doutes pour expliquer une absence. Surtout que pour l'instant à l'école elle semble dans la norme. (c'est encore moi qui vais passer pour une angoissée).
En même temps que j'écris, j'attends qu’une nouvelle crise passe : on a juste dit non pour l’emmener dans un centre aquatique, ni dans la piscine du voisin trop froide... ça dure depuis 1h30 avec un moment d'accalmie avant qu'elle ne remette elle même le sujet sur le tapis. Les objets volent et les insultes et menaces fusent. Elle a 6 ans
Ce n'est que la 2eme grosse de la journée, journée pourtant bien plus facile qu'hier... pour l'instant...
dans me famille pas de diagnostic posé, mais mon père avait quelque chose, jamais diagnostiqué car n'a jamais voulu se faire aider. Il était alcoolique mais pas que. Nous avons du nous "enfuir" de la la maison quand j'étais ado.
Nous sommes 3 enfants, la plus jeune a eu aussi une adolescence très difficile avec des crises violentes (on en a passé des heures et des heures avec elle a essayer de calmer le jeu); pas de diagnostic posé. Actuellement ça va mieux mais la côtoyant moins je ne vois peut être que la partie visible de l'iceberg.
Pour ma part allant bien (enfin j'espère) je n'ai jamais pensé en faisant des enfants que je pouvais transmettre quoi que ce soit de ce style.
Le peu de fois où j'en ai parlé à des professionnels, le comportement de ma grande réveillant des choses chez moi, j'ai senti un jugement du genre "elle projette ses angoisses sur ses enfants et les rend dingues".
Y aurait-il l'équivalent du CTAH vers Bordeaux ?
dès demain j'essaie de trouver des pistes au téléphone pour un éventuel rdv. Ce qui risque d'être compliqué c'est que ce sera certainement sur du temps scolaire et sans diagnostic je ne vais pas parler de mes doutes pour expliquer une absence. Surtout que pour l'instant à l'école elle semble dans la norme. (c'est encore moi qui vais passer pour une angoissée).
En même temps que j'écris, j'attends qu’une nouvelle crise passe : on a juste dit non pour l’emmener dans un centre aquatique, ni dans la piscine du voisin trop froide... ça dure depuis 1h30 avec un moment d'accalmie avant qu'elle ne remette elle même le sujet sur le tapis. Les objets volent et les insultes et menaces fusent. Elle a 6 ans
Ce n'est que la 2eme grosse de la journée, journée pourtant bien plus facile qu'hier... pour l'instant...
Etoile Rose- Roulettes
- Messages : 8
Date d'inscription : 03/05/2013
Re: En recherche pour mes filles, besoin d'un professionnel accompagnant
Bonjour, bienvenue
il n'y a pas d'équivalent du CTAH. mais dans les grands CHU on trouve des pédopsychiatres qui peuvent apporter des solutions. Eux posent le diagnostic de "Trouble de l'humeur" et la prise en charge est souvent reléguée en CMP...
je t'envois des adresses par Message perso.
Pour l’aînée, vu que c'est a peu près gérable, à priori tu devrais t'en sortir avec de la psychoéducation que tu ferais toi-même, avec l'aide du site, et si besoin un psychologue TCC ( thérapie Comportementale et Cognitive) pour la gestion des émotions.
L'objectif est d'intégrer à ton éducation :
- une communication non violente
http://www.bicycle-asso.org/parent/Communication-non-violente.php
- expliquer ce qui se passe dans son cerveau quand il y a une émotion forte, les humeurs comment ça marche....expliquer les mécanismes dysfonctionnels...
- trouver des solutions pour agir avant les crises, et ne pas rentrer dans le cercle vicieux de l'explosion emotionnelle
> http://www.bicycle-asso.org/parent/Gerer-les-crises-bipolaires.php
> http://www.bicycle-asso.org/parent/Opposition-TOP.php
- Bien veiller aux rythmes/planning (prévenir ) et surtout que la maison soit le lieu ou tes filles soufflent, qu'il y ai un espace cocooning...
- Revoir peut-être la scolarisation : c'est souvent le noeud du problème!
Trouver des établissements a petits éffectifs, ou des collèges ou ils connaissent le TDAH, l'anxiété
Le mieux sont les colleges avec classes CLISS, pas pour mettre ta fille dans une classe CLISS, mais le fait qu'une telle classe existe, montre que les équipes sont habituées aux handicaps divers et s'y adaptent mieux que dans un college purement classique.
Pour la petite, tu fais la même chose, mais là vu que c'est vraiment explosif, un diagnostic et une prise en charge seront probablement nécessaire...
Comment se passe les devoirs à la maison?
il n'y a pas d'équivalent du CTAH. mais dans les grands CHU on trouve des pédopsychiatres qui peuvent apporter des solutions. Eux posent le diagnostic de "Trouble de l'humeur" et la prise en charge est souvent reléguée en CMP...
je t'envois des adresses par Message perso.
Pour l’aînée, vu que c'est a peu près gérable, à priori tu devrais t'en sortir avec de la psychoéducation que tu ferais toi-même, avec l'aide du site, et si besoin un psychologue TCC ( thérapie Comportementale et Cognitive) pour la gestion des émotions.
L'objectif est d'intégrer à ton éducation :
- une communication non violente
http://www.bicycle-asso.org/parent/Communication-non-violente.php
- expliquer ce qui se passe dans son cerveau quand il y a une émotion forte, les humeurs comment ça marche....expliquer les mécanismes dysfonctionnels...
- trouver des solutions pour agir avant les crises, et ne pas rentrer dans le cercle vicieux de l'explosion emotionnelle
> http://www.bicycle-asso.org/parent/Gerer-les-crises-bipolaires.php
> http://www.bicycle-asso.org/parent/Opposition-TOP.php
- Bien veiller aux rythmes/planning (prévenir ) et surtout que la maison soit le lieu ou tes filles soufflent, qu'il y ai un espace cocooning...
- Revoir peut-être la scolarisation : c'est souvent le noeud du problème!
Trouver des établissements a petits éffectifs, ou des collèges ou ils connaissent le TDAH, l'anxiété
Le mieux sont les colleges avec classes CLISS, pas pour mettre ta fille dans une classe CLISS, mais le fait qu'une telle classe existe, montre que les équipes sont habituées aux handicaps divers et s'y adaptent mieux que dans un college purement classique.
Pour la petite, tu fais la même chose, mais là vu que c'est vraiment explosif, un diagnostic et une prise en charge seront probablement nécessaire...
Comment se passe les devoirs à la maison?
Re: En recherche pour mes filles, besoin d'un professionnel accompagnant
Concernant le diagnostic, les symptômes clés sont :
- loghorrées (parler parler, faire des jeux de mots, parler plus fort,plusvite)
- Une histoire de bipolarité dans la famille
- un sommeil qui diminue en période haute/ des problèmes de sommeil/ difficulté de s'endormir le soir, s’éveiller le matin...
- une hypersexualisation : intérêt précoce pour le sexe.
- des hauts et des bas : a un jeune age, ça peut être simplement des périodes speed et des périodes de repli...
As tu décelé un de ces symptômes (hormis le grand-père?) ?
- loghorrées (parler parler, faire des jeux de mots, parler plus fort,plusvite)
- Une histoire de bipolarité dans la famille
- un sommeil qui diminue en période haute/ des problèmes de sommeil/ difficulté de s'endormir le soir, s’éveiller le matin...
- une hypersexualisation : intérêt précoce pour le sexe.
- des hauts et des bas : a un jeune age, ça peut être simplement des périodes speed et des périodes de repli...
As tu décelé un de ces symptômes (hormis le grand-père?) ?
Re: En recherche pour mes filles, besoin d'un professionnel accompagnant
Merci ptit brune de ton accueil et des ces infos.
j'ai déjà parcouru ces fiches, je vais les relire pour m'en imprégner encore une fois. Et les faire lire à mon homme quand il aura le courage (le we a été affreux)
Pour ma grande, tu as raison, a priori pour l'instant la psychoeducation devrait suffire à condition de rester vigilent. Je crois que malgré notre culpabilisation d'avoir loupé un truc au final on l'a amené sur de bons rails. Mais rien n'est jamais acquis.
Une TCC lui irait bien effectivement, il faut que je trouve une adresse dans le coin (pour un suivi régulier c'est plus facile quand même). Pour l'instant nous n'avons eu droit qu'à des psy tendance psychanalystes très culpabilisants (et subjugués au final : en dualité et avec toute l'attention de l'adulte pour elle évidemment elle est hypra intéressante cette enfant).
Ma grande est déjà dans une école à pédagogie différenciée, ce qui lui réussi plutôt bien. Bon nous a a clashé avec les enseignantes (non reconnaissance de la précocité, on a encore été vu comme des parents élitistes et certainement aliénants) donc du coup on ne se déplace que quand vraiment il y a gros souci, le reste du temps elle arrive à faire sa vie tranquille et à gérer les injustices (ou ce qui lui semble en être).
Pour la petite jusque là l'école ça allait et je ne vois pas où la mettre autrement. On va tenter le dialogue avec la maitresse mais pour l'instant elle n'a rien à lui reprocher au niveau comportement (ni travail d'ailleurs, à part en motricité fine : graphisme et autres très brouillons).
En même temps vu l'état dans lequel je l'ai déposée ce matin, si elle arrive à faire illusion c'est d'autant plus inquiétant. Je crois qu'elle était dans un délire de "grandeur". J'ai eu le malheur de tenter de lui expliquer ce que voulait dire "faire preuve de lucidité" entendu à la radio dans son horoscope. J'ai du mal m'y prendre, du coup elle se prenant pour Mme Irma avec une pensée magique énorme. Du style en arrivant sur la parking "je savais qu'il y aurait exactement ça quand on arriverait". Sauf que c'était pas dit sur le ton du jeu, mais je crois qu'elle en était intimement convaincue, qu'elle pensait avoir tout pouvoir...
Je ne vois pas comment elle va passer la journée sans crise, et je vais avoir la boule au ventre en allant la chercher ce soir...
En même temps, mon père et ma sœur ont toujours fait illusion à l'extérieur
- famille c'est dit
-sommeil : ma grande ça a toujours été. Pas de sommeil en journée, même bébé. Toujours du mal à s'endormir le soir, et on doit veiller jusqu'à ce qu'elle dorme. La petite c'est l'inverse, sommeil en journée ça se passait bien, beaucoup de siestes jusqu'à assez tard, par contre la nuit infernale. Elle a un gros terrain allergique et après coup j'ai mis ça sur le compte de l'eczéma ou intolérance au lait de vache. En ce moment depuis septembre c'est réveil quasi toutes les nuits et elles vient nous voir. Lundi je n'ai pas eu la patience de la raccompagner, je l'ai accueillie un peu plus abruptement que d'autres fois ce qui m'a valu une belle crise en pleine nuit.
- hypersexualistation c'est bien la seule chose qui ne correspond pas dans le tableau... questionnement sexuel normal je pense pour leurs âges respectifs...
- hauts et bas : des bas chez ma grande oui. un mal être qui vient d'on ne sait où, sans raison (pas plus tard que mardi soi). Mais ça ne s'installe pas (plus).
Chez ma petite je ne vois pas trop ces bas..
Le côté speed elle l'a toujours eu, très très tonique depuis la naissance, je trouvais qu'en grandissant les gestion du corps allait mieux (notamment dans le respect de l'être humain en face, pas rare de se prendre un coup ou quelque chose dans l'oeil)... jusqu'à ces crises...
D'après ce que je lis, je pense qu'en ce moment elle pourrait être en mixte. Irritable au plus haut point, on ne sait pas quand ça va partir, c'est la terreur à la maison. Quand ça part c'est violent, c'est une façon de crier insupportable (à en faire mal aux tympans, des fois je l'entends encore 30mn après et le ton employé me met toujours au bord des larmes, c'est une vraie agression). C'est des objets qui volent, déchirés, portes qui claquent etc. C'est une attitude de défiance, regard en dessous, yeux noir de chez noir, ça fait peur (ce n'est plus la même), les bras souvent croisés. Ce sont des pieds qui tapent.
Ce sont des injures, des insultes, de menaces : je vais te couper la tête, je vais m'enfuir etc... (faudrait que je note, après coup c'est tellement surréaliste que j'en oublie). Heureusement du haut de ses 6 ans elle ne s'enfuit pas encore (j'ai surveillé hier, j'ai eu peur...)
impossible de la toucher, de la contenir (pourtant qu'on aimerait jouer ce rôle de maman...)
Je me suis surprise à mettre les objets de valeurs à l'abri en hauteur, les choses dangereuses non visibles (couteaux, ciseaux...) et à avoir peur de le voir s'approcher d'une fenêtre ouverte à l'étage
Toute tentative de reparler de la situation en dehors des crises c'est soldé par un échec, et en général par une nouvelle crise. Une fois au gouter en tête à tête, elle a pris son gouter dans la main, m'a regardé avec défiance et à fait pivoter son bras sur le côté pour lâcher son chocolat par terre. ça s'appelle ne pas vouloir aborder le sujet.
Après coup elle semble ne se souvenir de rien, ne montre aucun remords, et aucune envie de faire évoluer les choses...
pourtant elle doit souffrir.
Au repas du soir elle nous a quand même lâché entre 2 phrases qu'elle avait peur de la mort et que nous mourrions. Pas envie d'avoir 7 ans (grandir = vieillir = mourir)
Alors qu'en crise on n'est plus ses parents et elle ne nous aime pas (version soft de tout ce qui peut être dit). (oui je sais ce qui se dit sur le coup de la colère n'est pas réel)
J'ai tenté de rassurer, d'expliquer etc... sur le coup, sur mes genoux, version calme et câline ça semblait pouvoir porter ses fruits...
mais je crois qu'il n'y a que dans les bouquins qu'on peut espérer voir un changement radical après avoir mis le doigt sur une problématique.
Il faut savoir que ma grande nous a fait des crises violents comme ça à 3 ans, début de scolarité difficile, et surtout elle a eu conscience de la mort à cet age là (précocité aidant). Mais je n'ai pas souvenir d'autant de paroles blessantes et injurieuses, juste d'un mal être, d'une ténacité et de pouvoir discuter sur le sujet en rond pendant des heures sans résultats : tout glisse .
Veuillez m'excuser de cette longueur...
vous savez comme il est difficile de résumer la situation...
j'ai déjà parcouru ces fiches, je vais les relire pour m'en imprégner encore une fois. Et les faire lire à mon homme quand il aura le courage (le we a été affreux)
Pour ma grande, tu as raison, a priori pour l'instant la psychoeducation devrait suffire à condition de rester vigilent. Je crois que malgré notre culpabilisation d'avoir loupé un truc au final on l'a amené sur de bons rails. Mais rien n'est jamais acquis.
Une TCC lui irait bien effectivement, il faut que je trouve une adresse dans le coin (pour un suivi régulier c'est plus facile quand même). Pour l'instant nous n'avons eu droit qu'à des psy tendance psychanalystes très culpabilisants (et subjugués au final : en dualité et avec toute l'attention de l'adulte pour elle évidemment elle est hypra intéressante cette enfant).
Ma grande est déjà dans une école à pédagogie différenciée, ce qui lui réussi plutôt bien. Bon nous a a clashé avec les enseignantes (non reconnaissance de la précocité, on a encore été vu comme des parents élitistes et certainement aliénants) donc du coup on ne se déplace que quand vraiment il y a gros souci, le reste du temps elle arrive à faire sa vie tranquille et à gérer les injustices (ou ce qui lui semble en être).
Pour la petite jusque là l'école ça allait et je ne vois pas où la mettre autrement. On va tenter le dialogue avec la maitresse mais pour l'instant elle n'a rien à lui reprocher au niveau comportement (ni travail d'ailleurs, à part en motricité fine : graphisme et autres très brouillons).
En même temps vu l'état dans lequel je l'ai déposée ce matin, si elle arrive à faire illusion c'est d'autant plus inquiétant. Je crois qu'elle était dans un délire de "grandeur". J'ai eu le malheur de tenter de lui expliquer ce que voulait dire "faire preuve de lucidité" entendu à la radio dans son horoscope. J'ai du mal m'y prendre, du coup elle se prenant pour Mme Irma avec une pensée magique énorme. Du style en arrivant sur la parking "je savais qu'il y aurait exactement ça quand on arriverait". Sauf que c'était pas dit sur le ton du jeu, mais je crois qu'elle en était intimement convaincue, qu'elle pensait avoir tout pouvoir...
Je ne vois pas comment elle va passer la journée sans crise, et je vais avoir la boule au ventre en allant la chercher ce soir...
En même temps, mon père et ma sœur ont toujours fait illusion à l'extérieur
-logorrhées c'est surtout le truc de la grande qui monopolise énormément. Du coup peut etre que la petite me parait plus calme de ce point de vue mais comme tout est relatif... mais chez nous c'est rarement silencieux. Quand elles arrivent à jouer ensemble c'est en général dans l'excitation, ça monte crescendo et ça finit mal (entre elles ou nous qui devons intervenir)par ptitbrune le Lun 6 Mai - 10:45
Concernant le diagnostic, les symptômes clés sont :
- loghorrées (parler parler, faire des jeux de mots, parler plus fort,plusvite)
- Une histoire de bipolarité dans la famille
- un sommeil qui diminue en période haute/ des problèmes de sommeil/ difficulté de s'endormir le soir, s’éveiller le matin...
- une hypersexualisation : intérêt précoce pour le sexe.
- des hauts et des bas : a un jeune age, ça peut être simplement des périodes speed et des périodes de repli...
- famille c'est dit
-sommeil : ma grande ça a toujours été. Pas de sommeil en journée, même bébé. Toujours du mal à s'endormir le soir, et on doit veiller jusqu'à ce qu'elle dorme. La petite c'est l'inverse, sommeil en journée ça se passait bien, beaucoup de siestes jusqu'à assez tard, par contre la nuit infernale. Elle a un gros terrain allergique et après coup j'ai mis ça sur le compte de l'eczéma ou intolérance au lait de vache. En ce moment depuis septembre c'est réveil quasi toutes les nuits et elles vient nous voir. Lundi je n'ai pas eu la patience de la raccompagner, je l'ai accueillie un peu plus abruptement que d'autres fois ce qui m'a valu une belle crise en pleine nuit.
- hypersexualistation c'est bien la seule chose qui ne correspond pas dans le tableau... questionnement sexuel normal je pense pour leurs âges respectifs...
- hauts et bas : des bas chez ma grande oui. un mal être qui vient d'on ne sait où, sans raison (pas plus tard que mardi soi). Mais ça ne s'installe pas (plus).
Chez ma petite je ne vois pas trop ces bas..
Le côté speed elle l'a toujours eu, très très tonique depuis la naissance, je trouvais qu'en grandissant les gestion du corps allait mieux (notamment dans le respect de l'être humain en face, pas rare de se prendre un coup ou quelque chose dans l'oeil)... jusqu'à ces crises...
D'après ce que je lis, je pense qu'en ce moment elle pourrait être en mixte. Irritable au plus haut point, on ne sait pas quand ça va partir, c'est la terreur à la maison. Quand ça part c'est violent, c'est une façon de crier insupportable (à en faire mal aux tympans, des fois je l'entends encore 30mn après et le ton employé me met toujours au bord des larmes, c'est une vraie agression). C'est des objets qui volent, déchirés, portes qui claquent etc. C'est une attitude de défiance, regard en dessous, yeux noir de chez noir, ça fait peur (ce n'est plus la même), les bras souvent croisés. Ce sont des pieds qui tapent.
Ce sont des injures, des insultes, de menaces : je vais te couper la tête, je vais m'enfuir etc... (faudrait que je note, après coup c'est tellement surréaliste que j'en oublie). Heureusement du haut de ses 6 ans elle ne s'enfuit pas encore (j'ai surveillé hier, j'ai eu peur...)
impossible de la toucher, de la contenir (pourtant qu'on aimerait jouer ce rôle de maman...)
Je me suis surprise à mettre les objets de valeurs à l'abri en hauteur, les choses dangereuses non visibles (couteaux, ciseaux...) et à avoir peur de le voir s'approcher d'une fenêtre ouverte à l'étage
Toute tentative de reparler de la situation en dehors des crises c'est soldé par un échec, et en général par une nouvelle crise. Une fois au gouter en tête à tête, elle a pris son gouter dans la main, m'a regardé avec défiance et à fait pivoter son bras sur le côté pour lâcher son chocolat par terre. ça s'appelle ne pas vouloir aborder le sujet.
Après coup elle semble ne se souvenir de rien, ne montre aucun remords, et aucune envie de faire évoluer les choses...
pourtant elle doit souffrir.
Au repas du soir elle nous a quand même lâché entre 2 phrases qu'elle avait peur de la mort et que nous mourrions. Pas envie d'avoir 7 ans (grandir = vieillir = mourir)
Alors qu'en crise on n'est plus ses parents et elle ne nous aime pas (version soft de tout ce qui peut être dit). (oui je sais ce qui se dit sur le coup de la colère n'est pas réel)
J'ai tenté de rassurer, d'expliquer etc... sur le coup, sur mes genoux, version calme et câline ça semblait pouvoir porter ses fruits...
mais je crois qu'il n'y a que dans les bouquins qu'on peut espérer voir un changement radical après avoir mis le doigt sur une problématique.
Il faut savoir que ma grande nous a fait des crises violents comme ça à 3 ans, début de scolarité difficile, et surtout elle a eu conscience de la mort à cet age là (précocité aidant). Mais je n'ai pas souvenir d'autant de paroles blessantes et injurieuses, juste d'un mal être, d'une ténacité et de pouvoir discuter sur le sujet en rond pendant des heures sans résultats : tout glisse .
Veuillez m'excuser de cette longueur...
vous savez comme il est difficile de résumer la situation...
Etoile Rose- Roulettes
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Date d'inscription : 03/05/2013
Re: En recherche pour mes filles, besoin d'un professionnel accompagnant
D'une manière générale, il n'y a pas de culpabilisation qui tienne. On a le droit de mal faire d'une part et tout raté ne déclenche pas des problèmes de cet ordre. Comme tu le dis si bien, ça va au dela d'une éducation, même si on peut changer et aider mieux l'enfant quand on le comprends mieux, la base biologique est importante.Etoile Rose a écrit:Pour ma grande, tu as raison, a priori pour l'instant la psychoeducation devrait suffire à condition de rester vigilent. Je crois que malgré notre culpabilisation d'avoir loupé un truc au final on l'a amené sur de bons rails. Mais rien n'est jamais acquis.
Et pui il y a toujours des gens pour redire ceci ou cela... qu'il gardent l'enfant quelques temps et on en reparle (grrr!!! non mais!!!)
Pour les enseignants, tu peux demander qu'ils soient gentils, et que si l'enfant ne réussit pas tout ce n'est pas grave, il faut l'encourager et quand elle sera prête elle réussira.Ma grande est déjà dans une école à pédagogie différenciée, ce qui lui réussi plutôt bien. Bon nous a a clashé avec les enseignantes (non reconnaissance de la précocité, on a encore été vu comme des parents élitistes et certainement aliénants) donc du coup on ne se déplace que quand vraiment il y a gros souci, le reste du temps elle arrive à faire sa vie tranquille et à gérer les injustices (ou ce qui lui semble en être).
En fait l'objectif est de modérer leurs hardeurs
Ceci est vrai également pour la petite.
Non c'est bien, il faut la aussi modérer, lui dire de ne pas trop stresser que rater n'est pas grave... vu que l'école est très stressante, très sur la compétition, nous parents devons contrebalancer.En même temps vu l'état dans lequel je l'ai déposée ce matin, si elle arrive à faire illusion c'est d'autant plus inquiétant.
Quand c'est comme ça, il faut laisser dire, t'inquiète pas trop, en tout cas pour l'instant, c'est aussi une rassurance la peur de l'avenir qu'elle essaye de maitriser. Tu peux juste lui dire que tu n'y crois pas trop et que surtout dans les journeaux ce ne sont pas des vrais voyants.Je crois qu'elle était dans un délire de "grandeur". J'ai eu le malheur de tenter de lui expliquer ce que voulait dire "faire preuve de lucidité" entendu à la radio dans son horoscope. J'ai du mal m'y prendre, du coup elle se prenant pour Mme Irma avec une pensée magique énorme. Du style en arrivant sur la parking "je savais qu'il y aurait exactement ça quand on arriverait". Sauf que c'était pas dit sur le ton du jeu, mais je crois qu'elle en était intimement convaincue, qu'elle pensait avoir tout pouvoir...
bref prendre ce genre de chose à la cool (de toute façon faut tout prendre à la cool!!! )
surtout relaxe toi avant d'y aller. Après ne parle que de choses positives, calmes, tranquilles, dit leur que tu les aimes etc./.. brev un moment calin et evite les choses qui fachent, car elles ont besoin de décompresser plus que les autres après l'école.Je ne vois pas comment elle va passer la journée sans crise, et je vais avoir la boule au ventre en allant la chercher ce soir...
D'une manière générale avec les enfants cyclo, soit on est cool, et on apprend a lacher du lest... soit ça se fera de toute façon mais dans la douleurs pour tous le monde!
Pas simple, faut trouver/organiser des moments calmes et tranquilles.-logorrhées c'est surtout le truc de la grande qui monopolise énormément. Du coup peut etre que la petite me parait plus calme de ce point de vue mais comme tout est relatif... mais chez nous c'est rarement silencieux. Quand elles arrivent à jouer ensemble c'est en général dans l'excitation, ça monte crescendo et ça finit mal (entre elles ou nous qui devons intervenir)
Ah le sommeil c'est une des clés, le truc c'est la encore de pas trop lutter le soir, mais par contre le matin maintenir un rythme de reveil permet au corps de se recaler (il se décale facilement)En ce moment depuis septembre c'est réveil quasi toutes les nuits et elles vient nous voir. Lundi je n'ai pas eu la patience de la raccompagner, je l'ai accueillie un peu plus abruptement que d'autres fois ce qui m'a valu une belle crise en pleine nuit.
Après si t'arrive a trouver des artifices pour qu'elle gère ses moments de reveil toute seule : se raconter ses histoires dans le noir tranquillement etc...
c'est pas une obligation !!! sourire. mais si le symptomes existe il oriente surement vers la bipolarité.- hypersexualistation c'est bien la seule chose qui ne correspond pas dans le tableau... questionnement sexuel normal je pense pour leurs âges respectifs...
Oui quand ils sont petits les variations se voient moins... il faudra voir comment ça évolue, mais c'est là que le bas va blesser pour la pose d'un diagnostic c'est sur... il vont parler de TDAH, et pourquoi pas... ca permet d'initier un type de soins... après on voit si les hauts et bas apparraissent...Chez ma petite je ne vois pas trop ces bas..
Le côté speed elle l'a toujours eu, très très tonique depuis la naissance, je trouvais qu'en grandissant les gestion du corps allait mieux (notamment dans le respect de l'être humain en face, pas rare de se prendre un coup ou quelque chose dans l'oeil)... jusqu'à ces crises...
Ca c'est très caractéristique... il faut lui donner les mots: nommer : "la ton cerveau est irrité" il faut le calmer avant de pouvoir parler, discuter...Irritable au plus haut point, on ne sait pas quand ça va partir, c'est la terreur à la maison. Quand ça part c'est violent, c'est une façon de crier insupportable (à en faire mal aux tympans, des fois je l'entends encore 30mn après et le ton employé me met toujours au bord des larmes, c'est une vraie agression). C'est des objets qui volent, déchirés, portes qui claquent etc. C'est une attitude de défiance, regard en dessous, yeux noir de chez noir, ça fait peur (ce n'est plus la même), les bras souvent croisés. Ce sont des pieds qui tapent.
Ce sont des injures, des insultes, de menaces : je vais te couper la tête, je vais m'enfuir etc... (faudrait que je note, après coup c'est tellement surréaliste que j'en oublie). Heureusement du haut de ses 6 ans elle ne s'enfuit pas encore (j'ai surveillé hier, j'ai eu peur...)
et pour ce faire il faut agir en amont... lui demander si elle est up ou down...
Peux-être que la mise en place d'un tableau de l'humeur pour toute la famille ça serait bien, on arrive grace à ça a repérer quand ça va péter ou pas et l'enfant se comprends mieux...
impossible de la toucher, de la contenir (pourtant qu'on aimerait jouer ce rôle de maman...)
Je me suis surprise à mettre les objets de valeurs à l'abri en hauteur, les choses dangereuses non visibles (couteaux, ciseaux...) et à avoir peur de le voir s'approcher d'une fenêtre ouverte à l'étage
Bon laisse tomber le debriefing, ca viendra après... commence par le tableau de l'humeur http://www.bicycle-asso.org/parent/Tableau-humeur.phpToute tentative de reparler de la situation en dehors des crises c'est soldé par un échec, et en général par une nouvelle crise. Une fois au gouter en tête à tête, elle a pris son gouter dans la main, m'a regardé avec défiance et à fait pivoter son bras sur le côté pour lâcher son chocolat par terre. ça s'appelle ne pas vouloir aborder le sujet.
Après coup elle semble ne se souvenir de rien, ne montre aucun remords, et aucune envie de faire évoluer les choses...
pourtant elle doit souffrir.
Normal a son age.Au repas du soir elle nous a quand même lâché entre 2 phrases qu'elle avait peur de la mort et que nous mourrions. Pas envie d'avoir 7 ans (grandir = vieillir = mourir)
Ah bien!!! utilise a fond!!! laisse des livres dans les toilettes (alors ça c'est le truc génial qui marche!!! Ils ouvrent les bouquins quand ils se sentent près et c'est eux qui viennent nous en parler... (une conversation, ça ne doit pas être long...rapide, une ou deux notions maxi... elle reviendra plus tard sur le sujet si elle souhaite en savoir plus)mais je crois qu'il n'y a que dans les bouquins qu'on peut espérer voir un changement radical après avoir mis le doigt sur une problématique.
Face aux injure : rester TRES calme, et ne pas discuter juste dire : "tu parles a ta mère, en as-tu conscience?" "Tu ne m’injuries pas! "
Une fois calmée tu peux lui dire que ok, tu comprends qu'elle puisse etre en colère, mais pas d'injure, et tant qu'elle ne se sera pas excusé, bah tu fais la greve de la maman!
Tu peux aussi la renvoyer dans sa chambre.
Moi perso, quand les injures partent, je file, je le laisse en plan. Je lui dis : "tu parles à ta mère la, donc pas d'insultes." et je file au toilettes etc... s'il crie pour me demander de discuter : " certainement pas quand tu es dans cet état de nerf... on en reparlera quand tu seras calme"
s'il me dit "j'y arrive pas", je lui rappelle qu'il peut aller faire un tour ou écouter d ela musique dans sa chambre....
mais s'il continue sur un mode agressif, en général je me ferme, je le mets dehors, enfin bref s'il veut tout bloquer il n'a qu'a agir ainsi et je t'assure que je ne culpabilise pas!!!
Il y a des limites tout bipo qu'il soit.
Re: En recherche pour mes filles, besoin d'un professionnel accompagnant
Bon, choux blanc pour l'instant.
A Bordeaux c'est
soit pas avant 18 ans, secrétariat bienveillant et désolé, voudrait bien m'aiguiller mais ne sait pas trop...
Soit : "on ne fait que des troubles de l'attention, et 6 ans c'est trop petit pour diagnostiquer un trouble de l'humeur, vous vous rendez compte de l'étiquette ? le cerveau est immature, pas fini, il faut attendre"
J'ai appelé le CTAH, la secrétaire me dit qu'il faut un mot de quelqu'un qui suit déjà l'enfant avant d'obtenir un rdv...
ben va falloir trouver cette perle et réussir à forcer les barrages des secrétaires...
(mon médecin généraliste ne me fera pas ce mot)
On n'est pas sorti de l'Auberge
A Bordeaux c'est
soit pas avant 18 ans, secrétariat bienveillant et désolé, voudrait bien m'aiguiller mais ne sait pas trop...
Soit : "on ne fait que des troubles de l'attention, et 6 ans c'est trop petit pour diagnostiquer un trouble de l'humeur, vous vous rendez compte de l'étiquette ? le cerveau est immature, pas fini, il faut attendre"
J'ai appelé le CTAH, la secrétaire me dit qu'il faut un mot de quelqu'un qui suit déjà l'enfant avant d'obtenir un rdv...
ben va falloir trouver cette perle et réussir à forcer les barrages des secrétaires...
(mon médecin généraliste ne me fera pas ce mot)
On n'est pas sorti de l'Auberge
Etoile Rose- Roulettes
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Date d'inscription : 03/05/2013
Re: En recherche pour mes filles, besoin d'un professionnel accompagnant
je n'ai pas répondu à ça :
Il n'y a que hier que j'ai coupé court, we vraiment trop infernal, c'était encore une énièmre raison de partir en live. Et je pense que même si il y avait l'évaluation de maths prévue aujourd'hui elle était capable d'y aller sans revoir à la maison, avec les connaissances acquises à l'école.
mais il faut admettre que confier un enfant sans souci doit être plus facile que l'inverse. Je n'aime pas déléguer si je redoute que ça se passe mal, alors que si je sais que ça va bien se passer je n'ai pas de mal à les laisser partir (sachant que ça ne va pas être une charge pour la personne les gardant)
c'est vrai qu'elle a une grande pensée magique, que pour l'instant je trouvais mignonne et créative (ça peut etre une force) mais qui tend à déraper en ce moment.
et pour ce faire il faut agir en amont... lui demander si elle est up ou down...
on essaye on essaye de faire ça... ce we c'était tellement l'enfer que même une demande légitime comme ça de notre part entrainait une nouvelle crise.
Une fois sortie de crise, je crois qu'elle a du mal à se souvenir...
très bien. Pas le temps envie de s'y mette car envie de jouer (comme une enfant quoi) mais on arrive sans trop de mal. Elle découvre qu'elle aime apprendre et est capable (toujours la dernière en grande section, ses mains ne font pas ce qu'elles voudrait).Comment se passe les devoirs à la maison?
Il n'y a que hier que j'ai coupé court, we vraiment trop infernal, c'était encore une énièmre raison de partir en live. Et je pense que même si il y avait l'évaluation de maths prévue aujourd'hui elle était capable d'y aller sans revoir à la maison, avec les connaissances acquises à l'école.
j'ai bien envie parfois de l'envoyer avec ses valises chez les biens pensantsqu'il gardent l'enfant quelques temps et on en reparle (grrr!!! non mais!!!)
mais il faut admettre que confier un enfant sans souci doit être plus facile que l'inverse. Je n'aime pas déléguer si je redoute que ça se passe mal, alors que si je sais que ça va bien se passer je n'ai pas de mal à les laisser partir (sachant que ça ne va pas être une charge pour la personne les gardant)
le concept de voyant je crois qu'elle ne connait même pas; Mme Irma c'est moi qui dit ça pour prendre un raccourcit...Quand c'est comme ça, il faut laisser dire, t'inquiète pas trop, en tout cas pour l'instant, c'est aussi une rassurance la peur de l'avenir qu'elle essaye de maitriser. Tu peux juste lui dire que tu n'y crois pas trop et que surtout dans les journeaux ce ne sont pas des vrais voyants. Smile
bref prendre ce genre de chose à la cool (de toute façon faut tout prendre à la cool!!! )
c'est vrai qu'elle a une grande pensée magique, que pour l'instant je trouvais mignonne et créative (ça peut etre une force) mais qui tend à déraper en ce moment.
Ca c'est très caractéristique... il faut lui donner les mots: nommer : "la ton cerveau est irrité" il faut le calmer avant de pouvoir parler, discuter...Ah le sommeil c'est une des clés, le truc c'est la encore de pas trop lutter le soir, mais par contre le matin maintenir un rythme de reveil permet au corps de se recaler (il se décale facilement)
Après si t'arrive a trouver des artifices pour qu'elle gère ses moments de reveil toute seule : se raconter ses histoires dans le noir tranquillement etc...
quel que soit l'heure du coucher elle se lève dans le même créneau horaire. (donc on ne décale pas trop le coucher le soir)
pas trop de mal à s'endormir le soir, c'est surtout les réveils nocturnes qui nous empoisonne. Elle a besoin d'un calin et ensuite je peux la recoucher, en laissant la porte de sa chambre grande ouverte.
Nous ne sommes pas au même étage qu'elle (mais elle est dans la même chambre que sa soeur, séparée visuellement seulement par une cloison) et je pense qu'elle nous trouve loin.
J'ai mis un matelas dans notre chambre et je me demande si l'autoriser à se rendormir à côté de nous pourrait la réassurer et calmer un peu le jeu.
et pour ce faire il faut agir en amont... lui demander si elle est up ou down...
Une fois calmée tu peux lui dire que ok, tu comprends qu'elle puisse etre en colère, mais pas d'injure, et tant qu'elle ne se sera pas excusé, bah tu fais la greve de la maman![quote]
depuis que j'ai lu ici j'essaie de faire ça. Pas toujours facile d'en placer une quand ça hurle et qu'on ne peut pas finir une phrase (de temps en temps je préviens "tu vas me laisser finir ma phrase" et je parle ensuite).
Pour l'instant je crois qu'elle n'a pas assez de recul sur ce qui lui arrive pour analyser up down ou quoi que ce soit...
je vais tenter l'installation du tableau d'humeur cette semaine.
on essaye on essaye de faire ça... ce we c'était tellement l'enfer que même une demande légitime comme ça de notre part entrainait une nouvelle crise.
Une fois sortie de crise, je crois qu'elle a du mal à se souvenir...
Etoile Rose- Roulettes
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