Re: Les crises de ma fille

par cookie Jeu 6 Jan - 20:50

Je voulais vous souhaiter une bonne année. J'espère que la cyclo va vous laisser un peu de répit.
Pour nous, cette année ne commence pas sous les meilleurs auspices. Les crises sont revenues, de façon rapprochée et avec une violence un peu plus poussée : violence physique et verbale. Je me trouve à bout d'argument, à bout de souffle, et là j'ai un peu de mal. En même temps, je sens ma fille très très mal. Elle se plaint de tout, est très sombre. Mais du coup, je m'en prends plein la figure. Et que c'est dur. Que c'est dur d'enchaîner les journées de boulot après des soirées horribles, de se dire que finalement au boulot, c'est encore là qu'on est le mieux et d'avoir peur de rentrer à la maison....
Bref, c'est pas la joie ici. On va voir sa psy samedi, j'espère qu'après, ça ira mieux.

par **ptitbrune** Ven 7 Jan - 10:04

Bonne année cookie,

Peut-être que le traitement est à revoir ?

Les arguments etc, c'est pas pendant les crises. C'est usant et ça ne sert à rien.
As-tu un moment avec elle ou vous êtes zen?
Chez nous, par exemple, c'est en voiture avec mon fils, ou en promenade, là on arrive à parler... le reste du temps, impossible!

Je répète aussi sans cesse :

C'est pour toi et ton avenir, je ne me réveille pas le matin en me disant, tiens si je faisais ch.. mon fils!!!
Si tu t'énerves tout de suite, je ne peux pas te parler, mon cerveau bloque. Laisse moi le temps de développer ce que je veux dire.
J'ai mes limites, et je ne peux pas discuter quand tu cris.
Quand tu m'insultes, la conversation est rompue, je suis trop en colère.
Tant pis si on arrive pas au bout de la conversation, il vaut mieux s’arrêter et reprendre plus tard...
Vu le sujet, c'est obligé qu'on en reparle!!!
Quand je dis "on verra" ça ne veut pas dire non, mais je reconnais que je ne suis pas emballée par ta demande...
J'ai besoin de garanties

Voilà, chacune de mes conversations avec lui est émaillée de toutes ces petites phrases!!! :-S

Essaye de repérer les mots clés que tu prononces et qui déclenchent les insultes, car souvent ils cachent une mauvaise interprétation, une façon excessive (tout/rien) d'entendre ce que tu dis.

Enfin te concernant sur ton état de fatigue,
Impose qu'il y ai un sas entre le retour du boulot et l'interaction avec ta fille, voir quiconque un moment à toi, ou tu vas te délasser... via un bain, via de la lecture, via un thé... etc.
=> Ca c'est non négociable, sinon tu mords!

Ah oui...30 minutes mini!... noooon pas de "je peux pas parceque ci ou ça" Suspect

, c'est non négociable !!!
Wink

par **ptitbrune** Ven 7 Jan - 10:08

Au fait, c'est quoi le sujet (les sujets) de discorde le soir???

par cookie Ven 7 Jan - 19:25

Merci pour les conseils...
Alors, le soir, en tout cas ces derniers soirs, le déclenchement des crises est : je ne veux pas rester dans ma chambre, je ne veux pas dormir.
Sujet qui j'imagine est très courant chez les cyclo... Le problème, c'est qu'elle a 7 ans, et moi pour, dormir à 22h30 voire 23hOO à cet âge, ce n'est pas possible.
En ce qui concerne le fait de parler avec elle de ses crises, c'est très difficile même quand elle est bien. Elle pleure, elle se fige. C'est très dur pour elle. Ce matin, quand je lui ai dis que je n'aimais pas la voir aussi mal, elle l'a mal pris, c'est mise à crier, me demandais d'arrêter de parler. Je pense que ça va lui prendre du temps pour parvenir à parler de ça.

par **ptitbrune** Sam 8 Jan - 15:35

ah oui, chez moi aussi on ce genre de sujet... grggggrrr!
en fait je négocie avec mon fils (une vraie marchande de tapis!!! ralala Rolling Eyes

!!!) :

je lui met tout les enjeux sur la table et l'invite à rechercher une solution acceptable avec moi.
> besoin de repos pour le cerveau,
> c'est avant minuit qu'il se construit
> je lui dit aussi que je comprend, parfois on est trop enervé pour s'endormir.
> à 7 ans, tous les enfants se couche vers 21h, sauf les enfants dont les parents se fichent d'eux.

Comme solution tu peux essayer :
> lire au lit pendant X temps par exemple...
> ou écouter de la musique dans le noir et je viens eteindre à telle heure.
> le moment relax le soir, comme un bain.
> à 7 ans, tu peux encore proposer l'histoire du soir... pour certains enfants ça marche longtemps!!!

Pour les crises : essaye d'amorce le sujet en disant :
"Cela te rend triste de faire des crises, je l'ai bien remarqué que tu t'en veux... moi je souhaite en parler, justement pour qu'il y en ai moins, qu'on trouve une solution pour qu'avant que ça parte en cacahouette, on puisse trouver un truc qui va eviter la crise... es-tu d'accord ?"
et regarde comment elle réagit.

Dis nous ce que la spy t'a conseillé... ça donnera ptet des solutions à d'autres mamans :-)

courage, ça va venir, mais il faut parfois un peu de temps pour trouver la porte d'entrée!! Surtout ménage toi des moments pour toi!!!
Ce serait peut-etre bien que tu te fasses aider psychologiquement, moi aussi j'ai eut un moment ou j'avais plus envie que mon fils revienne de vacances... c'était dur!
bisatoi.

par cookie Dim 9 Jan - 15:54

Alors, je pense que tu pourrais être psy, parce que les conseils que tu me donnes sont ceux de la psy.
Effectivement, il faut qu'elle lâche la pression avant d'aller se coucher et la mettre dans l'ambiance quand elle est dans son lit : lumière tamisée, musique de relaxation. Elle peut lire dans son lit ou colorier, mais les jeu vidéo et tous les trucs qui énervent sont interdits.
Les crises viennent surtout le soir à cause de l'angoisse de dormir, donc, il faut installer un vrai rituel.

Par contre, je lui ai demandé des conseils quand ma fille était en crise violente, que faire quand elle me tape. Elle m'a dit qu'il n'y avait pas grand chose à faire d'autre que de s'imposer physiquement (ce que je n'arrive pas à faire). Donc, l'objectif est vraiment d'éviter que ça ne parte en vrille parce que sinon, je suis mal.

Voilà, comme à chaque fois, ça fait du bien d'y aller, de se faire entendre, aider, mais le chemin est encore long. Elle va voir aussi si on ne peut pas augmenter un peu son traitement, car là, elle est à la dose minimale et ça n'est pas suffisant...

On va essayer de mettre tout ça en place, et je viendrai vous dire comment ça fonctionne.

par **ptitbrune** Dim 9 Jan - 19:32

hihi devine d'où je tiens toutes mes infos... mdr!!!
:-)

Au sujet des crises : franchement pour moi, ya pas d'autre solution que d'arriver à agir en amont et puis en reparler quand c'est plus serein!

Une fois que c'est parti, de toute façon, c'est vraiment comme un tsunami, plus rien ne peut l’arrêter, il faut attendre qu'il s'épuise de lui-même.Donc le but c'est de ne pas le provoquer, de ne pas le laisser arriver!

S'imposer physiquement? Comment on fait ça?

Ptet que pour une fille c'est plus simple, mais moi, mon "bestiau", lé bien trop costaud!!!! Sauf à avoir un papa sous le coude !
;-)

Bisatoi

par cookie Dim 23 Jan - 12:23

Alors, ici, les choses avancent. Ma fille va mieux, on arrive à gérer les début de tension et depuis deux semaines, pas une crise, même si on a eu quelques coups de pieds et des cris. Mais on gère, et c'est dèjà ça.
J'ai une question à vous poser. J'ai dit à mes autres filles que leur soeur avait une maladie. Et là, ma grande me dit que ce n'est pas vrai, que la psy lui a dit qu'elle n'était pas malade, que ce n'était pas une maladie. Je voulais savoir ce que vous en pensiez. Pour moi, c'est une maladie, et je ne vois pas où est le problème. Elle a un traitement, elle va voir un médecin et un spécialiste, elle est malade. Point.
Qu'est-ce que vous en pensez, vous qui avez plus de recul?

par **ptitbrune** Dim 23 Jan - 17:40

Wouaaahhh tu dois être trop contente pour la gestion de crise!!!!
C'est vraiment super!!! j'imagine que tu dois être soulagée!!!

Houlala, c'est épineux....
Perso, je leur expliquerais que la cyclo, c'est entre la normalité et la maladie...
Son corps a une faiblesse dans la gestion hormonale, si on titille trop ses hormones, alors ça déclenche une maladie.
CTu peux leur dire que la frontière entre maladie et normalité a toujours posé problème car ce n'est pas net, ya une zone floue entre les deux.

Tu peux leur dire aussi que peu reconnaissent le statut de malade aux enfants cyclothymiques... mais tous reconnaissent la maladie quand on est adulte... Tu peux avancer aussi que tu penses toi qu'il faut que la médecine française avance sur le sujet.

Je ne sais pas quels ages ont tes filles, mais adapte en fonction...

De toute façon, mon point de vue est qu'il faut être cash, même avec les enfants...
Après c'est à l'enfant de voir qui il préfère croire et ce qu'il croit lui-même... Elles sont libres de penser ce qu'elles veulent quelque part, non?

Je pense qu'elles te balancent ça, parceque justement ya désaccord entre toi et leur psy... elles vont tester les 2, à mon avis... donc le sujet risque de revenir plusieurs fois sur le tapis...

Dis nous comment t'a géré cela et comme ta fille a vécu cette négation, et comment les autres ont changé ou maintenu leur point de vue..
Après l'essentiel est que pour ou contre le statut de malade, les autres ne gardent pas de rencoeur... etc.

Enfin voilà c'est mon point de vue, il vaut ce qu'il vaut!
Qu'en pensez-vous les autres?

J'ai vécu un truc un peu similaire, avec refus d'en parler... hier, une de mes BF, 15 ans, a parlé d'une gamine qui s'est jeté par la fenêtre à 10 ans je crois... Je lui ai glissé en douce que justement avec la cyclo c'était le risque, qu'à l'asso je rencontrais des enfants très jeunes ayant tenté d'en finir...Petit à petit elle mesure le coté maladie

bisatoi

par fleur de lotus Dim 23 Jan - 21:33

Est-ce la même psy qui suit tout le monde ?

Si pour cette personne ce n'est pas une maladie, alors qu'est-ce ?

par cookie Mer 23 Fév - 19:08

Je viens vous donner quelques nouvelles.
Le traitement de ma fille a été augmenté car il y a encore trop de crises. Mais depuis une ou deux semaines, ça va mieux. Nous sommes partis en vacances et à part une énorme crise, ça s'est plutôt bien passé.
Moi, dans ma tête, je crois que je vais mieux, je commence un peu à comprendre son fonctionnement à certains moments.
Mais, je me rends compte qu'il n'y a pas que les crises de colère. Elle fait de temps en temps des crises d'angoisse, elle commence à avoir des toc. Bref, il n'y a pas qu'une seule montagne à escalader, mais je positive, si on peut en escalader une, les autres seront plus faciles.
Si moi ça va mieux, c'est parce que j'ai pas mal parlé avec le psychiatre et la psy qui suivent ma fille, et objectivement, les choses avancent. Donc c'est pas mal. Mais il faut encore que je fasse un gros travail sur moi pour ne pas me liquéfier quand ma fille me tape, mais au contraire, être encore plus forte et faire face de la bonne manière. (Enfin, là, je suis reposée, cool, c'est plus facile de pener comme ça en ce moment).

Tout n'est pas rose quand même. Elle s'en prend beaucoup à sa petite soeur, elle l'a même menacée de mort plusieurs fois, et du coup, c'est la petite soeur qui devient difficile. Elle a du mal à encaisser ça et même si elle semble comprendre pourquoi je passe plus de temps avec sa grande soeur, elle a du mal à l'accepter. J'ai eu le droit au couplet : de toutes façons, tu ne m'aimes pas, tu la préfères puisque tu t'occupes d'elle. Bref, ça fait mal à mon coeur de mère et encore une fois, on travaille de ce côté là. Il y a des jours où je me dis que c'est fatigant, les enfants......

Voilà. J'espère que vous aussi vous êtes dans une phase positive et que tout se passe au mieux.

par **ptitbrune** Mar 1 Mar - 13:33

Je vois quand même qu'il y a de l'amélioration, et suis drôlement contente pour toi et ta famille...

Le plus, c'est qu'on sait contre quoi on se bat quand on comprend la cyclo et ses implications... ca ne résoud rien, mais ça fait quand même du bien de ne plus être don quichotte!

Quand la violence physique ou verbale arrive, c'est vraiment un truc dur a acquérir de rester zen, et de différer les remontrances!!!
Bon, faut pas non plus se mettre martel en tête, on ne peut pas être parfait à tous les coups!

Moi parfois je m’énerve, mais il est arrivé au stade ou quand ça sent vraiment le roussi, nous opérons tous deux une séparation stratégique et urgente!!! rire.
Et puis il doit accepter que sa mère est comme elle est... déjà bien beau qu'il en est une!!! (non mais grrr rire!!!)
Quand il me fait ses reproches en rafales, maintenant j'abonde dans son sens... je lui dit qu'il a vraiment pas de chance, que plus pourri comme mère yavait pas et c'est tombé sur lui !!!
=> L'art du contre-pied, je deviens experte!!! rire!

Pour l’énergie et l'organisation, ce qui me fait tenir c'est que je me ménage pleins de moments à moi, rien qu'à moi!!! sourire, sinon je ne tiendrais pas! (10 minutes par-ci... 30 par-là....)

Si on me dérange à ce moment là, je grogne pire qu'une cyclo pas contente... rire!
En contrepartie, j'essaye de trouver des moments d’échange lui et moi... en fait j'essaye de trouver des moments pour tout mon entourage, en binôme. Même 15 minutes c'est à prendre.

Pour sa soeur, ce serait pas mal que tu lui consacre un temps en solo avec elle... genre une histoire le soir, ou un moment de détente ou on peut discuter (pendant le bain par exemple : ça c'est super efficace!), un moment ou elle pourra te raconter ses petites histoires et ou tu laisseras les problèmes à la porte un temps.

Le truc pas simple c'est de cloisonner (je demande mentalement à mon corps de le faire, a force, un jour ça a marché, et maintenant ça fonctionne assez bien)

bisatoi

par cookie Mer 18 Mai - 11:32

Je viens vous donner quelques nouvelles.
Ma fille a fait de très grosses crises, elle parlait de se suicider. Son psychiatre a donc changé son traitement et lui a donné du risperdal. Avec ça allait mieux au niveau des crises, mais elle était très angoissée. Par exemple, il est impossible pour elle de lui acheter des affaires, des chaussures, ou même un livre car le fait de faire un choix lui provoque une crise d'angoisse.
Mais comme les crises violentes n'étaient plus là, le psy lui a arrêté le risperdal et lui a dit d'en prendre uniquement quand elle sentait que al crise approchait.
Résultat, les crises sont revenues, elle est dans un état pas possible.
Le soir, il est impossible de la coucher avant 23h00. Le fait d'aller dormir l'angoisse au plus au point. On est obligé de rester avec elle, sinon, elle ne reste pas dans son lit. Bref, c'est un enfer. J'ai recontacté sa psy qui m'a dit de reprendre le traitement d'avant.
Ce qui est dur, c'est de voir que les avancées qu'on fait sont si fragiles. C'est de se dire qu'elle va prendre des médicaments sur le long terme. D'entendre sa fille dire qu'elle veut mourir tellement elle souffre.
Et puis niveau de famille, c'est pas le top. Ses soeurs souffrent de toute l'attention que je suis obligée d'accorder à leur soeur. Du coup, je leur accorde le maximum de temps. Ce qui fait que le temps que j'ai pour moi est néant. Avec mon mari, les engueulades se succèdent. J'ai consulté un psychologue pour m'aider moi et mes autres filles à affronter ça.
Enfin, tout ça pour vous dire qu'il y a eu du mieux. Qu'on est reparti en arrière et forcément, c'est pas évident à accepter. Mais bon, il faut continuer à avancer. Est-ce qu'on peut faire autre chose????

par **ptitbrune** Mer 18 Mai - 12:20

contente de lire les news!!!!
même si c'est pour nous raconter des moments difficiles!!!

Pour l'anxiété et les angoisses à part s'escrimer a essayer de leur faire comprendre la différence entre ressenti et réalité... je vois pas trop .

Bah oui c'est difficile au début pour eux d'avoir le réflexe médoc en cas de crise... ils reculent le moment et après c'est trop tard.
Avec cette maladie c'est vraiment en se confrontant aux problèmes qu'on les fait avancer... mais parfois laisser aller dans le mur sans trop savoir comment sécuriser c'est dur pour nous parents!

Je suis soulagée de lire que tu te fais aider personnellement!!! vraiment, c'est bien, je ne crois pas qu'on puisse lutter toute seule avec nos petits bras... surtout quand la famille n'est pas un relais!

Ben non, il faut accepter les rechutes... et se dire qu'il y en aura de moins en moins... je crois que c'est la vie d'un bipolaire.... remarque au moins si on avait des doutes sur le diagnostic on ne les a plus !!! Rolling Eyes

Tu as vu, nous avons notre rencontre-familles le 19 juin... je serais heureuse de t'y rencontrer, il me semble que tu es en région parisienne, si je me souviens bien?

http://www.bicycle-asso.org/asso/Rencontre-Famille-Bicycle.php

bisatoi

par cookie Ven 20 Mai - 17:42

Alors, on a repris le risperdal et ça va beaucoup mieux. Les crises ont disparu. Ca prouve que ce traitement est utile.
Sinon, je me suis inscrite dans l'association et avec ma fille, nous allons venir à la rencontre famille. Ma fille a eu l'air étonnée quand je lui ai dit qu'elle rencontrerai des enfants comme elle. Je pense que ça va lui faire du bien. Et à moi aussi. En espérant qu'elle soit dans une bonne période.

par **ptitbrune** Dim 22 Mai - 9:30

Ca me fait plaisir de vous rencontrer :-D !

Merci d'adhérer, c'est important de s'unir pour avoir plus de poids, plus on sera de parents membres de l'asso, plus on va pouvoir obtenir des changements, que l'on prenne en compte nos difficultés!!!

Les crises on disparues uniquement avec le Risperdale??? vous avez certainement du changer des choses également dans vos rapports non???
C'est une bonne nouvelle en tout cas!

par cookie Dim 22 Mai - 16:57

Moi aussi je suis étonnée par cette amélioration rapide grâce au risperdal. Nous, nous n'avons rien changé, elle est peut-être moins stressée. Il y avait des évaluations à l'école et pour elle, ça lui procure beaucoup d'angoisse. Mais je pense que l'effet du médicaments est indéniable.
Mais pour l'instant, ça va mieux. Profitons-en tant que ça dure.....

par **ptitbrune** Lun 23 Mai - 8:15

Oui, oui profite, profite...
ça fait toujours du bien de souffler!!!!

avec la bipolarité, on apprend a vivre le moment présent :-)

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